Chapitre 370. Celui qui a été laissé pour compte

"Je te déteste."

Les mots furent prononcés avec du venin dans la langue et une douleur dans le cœur. Mais ce n'était pas une fausse accusation. Zein détestait son père. Il ne voyait pas la nécessité de mentir à son cœur, ni à l'homme qu'il voyait pour la première et la dernière fois.

Au contraire, cela le poussait à être le plus véridique que possible.

"Pendant si longtemps, je t'ai détesté," Zein serrait le cadre froid du brancard, se remémorant toute la haine qu'il avait conservée, les malédictions qu'il avait lancées, chaque fois qu'il pensait à l'homme qu'il était censé appeler son père.

L'homme qu'il n'a jamais connu, l'homme qu'il n'a jamais vu. Un méchant sans visage sur qui il avait basé sa haine d'une relation.

Du moins, jusqu'à ce qu'il puisse mettre un visage sur ce méchant.