Z CHAPTER 22 : DÉCLARATION DE GUERRE 4/4

"Putain de merde… C'est le spécimen qu'on a perdu." s'exclama un technicien, les yeux écarquillés.

Un silence pesant tomba sur la salle.

Le zombie spécial, celui qui avait disparu après la première vague d'attaques, était là.

Gabriela fronça les sourcils.

— "Qui est cet homme ?" demanda-t-elle d'un ton froid.

Personne ne répondit. Personne ne savait.

Elle serra les poings, puis envoya un message d'urgence à son équipe de sécurité. Peu importe ce qui se passait dehors, elle ne prendrait pas de risques.

Retour à l'Extérieur – Sol et Léna

Devant l'entrée du bunker, Léna regardait le bâtiment d'un air pensif. Elle pouvait sentir la tension à l'intérieur, la peur de ceux qui avaient jadis été ses amis.

À côté d'elle, Sol observait la structure avec un sourire amusé, les mains dans les poches.

— "Un endroit bien protégé." commenta-t-il. "Mais rien n'est éternel, pas vrai ?"

Léna hocha la tête, mais ses traits restaient sombres.

— "Je veux qu'ils comprennent." souffla-t-elle. "Qu'ils ressentent… ce que j'ai ressenti quand ils m'ont laissée mourir."

Sa voix tremblait légèrement, un mélange de rage et de douleur.

Sol haussa un sourcil, intrigué.

— "Et ensuite ?"

Léna détourna le regard.

— "Ensuite ?" Elle serra les poings. "Je veux qu'ils payent."

Elle releva la tête, son regard illuminé d'une lueur froide et déterminée.

Sol sourit, amusé par cette haine grandissante.

— "Alors, allons leur donner une leçon."

Il leva légèrement la main, et derrière eux, le zombie spécial poussa un grognement sinistre.

L'heure était venue.

Le Message de Gabriela

Le bunker, bien que luxueux, était devenu une prison dorée pour ceux qui y vivaient. L'apparition de Léna et de son mystérieux allié avait ravivé des peurs enfouies.

Mais Gabriela Sanchez, elle, ne comptait pas rester passive.

Installée dans la salle de contrôle, les yeux rivés sur les écrans, elle envoya un message crypté à sa fille.

> Gabriela : "Rejoignez-moi immédiatement dans la salle de contrôle. Vous devez voir ça de vos propres yeux."

Amber, qui était en pleine discussion avec son groupe, sentit son téléphone vibrer.

Lorsqu'elle lut le message, son expression changea.

— "On doit aller voir ma mère. Maintenant." dit-elle d'un ton sec.

— "Qu'est-ce qui se passe ?" demanda Liam, intrigué.

— "Si elle nous appelle, c'est que ça doit être sérieux." ajouta Loïs, tout en rangeant sa tablette.

Sans poser plus de questions, le groupe suivit Amber, se dirigeant vers la salle de contrôle.

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L'Arrivée dans la Salle de Contrôle

Lorsque les jeunes entrèrent dans la salle, ils furent immédiatement frappés par l'atmosphère lourde qui y régnait. Les écrans de surveillance affichaient la scène qui se déroulait à l'extérieur.

Gabriela, debout devant les moniteurs, ne détourna pas le regard en entendant les jeunes arriver.

— "Regardez bien. Ce que vous allez voir risque de changer votre perception de cette apocalypse."

Sur l'écran principal, l'équipe de sécurité qu'elle avait envoyée était positionnée stratégiquement devant l'entrée du bunker. Dix hommes, lourdement armés, se tenaient en formation, armes levées.

Leur adversaire ?

Le zombie spécial.

Une abomination massive, plus grande et plus imposante que les autres, avec une peau marbrée de noir et d'or, des yeux luisants d'un éclat cruel.

Léna et Sol se tenaient en retrait, silencieux, observant comme des spectateurs privilégiés.

— "Ils vont le détruire en quelques secondes." déclara Gary, confiant, les bras croisés.

— "On verra bien." murmura Véra, plus prudente.

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Le Combat – Une Erreur Fatale

Le commandant de l'équipe de sécurité fit un geste et les soldats ouvrirent le feu simultanément.

Le bruit assourdissant des rafales de balles remplit les haut-parleurs de la salle de contrôle.

Les balles touchèrent leur cible.

Mais le zombie ne bougea pas.

Pas un pas en arrière, pas un grognement de douleur.

Sur l'écran, ils virent les projectiles s'écraser contre sa peau… et ne laisser aucune marque visible.

Un frisson parcourut toute la salle de contrôle.

— "C'est… impossible." lâcha Liam, la voix tremblante.

— "Merde." souffla Amber, les yeux écarquillés.

Puis, le monstre bougea.

D'un bond surhumain, il traversa la distance qui le séparait des soldats en une fraction de seconde.

Le premier soldat n'eut même pas le temps de réagir.

D'un coup de poing aussi rapide que violent, sa poitrine explosa, projetant son corps contre un mur avec une force inhumaine.

Le sang éclaboussa le sol.

— "PUTAIN, IL A LITTÉRALEMENT ÉCLATÉ SON CORPS !" hurla Véra, horrifiée.

La panique gagna les soldats, mais le monstre ne leur laissa pas une seconde de répit.

Il attrapa l'un d'eux par la tête et, dans un bruit écœurant de craquement d'os, la lui broya d'une seule main.

Les autres ouvrirent le feu à bout portant, désespérés, mais rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

Un soldat tenta de fuir, mais le zombie le rattrapa instantanément, lui arrachant un bras avant de le piétiner au sol, réduisant son corps en une bouillie sanguinolente.

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L'Impuissance – La Défaite Totale

Dans la salle de contrôle, un silence d'horreur s'installa.

Les écrans montraient un massacre sans nom.

En moins d'une minute, l'élite de la sécurité du bunker avait été annihilée.

Le dernier soldat en vie, à genoux, tentait de supplier, les mains levées.

Le zombie ne montra aucune pitié.

Sa main griffue se referma sur son crâne… et d'un coup sec, il l'arracha du reste du corps, le jetant négligemment sur le côté.

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Réactions dans la Salle de Contrôle

Le silence était assourdissant.

Les écrans de surveillance affichaient encore les cadavres méconnaissables des soldats, leurs corps déchiquetés, écrasés, éclatés.

Personne ne savait quoi dire.

Mais tout le monde comprenait.

Les mots de Léna, lorsqu'elle était venue les voir, résonnaient désormais dans leurs esprits.

> "Le vent tourne. Votre semblant de sécurité ne durera pas."

Ils n'avaient pas voulu y croire.

Ils s'étaient convaincus que Léna bluffait, qu'elle était juste en colère…

Mais elle savait.

Elle avait vu ce que personne ici n'avait encore affronté.

Elle leur avait laissé une chance de comprendre…

Et ils n'avaient pas écouté.

Amber, d'ordinaire si confiante et manipulatrice, serra les poings, le regard rivé sur les écrans, où le zombie se redressait lentement, le sol couvert de sang sous ses pieds.

— "Elle avait raison…" murmura-t-elle, les dents serrées.

Loïs, d'habitude si froide, se recula contre le mur, les jambes tremblantes.

— "Putain, mais c'est quoi ce monstre… ?" lâcha-t-elle, incapable de cacher sa peur.

Gary, qui se moquait toujours des autres, était pâle comme un cadavre.

Liam, narcissique et imbu de lui-même, se regarda inconsciemment dans le reflet de l'écran noir… comme pour s'assurer qu'il était encore entier, que ce carnage ne le concernait pas directement.

Mais il savait que ce n'était qu'une question de temps.