LYRE
Aaron a bien meilleur goût que je ne l'aurais imaginé.
Suffisamment pour qu'une minuscule pulsation de chaleur se fasse sentir entre mes jambes.
Peut-être un peu plus que minuscule.
D'accord, oui, je suis mouillée. Mais je ne vais pas lui dire ça. Les hommes n'ont pas besoin qu'on flatte leur ego ; il pousse sans eau ni soins. Je suis là pour l'élaguer. Le façonner selon mes besoins.
Chaque fille a besoin d'un jouet, et cet homme semble exceptionnellement consentant. Toujours un plus.
En général, j'ai pour règle de ne pas me mêler aux loups, mais... eh bien.
Je sors de la pièce d'un pas nonchalant, fredonnant à mi-voix. Il y a quelque chose de délicieusement pervers dans les Eurythmics en ce moment. Je suis presque sûre d'avoir laissé Jack-Eye—pardon, Aaron—prêt à déchirer les murs. Je m'excuserais si je me sentais ne serait-ce qu'un peu coupable.
Mais ce n'est pas le cas.
C'est lui qui a commencé.
Je ne fais que... terminer.