Chapitre 167

POV DE KIERAN

Quand Aria quitta la pièce et que la porte se referma doucement derrière elle, un silence inquiétant s'installa. Ce genre de silence qui pèse sur votre poitrine, rendant la respiration difficile.

Pendant un moment, je ne bougeai pas. Je ne pouvais pas.

Mes mains étaient fermement serrées le long de mon corps, ma respiration superficielle tandis que je fixais le sol.

C'était ma première vraie confrontation avec le professeur en trois ans. Trois ans de fuite. Trois ans à me cacher. Et maintenant, il était là, debout devant moi, l'homme qui avait autrefois été une constante dans ma vie—un enseignant, un mentor, quelqu'un en qui j'avais confiance.

« Kieran », dit-il doucement. « Comment vas-tu ? Est-ce que ça va ? »