Juste au moment où leurs lèvres allaient se toucher, une forte odeur de brûlé d'ail emplit l'air.
"Mes légumes !" s'exclama Anne, reculant instantanément. Elle se précipita vers la cuisinière, baissant rapidement la flamme. Son visage s'assombrit en regardant l'ail légèrement carbonisé. "C'est brûlé… Maintenant ça ne sera pas bon," bouda-t-elle, la déception claire dans sa voix.
C'était la première fois qu'elle préparait quelque chose pour lui, et cela n'avait pas tourné comme elle l'espérait. Une vague de découragement l'envahit.
Voyant son expression abattue, un chaleureux sentiment d'adoration se répandit dans la poitrine d'Augustine. "Ne sois pas contrariée," la rassura-t-il doucement. "J'aimerais tout ce que tu cuisines, même si ce n'est pas parfait."