La disparition de Xi Lin

"Tu es ma belle-fille de choix, si je ne suis pas bonne avec toi, avec qui devrais-je l'être ? La précédente erreur ? En parlant de ça, où est Xinghe, est-elle arrivée ?" Le visage de la vieille Mme Xi s'assombrit dès qu'elle mentionna son ancienne belle-fille.

"On dirait qu'elle n'est pas encore là…"

"Mieux vaut qu'elle ne vienne pas, ça m'évitera des brûlures d'estomac…" La vieille Mme Xi parla encore quelques minutes avec Tianxin avant de s'excuser.

En faisant tourner le verre de vin dans sa main, la bouche de Tianxin s'étira en un sourire suffisant.

Elle était très heureuse de savoir que tant de gens détestaient Xinghe.

Mais ce n'était toujours pas assez.

Si elle ne humiliait pas complètement Xinghe et ne l'écrasait pas impitoyablement au sol, sa colère et sa peine accumulées depuis les dernières années ne se dissiperaient pas !

Donc, Xia Xinghe, ne me blâme pas, c'est ta propre faute d'avoir volé l'homme qui m'appartient !

Tianxin serra les dents de colère et d'envie en pensant au fait que Mubai et Xinghe avaient été légalement mariés.

Elle posa durement son verre sur la table et se retourna pour partir mais heurta Lin Lin qui accourait vers elle.

Le garçon tituba en arrière de quelques pas avant de tomber sur son derrière.

Tianxin fut stupéfaite en voyant qui c'était. "Lin Lin, ça va ?" demanda-t-elle précipitamment.

Elle se pencha rapidement voulant lui tendre la main mais il repoussa sa main brusquement. "Ne me touche pas !"

Xi Lin se releva seul et la fixa avec colère.

La garde de Tianxin se redressa instantanément et elle demanda avec une fausse inquiétude, "Lin Lin, est-ce que tu t'es fait mal ?"

"Je ne te laisserai pas gagner," dit Xi Lin avant de s'enfuir rapidement.

Le front de Tianxin se plissa en un froncement de sourcils, qu'est-ce qu'il voulait dire par là ?

"Mlle Chu, avez-vous vu le jeune maître ?" Soudain, un garde du corps s'approcha d'elle et demanda.

Les rouages de son esprit se mirent en marche, elle ne répondit pas mais posa à son tour sa propre question, "Que s'est-il passé ?"

"Le jeune maître a soudainement disparu, personne ne sait où il est allé."

"Je pense l'avoir vu aller par là." Tianxin indiqua exprès le couloir opposé à la direction où Xi Lin s'était précipité. Le garde du corps la remercia et partit.

Tianxin ricana silencieusement.

Même si elle n'avait aucune idée de ce que mijotait Xi Lin, elle était plus que disposée à encourager ses caprices stupides.

Plus il ferait d'erreurs, plus ce serait facile pour elle à l'avenir.

Et ce n'était que le début…

Après avoir éliminé sa connasse de mère, son prochain objectif serait après tout son bâtard de fils. Comme elle avait tourné le monde contre Xinghe, elle ferait de même contre Xi Lin !

Elle s'assurerait que le garçon souffre impuissant entre ses griffes. Ce sera facile puisque le bâtard est aussi stupide que sa mère.

Tianxin quitta la scène avec un air victorieux car tout se mettait progressivement en place selon son plan.

"Avez-vous trouvé le jeune maître ?" La disparition soudaine de Xi Lin inquiéta Mubai.

La fête allait commencer et en tant que garçon d'anniversaire, il devait être le premier à couper le gâteau.

Bien sûr, Xi Lin choisit ce moment important pour disparaître.

Le garde du corps secoua la tête, "Je suis désolé, l'équipe a cherché partout mais nous n'avons pas trouvé le jeune maître…"

"Qu'est-ce qui se passe avec Lin Lin aujourd'hui, soudain si espiègle ?" La vieille Mme Xi grommela un peu mécontente mais en dessous, on pouvait entendre son amour pour son précieux petit-fils, "Allez et continuez à chercher de peur qu'il n'ait des ennuis."

"Oui !" Les quelques gardes du corps se dispersèrent rapidement. Le vieux M. Xi pensa toutefois qu'ils en faisaient tout un plat pour rien.

"Lin Lin a probablement perdu la notion du temps en jouant avec ses amis. C'est un garçon intelligent, il ira bien. Ne nous emballons pas pour rien."

La vieille Mme Xi se tourna vers lui en colère, "Mais je lui ai spécifiquement dit de ne pas se promener sans but aujourd'hui."

"Que veux-tu que je dise, les garçons resteront des garçons…"