Chapter 4

Le lendemain, il fût réveillé par Vïta. Plus violente que la mère. Elle l'a tiré du lit jusqu'à le faire tomber ; rien de méchant, c'est la fratrie, la vraie, pourquoi se bagarrer dès le matin…

Il s'habillât, déjeuna et enfin il allait en cour. À midi il sortait comme prévu, alla à l'arbre peu commun après avoir créer une excuse à Louis, qui le cru à peu près, et vit que le tronc avait son trou, toujours aussi inexacte par rapport à la réalité. Il réfléchit plusieurs minutes, de longues minutes puis décidât : il rentre !

Il recula d'une dizaines de mètres, tend ses muscle et s'élançât vers cette sorte de portail où il sauta, les mains devant, tendu au cas où il se serait tromper.

Les yeux fermés, il sentit une brise nouvelle. Clairement plus pur que celle de son monde.Il ouvra les yeux délicatement afin de voir ou il avait atterrit. À droites, des végétaux qu'il n'a jamais vu lorsqu'il était dans les campagnes, allant d'une fleur aux pétales épineuses et à la tige ressemblant à un fils de soie, jusqu'à un buisson vert et bleu remplis de fruits violets fluorescents ressemblant à des myrtilles. Ses sens semble meilleurs que quelques instants plus tôt. Il sent l'odeur du bois, des fleurs, de l'eau coulant dans ce fleuve qu'il a vu dans ses deux rêves, se trouvant maintenant à quelques centaines de mètres de lui. Comment est-ce possible ? Et trouvera-t-il les trois personnes qu'il a vu ?

Il décidât tout d'abord de voir ce fleuve mystérieux. Il s'en approchât en marche normale, puis ralentissait à quelques mètres du ravin jusqu'à s'arrêter au bord, sans craindre que cette partie ne s'effondre. Il était habituer à ces endroits hauts car, enfant, il se promenait dans des sentiers aussi dangereux, sinon plus, dans les Alpes suisses.

Soudain, sans prévenir, il fût pousser par derrière, le faisant faire trois quarts de tour sur lui-même. Il vît un animal, si l'on peut dire, qui ressemblait à un sanglier. Une fourrure en gravier, des dents d'acier, des yeux brun brillants et des pattes en or rose que l'on confondrait avec des fleures.

Il remarqua que sa vitesse de chute diminuait comme le faisait l'eau de ce fleuve qui ralentissait avant l'arrivée dans la rivière en bas. Il se positionna à peu près correctement, les deux pieds plus ou moins prêt à encaisser le choc. Lors du contacte, il était presque à l'arrêt et se mit sur ses deux supports sans difficulté et regarda vite autour de lui. Le bois dans cette zone où il était tombé semble parfait pour un feu, et derrière la chute d'eau se forme un semblant de trou assez large pour faire entrer un camion. Il se mit donc en quête pour chercher du bois, faire un feu et prévenir ses parents de son absence pour la journée. Il n'espérait pas avoir du réseau mais il en avait juste assez pour écrire un message clair :

Maman, je me suis laisser emporter dans la forêt donc je risque d'arriver tard. À toute.

Bon ! Ce n'était peut-être pas le meilleur message possible mais on fait avec !

Après un moment, il avait chaud et il n'était que le début de l'après-midi donc il décidât de marcher un peu et essayer certaines choses qu'il a vu dans des séries animées. Ainsi, avant de partir, il regardait si il y avait de la magie dans ce monde. Il tendit la main droite bien en avant, paume perpendiculaire au bras et ferma les yeux. Il essaya d'imaginer une flamme bleue qu'il tirait… rien. Il essayât ensuite d'imaginer une source couler dans son bras. Il eût une sensation nouvelle mais toujours rien de visible. Il lâcha l'affaire – pour le moment – et se remit en route à la recherche d'un moyen de remonter avant de tomber sur un camp encore récent de quelques minutes : La personne devrait revenir assez vite. Il s'assit et pensa si il pouvait communiquer avec eux. Il n'avait entendu aucuns mots dans ses visions. Soudain apparu un homme, dans la vingtaine, cheveux blonds et un poil plus grand, quelques huitante-et-un. Il arrivait aux yeux du bonhomme qui tenait une épée en fer certes bien forgée le pointant. Il disait des mots peu communs qu'Aaron ne comprenais pas mais devinait assez facilement qu'il demander qui il était et ce qu'il faisait là. Avant même de pouvoir souffler une réponse dont il était sûr n'allait pas être comprise, la pièce qu'il avait vue lors de sa première escapade dans la forêt s'était mise entre Aaron et le bout de l'épée de l'homme. C'était de l'obsidienne ! Et qui plus est très lisse, reflétant magnifiquement un violet sombre. Cette pièce, ce bijou, expliquât quelques choses qu'il n'eût pas compris pendant qu'il l'admirait. Ainsi tout c'était vite passé, la nuit était tombée et la pièce se mis à poser des questions à Aaron en français, ce dont le jeune homme fût étonné mais se fît à l'idée ; après tout il était dans son monde, à le regarder, il n'est donc pas étonnant qu'il parle sa langue.

