運命の高まる影響
[ unmei no takamaru eikyou ]
⟩⟩⟩ IMPACT CROISSANT DU DESTIN ⟨⟨⟨
Chapitre 02 : Mon ami
L'être majestueux (l'entité) se tenait devant eux, d'une taille si imposante qu'il semblait toucher le ciel. Vêtu d'un long manteau à capuche rouge qui dissimulait son visage, il imposait le respect.
Les anciens du groupe sourire Impact of Fate arboraient un machiavélique, ayant reconnu la scène qui se déroulait devant leurs yeux, tandis que les nouveaux arrivants ne manifestaient qu'une peur profonde sur leurs visages.
L'être majestueux avait retiré sa cagoule, révélant ainsi son visage à tous. Il s'agissait d'une femme, d'une intelligence artificielle d'un réalisme saisissant, doté d'une beauté divine et d'une longue chevelure noire.
— Bonjour cher Fantasy One, Je me nomme Izanami, déesse créatrice et protectrice de cet univers, Fantasy World Zero. J'ai façonné ce monde dans le mais que les humains, elfes et créatures hybrides puissent vivre en harmonie. Cependant, il est important de noter que la lumière de la création a également engendré l'existence des ténèbres de la destruction.
Aujourd'hui, la paix mondiale est en danger, les ténèbres continuent de s'étendre face à la lumière, et je me trouve dans l'impossibilité d'agir directement pour préserver le monde que j'ai façonné. C'est pourquoi je me tourne vers vous, mes enfants, les Fantasy One. Vous êtes les seuls capables de vaincre les ténèbres et de protéger nos mondes des forces du mal. À présent, je vous accorde mes pouvoirs afin que vous puissiez affronter et triompher du mal. Ainsi s'exprime la divinité, ouvrant grand ses bras.
Le ciel s'illuminait d'une lumière dorée divine, tandis que de nombreuses paillettes tombaient en cascade. Ce phénomène se produisait simultanément dans tous les colisées du palier 0, point de départ du jeu. C'est à cet instant que les compétences de l'ensemble des joueurs se débloquaient. Gabriel, quant à lui, était dans l'incrédulité, persuadé d'avoir commis une erreur et se sentait quelque peu absent.
— Celui ou celle qui parviendra à atteindre le niveau ultime, le niveau 10, se verra conféré toute la puissance de la création et de la destruction que je détiens. ajoute la divinité avant de disparaître dans une myriade de paillettes scintillantes.
Arthur, de son côté, était allé rassembler toutes les armes contenues dans les tonneaux susceptibles de leur être utiles. À son retour, il découvrit que Gabriel avait perdu connaissance. Il sourit en le voyant et décide du porter sur son dos.
— Décidément, Izanagi, tu me ressembles énormément... Je crains que l'histoire ne se répète. Si cela devait arriver, je souhaiterais de tout cœur que tu ne suives pas le même chemin que moi et que tu ne vives pas dans les regrets. Il s'exprimait en marchant, tandis que des souvenirs de l'impact du destin refaisaient surface.
La nuit était tombée dans le jeu. Izanagi (Gabriel) venait de se réveiller et ne se souvenait pas comment il était arrivé dans la grotte. C'est à ce moment qu'il aperçut Arthur entrer, portant des bûches dans les bras.
— Dans une situation comme celle-ci, Izanagi, on ne perd pas connaissance. Imaginez si le calvaire d'Impact of Fate se reproduisait ; ils t'auraient éliminé sans hésitation. Et si, de mon côté, je n'avais eu d'autre intention que de te tuer, que ferais-tu ? As-tu au moins songé à ta famille ? Je l'exige.
À cet instant, je pris conscience de la chance que j'avais eu de le rencontrer. Dans le cas contraire, je serais déjà mort. Cependant, je n'arrive pas à comprendre pourquoi il avait choisi de m'aider.
— Pourquoi ne m'as-tu pas abandonné ? Qu'ai-je fait pour mériter ton aide et ta bienveillance ? lui exigeai-je, le cœur lourd.
Mes sentiments étaient troublés ; une voix au plus profond de moi criait : « Dis-moi la vérité », tandis qu'une autre me murmure que, finalement, cela n'avait pas tant d'importance.
— Tu sais, Izanagi, il n'est pas nécessaire d'avoir des raisons pour venir en aide à autrui. L'aide véritable se fait de manière désintéressée. Ceux qui ont des raisons d'aider attendent souvent quelque chose en retour, me répond-il.
