Vengeance dans la Chambre 8868

Je suis sortie du bureau de mon père, la joue encore brûlante de sa gifle. La secrétaire a détourné les yeux, feignant de ne pas remarquer mon visage enflé. Combien de fois avait-elle vu cela auparavant ? Combien d'autres femmes étaient sorties de ce bureau avec des bleus ?

Tandis que j'attendais l'ascenseur, une femme passa devant moi d'un pas assuré en direction du bureau de mon père. Elle portait une robe rouge moulante qui couvrait à peine ses cuisses et des talons aiguilles de quinze centimètres qui claquaient bruyamment contre le sol en marbre. Son parfum — bon marché et entêtant — flottait dans l'air.

La secrétaire la fit entrer sans poser de questions.

Je montai dans l'ascenseur, l'esprit en ébullition. Le timing était trop parfait pour l'ignorer. Mon père avait clairement une nouvelle maîtresse — et je savais exactement comment utiliser cette information.

Une fois en sécurité dans ma voiture, je sortis mon téléphone et appelai Vera.