À ce moment-là, Cora n'a pas cillé. Elle n'a pas bégayé. Elle n'a pas tressailli. Elle avait assez supporté l'arrogance de Samuel, et maintenant il était temps qu'il entende la vérité—celle qui blesse plus profondément que la flatterie ne le pourrait jamais.
« Tu devrais être reconnaissant, » dit-elle froidement, chaque mot délibéré, comme une lame qu'on sort de son fourreau. « Pour une fois dans ta vie, montre un peu de gratitude, bon sang. »
Immédiatement, les sourcils de Samuel se froncèrent. Il ouvrit la bouche, mais Cora leva une main, non pas pour l'arrêter, mais pour le trancher net.
« Reconnaissant que des gens aient cru en toi quand tu n'étais rien. Reconnaissant que cette entreprise t'ait porté, protégé ton image, nettoyé tes dégâts, payé tes factures, investi des millions pour te faire passer pour une star—parce que sans tout ça, Samuel, tu n'aurais même pas une chaise pour t'asseoir, et encore moins la fierté de venir ici pour imposer ton autorité. »