Plans de vente

Michel découvrit qu'une seule pièce d'or équivalait à 1 000 pièces d'argent, et chaque pièce d'argent valait 1 000 pièces de bronze.

Pour mettre en contexte, les servantes comme Castelle et Beretta gagnaient environ une pièce d'or par mois, ce qui était considéré comme un salaire très généreux dans ce monde. La plupart des gens ne vivaient qu'avec des pièces d'argent et de bronze, donc même posséder une seule pièce d'or pouvait être considéré comme très riche.

Le meilleur dans tout cela, c'était que les ingrédients nécessaires à la fabrication du savon ne coûtaient que quelques centaines de pièces de bronze. Les marges bénéficiaires étaient énormes !

« Je vois. Merci de me l'avoir dit. Si je devais vendre cela au marché, serait-ce toi qui livrerais les marchandises ? » demanda Michel.

Les yeux de Castelle s'illuminèrent à la demande de Michel. « Bien sûr, jeune maître ! Ce serait un honneur. Tant que nous vendons le savon à ces dames, je suis certaine que sa réputation se répandrait comme une traînée de poudre. »

Michel acquiesça. Castelle décrivait ces femmes comme le genre de personnes qui aimaient étaler leur richesse. Une fois que d'autres commenceraient à remarquer qu'elles utilisaient son savon, beaucoup de gens les envieraient immédiatement.

Dans ce monde, ces dames étaient comme la version primitive des influenceurs de son monde d'origine.

« Prends quelques-unes des autres servantes avec toi et achète plus d'ingrédients pour le savon. Oh, et achète aussi d'autres fleurs exotiques et huiles », ordonna-t-il.

S'il allait commercialiser son savon, Michel décida qu'il pourrait aussi bien proposer différentes variantes de savon et de shampooing — après tout, tout le monde n'aimait pas le parfum floral.

Castelle hocha la tête avec enthousiasme et sortit de la chambre de Michel, une passion brûlante dans les yeux.

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Maintenant qu'il était tout seul dans sa chambre, Michel porta son attention sur un unique engrenage dans ses mains.

En utilisant son sort de 2 étoiles, [Pliage de Métal], le plus petit engrenage qu'il pouvait créer faisait encore la taille de la paume d'un adulte et était bien trop grand pour créer les montres-bracelets et les montres de poche qu'il envisageait.

Je suppose que je vais devoir me contenter d'une grande horloge pour l'instant... ChatJK1, peux-tu m'expliquer en détail comment fonctionnait la version primitive d'une horloge mécanique ?

[Certainement. Les horloges mécaniques fonctionnent en utilisant une combinaison d'engrenages et de poids pour maintenir un mouvement constant, ce qui leur permet de garder l'heure précise...]

Michel s'allongea sur son lit tandis que les informations inondaient son cerveau. Les connaissances mécaniques nécessaires à la création d'une horloge étaient bien plus compliquées qu'il ne l'avait anticipé et trop complexes pour qu'il les apprenne instantanément.

Il passa toute la nuit à traiter ces informations jusqu'à ce qu'enfin, il comprenne le concept avec la même maîtrise qu'un ingénieur.

Il était tellement excité par ce projet qu'il ne pouvait presque pas dormir.

Pour se fatiguer, Michel médita et poussa sa collecte de mana au-delà de ses limites habituelles. L'effort finit par l'épuiser, lui permettant enfin de s'endormir.

Pendant tout ce temps, même en poursuivant ses projets, il n'avait jamais négligé de développer les pierres de mana dans son corps.

À présent, les quatre roches élémentaires principales près de son abdomen avaient atteint la taille de petits glands. Il estimait que la quantité de mana stockée dans ces petites pierres était suffisante pour lui permettre de lancer des sorts de niveau 1 continuellement pendant 10 minutes sans se fatiguer.

ChatJK1, peux-tu me dire comment mon mana se compare à celui d'autres mages ?

[Je suis désolé, je manque de données suffisantes pour fournir une comparaison précise.]

C'était l'un des inconvénients de garder sa magie secrète — il n'avait pas de tuteur pour le guider sur les bases de la magie.

Puisqu'il n'était pas censé connaître la magie, il n'était pas censé poser de questions à leur sujet.

Cela le laissait avec une compréhension très superficielle de la magie et de son fonctionnement réel.

Il voulait en savoir beaucoup plus. Il voulait apprendre d'autres sorts, il voulait savoir s'il existait d'autres éléments que les quatre principaux, et il voulait connaître la différence entre les classements par étoiles des sorts.

Je vais devoir révéler mes capacités magiques à mes parents à un moment donné. Quand ils reviendront, je dirai la vérité et j'expliquerai que j'ai créé le système de plomberie en utilisant ma magie.

Sa motivation pour faire cela était de pouvoir justifier d'en apprendre davantage sur la magie de manière plus appropriée. Connaissant son père, il ne perdrait pas de temps et ordonnerait immédiatement à un tuteur de lui enseigner tout ce qu'il devait savoir.

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Le lendemain, Michel commença à travailler sur la création des premiers composants de son projet d'horloge.

Comme les engrenages nécessitaient une extrême précision, il ne pouvait pas se permettre de se précipiter — une seule erreur et l'horloge entière serait inutile.

Entre-temps, il assigna plusieurs servantes pour l'aider à créer le savon et le shampooing qu'il allait vendre au marché.

Bien sûr, il suivit immédiatement les méthodes modernes, mettant en place une version primitive d'une usine.

Un groupe de servantes était chargé de mélanger les ingrédients principaux en les réduisant en poudre fine. Un autre groupe était chargé de les mélanger avec de l'eau. Puis, il créa également plus de moules pour le savon, où un troisième groupe de servantes versait soigneusement le mélange dans des moules pour façonner le savon en rectangles parfaits.

Les servantes étaient impatientes de participer à ce projet, surtout après que Michel leur eut promis qu'elles pourraient prendre leur propre réserve de savon et de shampooing à la fin de la journée.

Et bien que Michel ait dit qu'il leur offrirait quelques pièces en compensation pour leur travail, les servantes refusèrent immédiatement.

« Ce n'est pas nécessaire, jeune maître ! » insista l'une d'entre elles. « En premier lieu, nous sommes engagées pour vous aider dans tous les aspects de votre vie. Et nous sommes toujours incroyablement reconnaissantes pour le système de plomberie que vous nous avez offert — il a changé nos vies. C'est un honneur pour nous de faire ce travail ! »

« Laissez-les faire, jeune maître », conseilla Beretta. « Vous ne savez pas à quel point les servantes sont reconnaissantes pour vos inventions. Si vous les payez, vous leur enlèveriez la chance de montrer leur gratitude. »

Michel était incroyablement ému par leur dévouement, mais il n'aimait pas l'idée du travail non rémunéré.

Il vivait dans un monde où un travail convenable méritait d'être compensé. Donc, si elles n'allaient pas accepter d'argent, Michel les comblerait simplement avec plus d'inventions modernes pour leur confort à l'avenir.