Chapitre 48 - Notre Clan.. est tombé ?

- Gardien tu pense donc ? Ta réponse est a moitié correct , nous sommes des ancêtres du clan feng , personnellement je suis le premier Patriarche du clan.

Sont fondateur !

Feng Lin resta impassible face à cette révélation. Le premier patriarche du clan Feng… Il aurait pu être surpris, mais après avoir affronté les épreuves précédentes, il savait que ce genre d'apparition était possible.

Son regard glissa vers les deux autres silhouettes, se demandant qui elles pouvaient être.

— Des ancêtres, hein… murmura-t-il, comme pour lui-même.

Il croisa les bras et fixa la silhouette du patriarche.

— Et que font les ancêtres ici après tout ce temps ?

Les trois silhouettes échangèrent un regard avant que le premier Patriarche ne réponde d'un ton grave.

— Cette épreuve existe depuis la fondation du clan. Nous avons vu d'innombrables générations de membres la traverser, mais cela fait bien 500 ans que personne n'est venu jusqu'ici.

La deuxième silhouette hocha la tête.

— Nous pensions que les jeunes générations avaient simplement échoué aux épreuves précédentes. Mais voir quelqu'un arriver après un si long silence est une surprise…

Feng Lin resta impassible. Ces ancêtres ignoraient donc ce qu'il était advenu du clan Feng.

La troisième silhouette, plus calme, reprit à son tour.

— Peu importe. Tu es ici, et cela signifie que tu as prouvé ta valeur.

Le premier Patriarche fixa Feng Lin.

— La troisième épreuve est celle du jugement. Ici, nous allons tester ta maîtrise des enseignements que tu as acquis jusqu'à présent et voir si tu es digne de recevoir l'héritage final du clan Feng.

Feng Lin serra légèrement les poings. Il était prêt.

La voix du premier Patriarche résonna dans l'église abandonnée, empreinte d'une autorité insondable.

— Nous permets-tu d'accéder à ta mémoire ?

Feng Lin ne répondit pas immédiatement. Il comprenait que cette demande n'était pas anodine. Ces ancêtres souhaitaient certainement évaluer son parcours, juger sa compréhension des épreuves précédentes et s'assurer qu'il possédait les qualifications requises pour poursuivre.

Mais… il ne pouvait pas leur donner un accès total. Son passé, sa véritable identité et ses intentions ne devaient pas être exposés.

Mais et alors ? Il n'était que des fantôme et de toute façon le clan feng devait déjà le suspecté il n'avait pas trop prix la peine de le cache.

Après un bref instant de réflexion, il leva légèrement la tête.

— J'accepte.

Les silhouettes s'illuminèrent légèrement, signe qu'elles plongeaient dans son esprit. Un silence pesant s'installa tandis qu'elles prenaient connaissance de son parcours.

Puis, lentement, la lumière s'atténua.

Le premier Patriarche resta silencieux un instant avant de murmurer :

— Je vois…

L'atmosphère changea légèrement, devenant plus lourde. Les autres silhouettes semblaient troublées, échangeant des regards invisibles.

Enfin, l'un des ancêtres prit la parole, sa voix résonnant avec gravité.

— Notre clan… est tombé ?

Un frisson parcourut Feng Lin. Il comprit aussitôt qu'ils avaient tout vu. L'anéantissement du clan Feng, sa propre situation en tant que dernier héritier… Ils savaient maintenant.

D'un coup, une pression écrasante s'abattit sur Feng Lin.

Son corps se contracta sous l'impact, ses os craquèrent légèrement, et un goût métallique envahit sa bouche. Incapable de résister, il s'effondra à genoux, crachant un filet de sang sur le sol fissuré.

Les trois silhouettes tournèrent brusquement la tête vers l'un des trônes.

— Zin, que fais-tu ?! lança le premier Patriarche d'un ton sévère.

Une nouvelle silhouette émergea lentement de l'ombre du trône, son regard froid fixé sur Feng Lin.

— Un inconnu dans le corps d'un membre de notre clan… Une réincarnation ? cracha-t-il avec mépris. Comment oses-tu souiller notre lignée ?!

Feng Lin releva la tête, son regard toujours aussi calme malgré la douleur qui parcourait son corps.

— Souiller votre lignée ? répéta-t-il d'un ton neutre.

Son souffle était saccadé, mais il ne montrait aucun signe de panique.

Le Patriarche fronça les sourcils et s'apprêta à parler, mais Zin l'interrompit d'un ton tranchant :

— Ne fais pas semblant d'être innocent. Ta présence ici est une insulte. Le clan Feng a toujours suivi la voie de la pureté du sang et de la transmission de son héritage. Toi, en revanche, tu es autre chose… quelque chose qui n'aurait jamais dû exister !

La pression s'intensifia, écrasant encore plus Feng Lin contre le sol. Son corps trembla sous la contrainte, mais son expression resta impassible.

Il ne chercha pas à se justifier.

Il savait que parler ne servirait à rien tant que Zin n'aurait pas obtenu ses propres réponses.

Feng Lin inspira profondément, luttant contre la pression qui pesait sur lui. Puis, d'un ton mesuré, il lança :

— Écoute-moi… Je peux reconstruire le clan Feng si c'est ce qu'il faut.

Son regard était froid, calculateur. Il ne cherchait pas à les convaincre par loyauté, mais simplement à gagner du temps, à se sortir de cette situation.

Zin plissa les yeux, observant Feng Lin avec suspicion.

— Reconstruire le clan ? Toi ? Tu oses parler comme si tu étais digne de cette lignée ?

Feng Lin ne répondit pas immédiatement. Il savait que la moindre erreur pourrait lui coûter cher. Mais il ne comptait pas mourir ici.