POV DE KEIRAN
C'était un matin lumineux et frais, et l'air sentait légèrement le pin et la terre. Je me souviens de marcher vers mon cours, mon sac pendant d'une épaule, sentant le rythme régulier de mes bottes crissant sur le gravier.
L'école de médecine n'était pas seulement une poursuite—c'était ma passion. Mes parents m'avaient toujours encouragé, leur confiance en mon potentiel aussi constante qu'un battement de cœur.
« La médecine t'enseignera la discipline, » disait souvent mon père, sa voix profonde emplie de fierté. « Elle t'aidera à mieux comprendre ton peuple, à prendre soin d'eux et à les guider. »
Je souris à ce souvenir en entrant dans l'amphithéâtre ce jour-là, l'odeur du café et de l'encre flottant dans l'air. La salle était remplie d'un léger bourdonnement de conversations, du bruit des cahiers qu'on feuilletait et des stylos qu'on cliquait.
C'était juste une journée ordinaire—du moins, c'est ce que je pensais.