Je me tenais près de la fenêtre dans le grand salon des Berger, observant la lumière matinale se déverser sur le jardin soigneusement entretenu. Derrière moi, le son de conversations joyeuses et de vaisselle qui s'entrechoque provenait de la salle à manger. Le changement dans l'atmosphère de la maison était saisissant—hier encore, ces mêmes murs ne contenaient que désespoir et le spectre menaçant de la mort.
« Monsieur Knight ? »
Je me retournai pour trouver Mme Berger debout dans l'embrasure de la porte, son visage rayonnant de santé. Aucune trace ne subsistait de la pâleur mortelle qui l'avait saisie à peine vingt-quatre heures plus tôt.
« Madame Berger, » dis-je avec une légère inclinaison. « Vous devriez vous reposer. »