chapitre 1.

Coucou, ceci est ma toute première dark romance, au début j'ignorais ce que je voulais écrire réellement, j'étais perdue dans le milieu d'écriture, ne sachant pas quel monde m'attirait le plus dans les romans.. Alors mon choix s'est porté volontaire sur celui des écrits Maniac l'obscurité.

Dark romance.

 Ta plus grande souffrance a commencé le jour où tu lui a vue sans son masque.

 Il ne te laissera jamais partir, tu n'aurais pas dû voir qui se cachait derrière son visage.

 

 Il te garde pour te tuer à petit feu.

 PDV SOPHIA.

 Citation : le monde avance sans moi.

Los angel, quartier bas , immeuble.

 Studio :

J’étais assise à mon bureau, mordillant mon stylo, concentrée sur mes devoirs. Dans un coin de ma tête, une pensée revenait sans cesse : comment allais-je faire pour trouver rapidement un job et payer mes frais universitaires ? La pièce était plongée dans le noir, à l’exception de la lampe de lecture qui éclairait mon espace de travail.

La porte s’ouvrit soudainement et la lumière s’alluma. Je tournai légèrement la tête. C’était Laura, ma colocataire. Un sourire fatigué aux lèvres, elle jeta son petit sac Louis Vuitton sur son lit. Le sac rebondit sur le matelas, et deux liasses de billets en glissèrent. Elle retira ses talons sans un mot.

— Mon Dieu, où as-tu trouvé tout ça ? murmurai-je, choquée.

Laura haussa les épaules, aperçut les billets, puis referma doucement la porte, un sourire en coin.

— Trouvé ? Elle ricana. On me l’a offert.

— Offert ?

— Ouais. MDR.

Elle posa ses talons dans le coin où elle rangeait ses chaussures, revint s’allonger sur son lit et leva les liasses devant son visage.

— Ce mec, je ne vais pas le lâcher. Il est blindé. Première fois qu’on se voit, et il me file tout ça. Juste comme ça.

— Attends, tu t’es remise avec Tony ? C’est lui qui t’a donné tout ce fric ?

— Tony ? Laisse tomber ce radin ! Non, j’ai trouvé mieux. Un gars qui s’en fout de cramer son argent. Pas comme ce pingre de Tony.

— Wow... lâchai-je.

— Mais bref. Je ne pensais pas te trouver réveillée à cette heure-là.

— J’ai un devoir à rendre, j’essaie de le finir. Ça fait un moment que je galère dessus.

— Bon, je vais prendre une douche, enfiler une robe de nuit et filer au lit.

Elle rangea les billets dans son sac et entra dans la salle de bain.

Notre studio était minuscule. Une pièce, une salle de bain, un coin cuisine symbolique. C’était Laura qui l’avait trouvé en premier. Puis un jour, elle posta une annonce en ligne cherchant une colocataire. Sur des dizaines de messages, le mien fut celui qu’elle choisit. Comme quoi, parfois, la chance me sourit.

Mais c’est rare. J’ai toujours eu une vie de malchance. Mes parents sont morts quand j’étais jeune. Mon premier petit ami s’est suicidé après une longue dépression. Je n’ai rien vu venir. Sa mort m’a brisée. Et ma meilleure amie de l’époque est partie vivre en Californie. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles.

J’ai été élevée par ma grand-mère. Mes parents n’ont pas laissé que moi derrière : il y avait aussi ma petite sœur, Kath. Elle a quinze ans maintenant, elle était en CE1 à leur mort. Elle n’a presque aucun souvenir d’eux. Contrairement à moi. Elle les connaît à travers des photos. Nous sommes franco-américaines. Maman était française, papa américain. Quand je peux, je vais les voir, elle et Mamie Mona.

J’éteignis la lampe de bureau, attrapai mon portable, refermai mon bouquin et me laissai tomber sur mon lit. Je scrollais les sites d’offres d’emploi.

Je devais payer mes études. Mon loyer. Et je venais de me faire virer de la librairie où je bossais le soir. Une simple erreur d’étiquetage. La propriétaire, une vraie rabat-joie, m’a mise à la porte sur-le-champ, après cinq mois de travail régulier. Voilà une semaine que je cherche un nouveau boulot. Rien. Et le délai pour payer mes frais d’université fond comme neige au soleil.

Laura sortit enfin de la salle de bain, serviette autour du corps, pyjama en main. Elle se laissa tomber sur son lit avec un soupir de soulagement, attrapa son téléphone.

— Hein ? Il m’invite à une soirée demain ?

Je lui lançai un regard interrogateur.

— Une soirée dans une villa ? Non mais sérieux. Bien sûr que j’y vais ! Il pense que je vais refuser ou quoi ?

Elle se tourna vers moi.

— Sophia, tu viens avec moi demain soir ! Mon nouveau mec doit te rencontrer., tu pourrais y croiser quelqu’un d’intéressant.

— Tu sais très bien que je déteste les soirées. Et j’ai pas la tête à penser à des mecs. J’ai d’autres priorités.

Je continuai à faire défiler les annonces sur mon écran.

— Okay, calme ton cœur, souffla-t-elle. Mais s’il te plaît, viens avec moi. Juste pour m’accompagner. Une villa, Sophia ! Imagine les photos qu’on pourrait prendre !

— Désolée, Laura, je ne veux pas y aller.

— Sophia. Sophia.

Elle répétait mon nom encore et encore.

— Ok, d’accord ! soupirai-je. Je viendrai avec toi demain. Mais laisse-moi tranquille maintenant, il fait nuit.

— T’en es sûre ?

— Oui. Maintenant, je peux me concentrer ?

— Ouais, MDR.

Elle enfila sa robe de nuit, pendant que je fixais mon écran, découragée. Toujours aucune offre.

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 PDV DEMON.

 Citation : un jour viendra où les proies deviendront des prédateurs et les prédateurs deviendront des proies.

Manoir :

 

Allongé sur mon lit avec un masque au visage, une bouteille de whisky à moitié vide dans une main, une clope dans l’autre. La fumée flottait dans l’air lourd de la chambre.

Carter entra sans frapper. Il jeta une enveloppe qui atterrit sur mon torse. Je soufflai un nuage de fumée et levai les yeux vers lui.

— Démon ! Pendant que tu t’enfiles des verres, l’autre organise une putain de soirée dans sa villa. Évidemment, on n’est pas invités. Tous les enfoirés de la ville vont s’y ramener. C’est peut-être le moment idéal pour l’éliminer, tu crois pas ?

Demon. C’est comme ça qu’ils aiment tous m'appeler.

Un homme russe, recherché par Interpol. Trafiquant d’armes, de drogues et d’organes. Fugitif international.

 Présentation de démon :

Nom et prénom : inconnus

Âge : vingt-quatre ans

Nationalité : Russe

Dossier Interpol : vide mais recherché internationalement, aucun nom ni visage connu sauf le surnom "Démon Russe "

Humanité : -0 d'humanité

Fortune : Venant du cartel hérité de son grand-père qu'il a éliminé de ses propres mains à seulement 16 ans. Sur l'ordre de ce dernier.

Parents : non connus. Élevé par son grand-père.

Résumé de demon : psychopathe, détraqué, trafiquant, terroriste, cruel. Homme sans cœur. Bête sanguinaire.. Regard vide.

derrière mon masque,

mon regard était aussi froid que les cendres d’un cœur suite à cette belle annonce

— Une soirée se prépare... Ils n'ont pas pu consulter la météo, bien dommage, parce que aux infos ils ont qu'une pluie de sang aurait lieu.