Mon corps me faisait mal à cause des entraves, des chaînes d'argent brûlant ma peau tandis que je m'efforçais de bouger. Un vieux sac à pommes de terre moisi me grattait la peau, dissimulant ma nudité depuis ma métamorphose récente et éphémère.
Les murs humides de la cabine semblaient se refermer sur moi, l'air lourd de l'odeur de la décomposition et du vieux bois. Chaque respiration semblait épaisse, alourdie par la magick qui m'avait lié. J'étais seule, mais pas complètement seule. Trois silhouettes se tenaient juste hors de ma portée, leurs visages flous comme si mon esprit ne pouvait pas totalement appréhender leurs traits.