Elara était assise sur le rebord ensoleillé de la fenêtre, tournant les pages de son roman sans en absorber les mots. Sa convalescence avait été lente mais régulière. Physiquement, elle se sentait plus forte, mais son esprit restait embrumé de pensées qui tournaient comme des vautours persistants.
Eleanor Thorne entra précipitamment dans la pièce, le visage crispé d'irritation. « Ce petit-fils ! Savez-vous ce qu'il fait en ce dimanche après-midi parfaitement agréable ? »
Elara marqua sa page dans le livre. « Il travaille dans son bureau, je suppose ? »
« Avec Vivienne ! » La voix d'Eleanor portait une note de dégoût. « Un projet qu'ils doivent absolument terminer aujourd'hui, apparemment. Comme si les week-ends ne signifiaient rien. »
« C'est important pour lui, » répondit calmement Elara, masquant la douleur familière qui accompagnait toute mention de Vivienne.