Je fais un pas vers les deux adolescents craintifs, mets un doigt sous leur menton et relève leur tête pour les obliger à regarder mes formes imposantes. Ils tressaillent instinctivement à mon toucher, mais par pur volonté, ils ne reculent pas. Bien. Au moins, ils ont un peu de cran.
"Jurez-vous au nom de la Déesse, sous la menace de la damnation éternelle, que vous n'agirez jamais contre moi ou mes amants et autres alliés tant que vous serez traités avec le respect que mérite un serviteur?" Je demande sur un ton autoritaire.
Je commence sérieusement à me lasser d'utiliser la Déesse comme moyen d'assurer la véracité de ceux en qui je n'ai pas confiance, mais que puis-je faire? Tous les citoyens la vénèrent au moins à un certain degré, donc ma méthode est assez fiable, surtout lorsqu'il s'agit de gens aussi simples. Je ne ferais pas confiance à la parole d'un noble par exemple, peu importe au nom de qui il jurerait ses paroles.