POV D'ARIA
Le ton d'Agatha était bas, menaçant, empreint de cette autorité devant laquelle elle s'attendait à ce que tout le monde s'incline. Elle avait toujours eu cette façon d'être, cette emprise de fer sur chaque pièce dans laquelle elle entrait. Et pendant des années, j'avais été l'une de celles qui tremblaient, qui baissaient la tête et acceptaient tout le mépris ou le dédain qu'elle me jetait.
Mais plus maintenant.
L'ancienne moi—cette femme qui avait été l'épouse obéissante de Dante, marchant sur des œufs autour de sa famille, ployant sous leurs attentes—avait disparu. Je n'étais plus cette femme, et je n'allais pas laisser Agatha me traiter comme si j'étais... un... un déchet.
Je sentais l'intensité de son regard, tranchant comme des poignards, peser sur moi, essayant de me forcer à la soumission. Mais je tenais bon.
J'en avais assez d'être le paillasson, assez de laisser la famille de Dante me marcher dessus.