AngelLily

Alexis une paria, une "Chassée" mais capable de se cacher sous leur nez, désirant vivre à tout prix. Même si cela signifiait prétendre être un homme.

Mais elle était aussi autrefois l'un des trois piliers de la déesse de la lune. Elle était chargée d'assigner les compagnons, mais sa curiosité de ressentir ce que cela ferait d'avoir une compagne, de tomber amoureuse a été considérée comme une violation des règles.

Les trois piliers de la déesse ne tombent pas amoureux ! C'était interdit.

Ainsi, elle fut condamnée, retirée et réduite au statut de simple loup-garou. Ses souvenirs furent effacés et elle ne savait plus ce qu'elle était autrefois, pas même après sa renaissance.

Dans un monde de loups-garous où la transformation est une nécessité, que lui arriverait-il ? Une fille qui ne s'est jamais transformée ? Jamais manifestée.

Que ferait-elle maintenant, ayant soudainement découvert qu'elle était frappée par un cycle de chaleur—quelque chose qu'elle n'avait jamais vécu auparavant. Elle était anormale, jamais manifestée, et pourtant, elle se tenait là au milieu de centaines d'invités noyée dans sa chaleur soudaine qui d'une manière ou d'une autre attira son attention.

Keelion Fane. Celui qui n'aurait jamais dû savoir.

Il est le leader de la meute, mais il est craint—dit être froid et cruel. C'est un alpha qui n'a pas trouvé sa compagne depuis si longtemps qu'il n'a eu d'autre choix que de trouver un substitut.

Mais Alexis était coincée. Sans endroit où fuir, à sa merci.

Elle…était condamnée.

La Compagne Du Destin De L'Alpha Est Une Paria

Vêtue d'une toge blanche immaculée qui s'accrochait avec grâce à sa forme parfaite, révélant juste assez de divinité, tout en restant plutôt élégante, la femme était assise, affalée sur une causeuse, son regard fixé sur la boîte à musique avec un miroir sur la petite table à côté.


"Tout est allé de travers. Beaucoup trop tôt…"


Sa longue chevelure argentée scintillante et soyeuse tombait jusqu'à sa cheville, un visage—incroyablement angélique, peint d'inquiétude.


"Je ne veux même pas imaginer à quel point cela doit être cruel là-bas," murmura-t-elle pour elle-même, ses yeux—brun clair et scintillants.


Elle souffla sur une mèche de ses cheveux, aplatie par la couronne de fleurs sur sa tête. "Ils auraient pu avoir pitié d'elle, mais non. Qui va la sauver maintenant? Que va-t-elle f—"


"Keona!" Les doubles portes de la pièce s'ouvrirent avec fracas et une autre femme entra, tout aussi angélique, ses cheveux plutôt une touffe de boucles dorées qui tombait jusqu'à son postérieur.


CHAPITRE 71