Chapitre 8 ; Petit ?

Avant même qu'elle n'ait répondu, Huo Minghao prit immédiatement la parole : « Maman, tu peux accompagner ces deux-là ; je suis une grande fille ; je peux dormir toute seule, ou tu pourras m'accompagner demain... » Elle pourrait l'accompagner un autre jour puisque ses frères et sœurs avaient demandé en premier.

« Ce n'est pas grave, nous dormirons ensemble dans le même lit, nous trouverons un lit plus grand, ne t'inquiète pas ! » Tang Fei se hâta de la réconforter. Comme ils étaient des triplés, elle devait essayer de les traiter de façon égale ! Elle devait passer du temps avec chacun d'eux équitablement, même si ce n'était pas une tâche facile, au moins elle aurait essayé et n'aurait jamais négligé aucun d'entre eux.

« Wouah ! C'est génial maman, merci. » Ils étaient heureux d'entendre qu'ils pourraient l'avoir ce soir rien que pour eux et que personne ne serait laissé seul.

« De rien... » Elle leur sourit. Ces petits étaient très mignons et innocents.

Ils descendirent les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée, et elle fut accueillie par un immense salon, un porche et un lounge. Sur sa droite, elle pouvait voir une énorme salle à manger avec des ensembles de tables.

L'endroit était si vaste qu'il devait être nettoyé et entretenu par des domestiques.

Elle resta là, examinant tout l'endroit, c'était la première fois en tant que Tang Fei et aussi en tant que Tang Fei originale qu'elle découvrait cet endroit. Elle ne savait pas où se trouvait la cuisine, et l'endroit était totalement silencieux ; à part son aspect impeccablement propre, on n'aurait pas pensé que l'endroit avait des domestiques.

Voyant qu'elle semblait un peu confuse quant à la direction à prendre, ils la traînèrent à travers le couloir, passant par la salle à manger ouverte, ouvrant une porte coulissante, et arrivant à la cuisine.

Ce n'était pas qu'une simple cuisine ; cet endroit était si grand et si spacieux qu'il avait la même taille que toute la Villa Huo Yang.

'Est-ce que Dieu essayait de la faire honte de sa vie passée ou était-il en train de la compenser ? Maintenant, elle réalisait comment elle essayait de se contenter de si peu dans sa vie précédente ! Elle méritait ce genre de vie avec le nombre de missions qu'elle avait accomplies pour lui.

« Hehehe... » Elle gloussa doucement en pensant à quel point sa situation était terrible auparavant et comment elle se contentait de si peu ! L'homme qu'elle avait aimé ne pouvait pas lui offrir un endroit qui surpasserait cette cuisine ! Cela la surprenait.

« C'est un petit espace, maman ? Tu peux toujours le dire à Papa et il peut demander à quelqu'un de le redessiner selon tes goûts ! » Huo Zhihao fronça les sourcils, regardant autour de lui ; il ne savait pas pourquoi sa mère riait en examinant l'endroit.

Peut-être que ce n'était pas à son goût ou que c'était trop petit ! Ils devaient garder leur Maman dans le manoir et pour cela, ils pouvaient demander n'importe quoi à leur Papa.

« Petit ? Regarde cet endroit spacieux où tu pourrais jouer au basket ! Sais-tu que certaines personnes ont une maison de la même taille que cette cuisine ? » Elle était émerveillée, elle lâcha leurs mains et parcourut tout l'endroit pour l'examiner.

Cet homme était super riche et avait des standards ; si c'était la taille de la cuisine, cela ne pouvait signifier qu'une chose : ce manoir était énorme.

Même si l'endroit entier était isolé de la salle à manger et du salon car personne ne pouvait voir à travers à cause des parois vitrées coulissantes, l'autre côté était laissé ouvert et on pouvait sentir l'air frais s'engouffrer depuis le jardin rempli du parfum des roses et des légumes.

Elle pouvait voir le jardin florissant car les grandes fenêtres allant du sol au plafond étaient ouvertes et les rideaux attachés, laissant entrer une lumière éclatante.

Ils avaient deux cuisines, l'une ressemblait à une cuisine de façade et l'autre, cachée, servait à cuisiner et à s'occuper des tâches salissantes. La cuisine avait un énorme réfrigérateur walk-in où ils avaient stocké leurs légumes frais du jardin.

En plus de cela, ils avaient trois congélateurs, deux énormes réfrigérateurs à double porte, des plaques à induction, la cuisine était équipée de nombreux placards au sol et muraux et avait même un long comptoir entouré de grands tabourets.

Sur le comptoir, l'endroit était décoré de plusieurs vases à fleurs disposés tout autour de la table contenant des fleurs fraîches. C'étaient des roses bordeaux, et certaines étaient des roses lavande joliment mélangées, même si elles ne semblaient pas correspondre à l'esthétique de la cuisine.

On avait l'impression que la personne essayait de faire passer un message plutôt que de les avoir comme décorations.

Tout était blanc ; les placards, même les marbres, étaient d'un blanc éclatant ; le blanc n'a jamais été sa couleur, mais de toute façon, ce n'est pas sa maison. Même si quelqu'un essayait de lui emprunter un dollar, elle ne ferait que regarder cette personne. Elle était trop fauchée.

La précédente Tang Fei était sans le sou, et elle, en tant qu'assassin, était sans le sou car tout pouvait aller à Huo Yang, et parfois, quand c'était sa mission, il ne la payait pas du tout.