Au début, il n'y avait rien. Juste le doux bruissement des arbres et le son des coups d'Alice contre le mannequin au loin. Mais il filtrait tout cela.
Il imagina les terres agricoles.
Il se souvint de creuser le sol, planter les graines, observer les premières pousses vertes apparaître. Il avait touché la terre, l'avait nourrie de son mana, et l'avait guidée pour qu'elle pousse. Ce lien avait été réel. Il devait compter.
Les minutes passèrent. Puis une heure.
Sa respiration ralentit. La sueur perlait sur son front, non pas à cause de l'effort mais de la pure concentration.
Une légère traction effleura son esprit. C'était comme un fil menant quelque part d'invisible.
« Je crois que je peux le sentir », murmura-t-il.
« Bien. Maintenant, accroche-toi à cette sensation. »
C'est ce qu'il fit. La connexion était faible, comme essayer de sentir quelque chose à travers des couches de tissu. Mais elle était là.