LYRE
Encore des coups à la porte.
L'extase de l'orgasme s'est déjà dissipée, et Aaron enfile rapidement son caleçon. Heureusement, il n'est pas de ces hommes qui restent hébétés pendant des heures après même une brève décharge d'arcana.
Un muscle tressaille dans sa mâchoire tandis qu'il me regarde tirer ma chemise sur mes hanches. Elle couvre à peine ce qu'elle doit couvrir—juste assez pour maintenir l'illusion de pudeur, qui n'a de toute façon jamais été mon fort.
Un autre coup sec à la porte. Owen n'a aucune patience et encore moins de considération pour ce qu'il interrompt.
J'enfile ma culotte, ignorant le regard noir d'Aaron alors que je me dirige vers la porte. Sa possessivité irradie de lui, chaude et dense comme une aura. Il semble prêt à bondir entre moi et quiconque se trouve de l'autre côté.
Je lève les yeux au ciel. Comme s'il avait un quelconque droit sur qui voit mon corps. Je pourrais répondre à la porte complètement nue si je le voulais.