rêve et je réalise

Après avoir partagé un repas simple mais chaleureux avec ces enfants, tous se dirigèrent chez Sabrina.

"Allez, les enfants, filez jouer, dit Cécile d’une voix douce"

Quelques minutes plus tard, alors qu’elle venait de relater les événements de la veille, Sabrina s’immobilisa brusquement.

" Quoiiiiiiii ?! s’écria-t-elle, les yeux écarquillés, avant de faire les cent pas dans le salon comme un fauve en cage."

" Calme-toi, je t’en prie…"

" Me calmer ? Tu es sérieuse ? Tu veux vraiment que je garde mon sang-froid après ce que tu viens de me dire ? Tu as donné toutes mes économies à un inconnu ! Tu es devenue folle ou quoi ?!" hurla-t-elle, ses mains agrippant ses cheveux comme si elle voulait les arracher de colère.

Cécile, consciente de sa faute, baissa les yeux. Elle attendit que la tempête passe, puis murmura :

" Qu’aurais-tu voulu que je fasse ? Le laisser mourir ?"

"Tu aurais pu appeler la radio, les services sociaux,la gendarmerie , n’importe qui ! Mais laisser mes économies en dehor de tous sa ", s’exclama Sabrina, avant de s’effondrer dans un coin du salon, le regard vidé de toute énergie.

Cécile ne trouva rien à répondre. Elle se contenta de l'observer, le cœur lourd.

"Je prierai pour qu’il survive, reprit Sabrina d’une voix plus calme. Pas par pitié. Non. Parce que même la mort devra me rendre des comptes s'il meur . Même l’au-delà a des créanciers."

Cécile, rongée par la culpabilité, tenta maladroitement de lui offrir un peu de réconfort.

Une fois la tension retombée, elle demanda doucement :

" Tu peux garder les enfants un instant ? Je dois retourner à l’hôpital."

Sabrina lui lança un regard méfiant, puis acquiesça à contrecœur.

"D’accord, vas-y. Mais fais vite. Qu’il ne profite pas de notre absence pour fuir avec notre argent."

*Cécile : J’aurais aimé qu’elle m’accompagne… Mais dans l’état où elle est, elle serait capable de lui arracher un organe pour le revendre, pensa-t-elle en soupirant.

Un peu plus tard, Cécile était déjà à l’hôpital. Elle poussa lentement la porte de la chambre. L’homme était là, endormi. Elle s’approcha sur la pointe des pieds.

*Cécile : Il faisait nuit, ce jour-là. Je n’avais pas vu clairement son visage… Mais si non… Il est plutôt beau le genre que l on ne voir que dans les films. .

Elle tendit la main, effleura son front, puis écarta doucement une mèche de cheveux qui retombait sur ses traits paisibles.

Cécile le regarda attentivement pendant un long moment.

*Cécile : "J’espère qu’il se réveillera bientôt et qu’il pourra me rembourser l'argent."

.Elle était plantée devant le lit, perdue dans ses pensées, n’attendant pas l’infirmière qui venait d’entrer, ce qui lui fit sursauter.

"Comment il va ?"

"L’opération s’est bien passée. On ne peut qu’attendre qu’il se réveille," dit l’infirmière.

"Et sa famille ? Est-elle déjà venue lui rendre visite ?"

"À ma connaissance, non."

Cécile ne dit plus un seul mot et resta assise , regardant juste l’infirmière s’occuper de l’inconnu qu’elle avait sauvé. La nuit tomba et elle rentra chez elle.

Sa vie continuait comme avant avec juste une légère modification : elle rendait constamment visite à l’homme pour lui parler, même s’il ne répondait pas. Les docteurs l’avaient recommandé et disaient que ça aiderait à son rétablissement. Elle fit cela pendant six jours, et le septième jour, pendant que Cécile lui racontait une de ses anecdotes avec son premier amour et sa déception…

"Ça a l’air très intéressant, cet homme ne connaît pas ce qu’il a perdu," dit l'homme en ouvrant les yeux.

Cécile, surprise, fut effrayée et cria avant de se calmer et de courir appeler le docteur.

Le docteur entra dans la salle avec quelques infirmières et commença à l’examiner. Il lui posa plusieurs questions. Cécile se tenait juste derrière, regardant simplement.

"Pouvez-vous bouger les pieds ?"

"Oui."

"Avez-vous mal quelque part ?" demanda le docteur.

"Non, pas vraiment."

"D’accord, mais nous ferons encore quelques examens supplémentaires pour nous rassurer."

"Pourrais-je savoir ce que je fais ici ?"

Une des infirmières s’approcha.

"Vous avez eu un accident de voiture. Vos informations personnelles ont été perdues et vous avez été inconscient pendant plusieurs jours, huit jours exactement," répondit une infirmière.

"Quoi ? Y a-t-il un membre de ma famille ?"

"À ce sujet, vous étiez inconscient et nous n’avons pas pu les joindre. Nous avons besoin de votre nom et des coordonnées de votre famille."

Le jeune homme resta un moment sans rien dit et observa autour de lui avant de décrocher un mots

"Je me nomme Djaidelle Mitsch. Pour ma famille, ce n’est pas nécessaire de les contacter."

Le docteur, qui était sur le point de sortir, s’arrêta et se retourna pour demander : "Mitsch ! Êtes-vous membre de la famille Mitsch ?"

Djaidelle ne répondit pas, il le regarda juste. Le docteur n’insista pas et sortit.

"Pour les frais d’hospitalisation, je m’en chargerai moi-même."

"Ne vous inquiétez pas trop, cette femme a déjà payé une bonne partie et pour tout vous dir sans elle vous seriez déjà mort deux fois ," déclare une des infirmières en regardant Cécile avant de sortir.

Djaidelle se tourna et la regarda sans dire un mots

*Djaidelle : "Juste en observant ses mains et sa façon de se vêtir, je peux déjà me faire une idée de son mode de vie, comment a t'elle fait ??."

Djaidelle se leva et avança vers elle.

Cécile l’observa.

Cécile : "Maintenant qu’il est debout, il est vraiment grand."

"Si je comprends bien, je te dois la vie," dit Djaidelle en avançant vers Cécile.

"On peut dire, mais ne t’inquiète pas, on sera quittes lorsque tu m’auras remboursée," dit Cécile.

Djaidelle la regarda et commença à sourire. "Tu connais qui je suis ?"

"Pour dire vrai, ça ne m’intéresse pas. Rembourse-moi, juste."

*Djaidelle : "Qu’est-ce que je pourrais bien faire pour la remercier ?"

"Pense tu vraiment que ma vie n'a que si peut de valeur ??" Repris Djaidelle

Toujour entrain de l'observer

*Cécile "qu'est-ce qu'il peut bien raconte??

"Tu ne connais même pas combien a coûter l opération " déclara Cécile

"Et sa ne m interesse pas "repris Djaidelle a

Il continua à se rapprocher d’elle tout doucement,arriver à une distance tourjour raisonnable

"Je me nomme Djaidelle Mitsch, membre de la famille Mitsch, et pour m’avoir sauvé la vie, je t’accorde trois vœux. Je t’offrirai tout ce que les hommes peuvent posséder ici-bas et ce que d'autres ne rêveraient même pas posséder ."dit Djaidelle avec un ton des plus arrogant et sérieux