À ce moment-là, mon monde s'est éclairé. C'était la première personne à me parler avec une telle sincérité, sans peser ses mots. Pourtant, son regard était empreint de regrets qui le dévoraient de l'intérieur.
— En te voyant, je ne peux m'empêcher de penser à la personne que j'étais autrefois dans le jeu Impact of Fate. J'ai également eu un être cher qui m'a aidé à progresser, ce qui fait que, pour moi, tu es comme un petit frère, ajoutéa-t-il en souriant.
Les paroles d'Arthur m'ont profondément touché, au point que des larmes ont commencé à couler de mes yeux. Je venais de faire mon tout premier ami et il était hors de question que je le perde.
Après notre brève conversation, Arthur m'a montré les armes qu'il avait récupérées dans le Colisée, alors que nous nous étions installés autour du feu pour déguster du lapin rôti.
— Je pense qu'il est temps pour moi de me déconnecter. On se retrouve demain, petit frère ? je demande à Arthur en se levant.
— Peut-on vraiment se déconnecter du jeu Rising Impact of Fate ? lui rétorquai-je avec une expression de surprise.
— Contrairement à Impact of Fate dans Rising, il est effectivement possible de se déconnecter, mais un petit problème se pose : nous ne pouvons pas rester déconnectés plus d'un jour. Me répond Arthur
— Il vaut mieux être libre que de rester prisonnier ici, qu'en pense-tu, grand frère ?
Arthur m'appelle petit frère, et j'ai donc commencé à l'appeler grand frère. L'atmosphère était sereine, et je souhaitais que cet instant dure éternellement.
— Vous avez sans doute raison, Izanagi. Il est préférable d'être libre que d'être enfermé. Il est également important de noter qu'ici, le temps s'écoule beaucoup plus rapidement que dans le monde réel : un jour dans la réalité équivaut à deux jours dans Fantasy World Zero, en raison du système de date limite de vie, qui réduit notre espérance de vie à chaque jour écoulé. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps dans le monde réel ; nous avons simplement le temps de manger, de dormir, de prendre une douche et de nous reconnecter. Arthur m'a répondu d'un air pensif.
Arthur s'apprêtait à se déconnecter, ce qui m'attristait quelque peu, car j'avais peur de ne plus le revoir. Je ne pouvais pas l'empêcher de partir.
— Grand frère, tu me promets d'être là demain ? lui demandai-je d'un air triste.
- Bien sûr que je serai là. Ce monde est bien trop vaste pour être exploré en solitaire, et je ne pourrai pas terminer le jeu seul, me répond-il avec un sourire radieux.
Je me suis senti apaisé, la peur de ne plus revoir Arthur ayant disparu. Lorsqu'il s'est déconnecté, il était enveloppé d'une lumière dorée avant de se volatiliser.
Je me suis retrouvé seul dans la grotte. J'ai alors ouvert mon menu et commencé à parcourir toutes les règles de ce jeu, ainsi que celles du monde virtuel que je devais maîtriser pour aider Arthur à le terminer.
Après avoir pris connaissance de toutes les règles, je me suis déconnecté. L'instant d'après, je me suis réveillé dans ma chambre. Il faisait sombre et, pour une raison qui m'échappe, cet environnement me semblait étrange, mon corps étant beaucoup plus lourd.
Mes mouvements étaient beaucoup trop lents. Le jeu adopte un système de contrôle qui atténue l'effet de la gravité sur notre corps. Dans un environnement à faible gravité, nos mouvements deviennent en effet beaucoup plus rapides et précis, du moins selon les indications du manuel.
La simple action de respirer dans le monde réel me semblait étrange. Tout paraissait bien plus simple dans le Fantasy World Zero, cet univers virtuel similaire à notre réalité. L'attrait de la réalité absolue m'avait rapidement captivé et rendu accro.
Mon désir le plus ardent était de me reconnecter instantanément, mais mon corps en décidait autrement : la faim me tenait et la fatigue me gagnait. J'étais donc contraint de faire une pause avant de pouvoir me reconnecter.
Je me suis levé de mon lit et j'ai rejoint le couloir. Toutes les lumières étaient éteintes, et mes parents dormaient déjà. Afin de ne déranger personne, je suis descendu à la cuisine en faisant le moins de bruit possible.
J'ai sorti un bol de ramen que j'ai réchauffé au micro-ondes. L'attente me semblait interminable, et je repensais à Arthur ainsi qu'au jeu qui m'avait amené à danser de joie.
Je me trouvais tellement absorbant par ma joie que je n'avais pas remarqué son arrivée. Elle se tenait devant la porte de la cuisine, m'observant danser. Lorsque je l'aperçus, je cesse immédiatement mes mouvements.
