Chapitre 102 - L'étreinte de la nuit, l'alarme du matin
Le doux rythme de la respiration de Damien emplissait le calme de mon salon. Sa poitrine se soulevait et s'abaissait régulièrement contre moi, ses bras encerclant encore mollement mes épaules. Je ne me souvenais pas de la dernière fois où je m'étais sentie si paisible, si protégée.
Je bougeai légèrement, prenant soin de ne pas le réveiller, et jetai un coup d'œil à l'horloge. Nous étions restés ainsi pendant près d'une heure. Son chauffeur devait se demander ce qui se passait, mais je ne pouvais me résoudre à troubler le repos de Damien. Le PDG habituellement composé et puissant s'était complètement abandonné à l'épuisement, sa tête inclinée contre la mienne dans une vulnérabilité innocente.
« Tu travailles trop dur », murmurai-je, bien que je savais qu'il ne pouvait pas m'entendre.