LYRE
Ma bouche a un goût de merde et de déception.
Pas littéralement de la merde—bien qu'après ce qui vient de se passer, je devrais y réfléchir. Le transfert d'arcana par contact sexuel laisse toujours un goût distinct de honte, de regret et de quelque chose de désagréable. Comme... lécher une barre de métro après l'heure de pointe.
Jamais un moment agréable.
Qui diable a établi les lois métaphysiques du transfert d'arcana selon la logique du porno, de toute façon ? Probablement Chaos. C'est toujours Chaos. Une entité cosmique qui s'ennuie, assise sur son cul multidimensionnel, pensant : « Vous savez ce qui rendrait l'échange de pouvoir plus intéressant ? S'ils devaient sucer des bites pour l'obtenir. »
Je résiste à l'envie de cracher à nouveau tandis qu'Aaron presse son front contre le mien, son souffle chaud sur mon visage. Son torse nu irradie de chaleur, et ses mains agrippent encore mes épaules après m'avoir plaquée contre la porte. Le bois s'enfonce dans mon dos.