— Bonjour Gabriel, je ne t'ai jamais vu aussi heureux. J'imagine que cette expérience t'a plu, me dit-elle d'une voix douce, bien que son regard trahisse une certaine déception.
Je me suis senti mal à l'aise qu'elle m'ait vu danser, si bien que je me suis immédiatement assis sur la chaise. Elle s'est approchée de moi, a sorti mon plat du micro-ondes et l'a déposé sur la table.
— Tu sais, Gabriel, j'ai passé la journée à m'inquiéter pour toi. Je sais que tu n'es pas très loquace, mais tu pourrais au moins me raconter comment ça s'est passé, histoire de me rassurer, m'a-t-elle dit.
Elle s'inquiétait pour moi, et je devais lui répondre. Izumi a toujours été présente à mes côtés, même si, par moments, elle ne partageait pas vraiment ses pensées.
J'ai donc pris le temps de raconter à Izumi en détail ma rencontre avec Arthur, tout en omettant de définir le jeu qui a précédé RISING IMPACT OF FATE ainsi que les délais associés à nos vies.
— Je suis très heureux d'apprendre que l'expérience t'a plu. N'oublie pas qu'il est déjà minuit et que tu as cours demain. Tu nous avais promis de retourner à l'école une fois que tu aurais obtenu ta HAT, me dit-elle en souriant.
J'avais écouté Izumi, qui ne m'a pas laissé seul un instant. Elle a attendu que je termine mon repas, et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé à quel point j'avais été irrationnel. Arthur avait raison : ma réaction au Colisée était tout sauf raisonnable.
Après avoir terminé mon repas, je suis remonté dans ma chambre, et une profonde tristesse m'a à nouveau envahie. Cette nuit, je n'ai pas réussi à fermer l'œil ; rien que l'idée de me retrouver au milieu des gens était source d'angoisse et m'empêchait de dormir.
Au matin, le jour s'est levé, et j'ai ressenti une véritable appréhension. Cela faisait si longtemps que je n'étais pas retourné à l'école, et je me demandais comment les autres allaient réagir à mon retour.
Arrivé au lycée j'étais choqué, personne avait réagi comme je l'imaginais, qu'est-ce que je croyais qu'ils allaient tous sautés sur un type qu'ils ne connaissaient même pas j'étais bien débile à penser ainsi.
Les cours étaient enfin terminés. La journée avait été épuisante, mais les notions abordées en classe s'avéraient relativement simples, ce qui m'étonnait que certains élèves semblent surpris de me voir répondre à toutes les questions.
Quoi qu'il en soit, cela ne m'inquiétait guère, car je devais retrouver Arthur dans le jeu Rising Impact of Fate. J'accélérai le pas pour réduire le temps de trajet vers chez moi, lorsque soudain, une silhouette fit son apparition près de moi.
Ce n'était pas la première fois que je distinguais cette silhouette. Je l'avais aperçu il ya à peine quelques jours près du centre commercial où j'avais acquis la HAT. Je m'étais arrêté et j'avais tourné la tête à droite et à gauche, mais la silhouette s'était déjà évaporée aussi rapidement qu'elle apparaissait.
Une fois arrivé chez moi, je me rendis immédiatement dans ma chambre et me connectai au jeu Rising Impact of Fate. À mon arrivée, je me trouvai dans la grotte où Arthur et moi nous étions séparés, mais il n'y avait personne.
Une profonde tristesse et une déception envahirent mon esprit. Arthur n'avait pas respecté son engagement envers moi, me laissant tomber comme tant d'autres avant lui.
— Je le savais. Qu'est-ce qui m'avait poussé à croire qu'avec lui, les choses seraient différentes ? me suis-je entourée, le cœur serré.
J'avais pris la décision de quitter mon chemin lorsque j'aperçus un faisceau lumineux derrière moi. Je me suis immédiatement retournée et j'ai distingué Arthur.
— Je suis sincèrement désolé, petit frère. J'ai raté mon réveil et j'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre ? me demanda-t-il en souriant.
En le voyant, j'ai ressenti un profond soulagement; mes inquiétudes s'étaient avérées infondées, ce qui m'a fait sourire à mon tour.
— Non, grand frère, tu ne m'as pas fait attendre. Je viens également d'arriver, lui répondis-je.
— Génial ! Alors, nous pouvons commencer notre aventure ! s'exclama Arthur avec un grand sourire.
⟩⟩⟩ À SUIVRE ⟨⟨⟨