Il répondit à ses questions une par une puis deux questions le fît réfléchir : Pourquoi tu est là, et veux-tu vivre deux vie ?

« Je suis venu car tu m'as donner envie avec ces visions et puis tu m'as amener dans le passage vers ce monde. Et si je peux, alors bien sûr ! ».

La pièce continua en lui disant simplement qu'il allait donc biser le mur qu'est ces différences de langages sans qu'il ai besoin d'apprendre les différentes langues de ce monde nouveau. « Le reste est à ta charge, c'est la première est dernière fois que je te sauve : bonne chance ! » avait-il finit par dire avec un ton amicale.

« Obsidienne », comme il décidât de l'appeler, partis donc sans dire à Aaron où. Il tenta donc de voir si l'homme le comprendrais.

- Bonsoir… vous me comprenez ? Demanda Aaron

- Parfaitement, répondit-il presque sans délais, la pièce m'a demander d'attendre et m'a dit que tu étais perdu, c'est vrai ?

- Eh bien oui. Et je voudrais bien connaître plus sur ce monde !

- Ce monde ? C'est le tiens aussi, non ?

- En fait, non, pas tellement. Je suis arrivé ici en passant par un arbre assez grand, bizarre et multicolore en haut d'une magnifique falaise. Je me suis fait pousser par une espèce de porc en acier et me voilà, raconta Aaron.

- Sacrée histoire que tu as là. Et tu espères que je te croie ? ...Bon, avec cette pièce vivante, je vais te croire, concéda l'homme. Mais je te dis tout de suite, je suis un simple épéiste, et en aucun cas l'un des meilleurs, loin de là, alors pour le moment dort. On verra demain.

Sans réponses il dormit jusqu'à l'aube, pas plus, ce qui le surpris, lui qui habituellement se lève à midi. Sans plus, il se prépara et suivait Kurio en direction, dit-il, d'une capitale nommée Usay. Ils marchèrent de longues heures, en discutant avec de simple questions, dont celle qui l'importait le plus : « Y a-t-il de la magie dans ce monde ? ». La réponse fût positive mais peu savaient l'utiliser.

À leurs arrivée, Aaron fût stupéfait par ces murailles de plusieurs dizaines de mètres de haut, plusieurs dizaines de kilomètre de longs et de la tour au centre de ce cercle peu réussi. La pierre semblait épaisse d'aux moins deux mètres, ce qu'aucun char de la seconde grande guerre ne pourrais pénétrer : c'était sa première pensée. Il y avait cependant des archères dans ces bloques surdimensionnées. Les gardes demandèrent des cartes d'identités – des cartes de guilde – que n'avait pas Aaron. L'homme expliqua aux gardes qu'il s'était simplement perdu, qu'il a perdu la carte entre temps et qu'ils allaient pour en refaire une autre. Les gardes autorisèrent donc le passage et leurs premiers arrêts fût le bâtiment de la guilde.

Elle ressemble à une ambassade et est flanquée de deux tours de garde, sans aucun doute d'autres nations, et pas une seule autre.

Ils entrèrent et l'ambiance était celle d'un restaurant surchargé, à la différence qu'il n'y a pas de restaurants.

C'est plutôt un lieu de retrouvaille, de rassemblement ou encore de frime. Très vite, les personnes présentes ont baissé d'un ton un temps pour voir qui était entrer puis reprirent leurs élans avec un bruit toujours aussi élever. Cependant, Aaron comprenait n'importe qui s'il se concentrait sur cette personne. Ça lui semblais surnaturel mais ne s'en préoccupais pas plus que ça.

Il arriva, guidé par Kurio, devant une femme travaillant, très clairement, ici et qui les accueillait après avoir demandé à des hommes de patienter avant de reprendre leurs discutions – qui était à sens unique.

Elle fît, à la vue d'Aaron, un choc imperceptible, nouvel sensations ! Ses battements accéléraient mais ne flanchait pas pour si peu. Sa peau était éclatante dans le peu de lumière qu'il y avait dans le bâtiment, les yeux d'un bleu aussi clair que l'eau d'une rivière, des cheveux rouge longs et brillants. Une femme de rêve, se dit-il, pas étonnants que certains cherche à l'avoir pour eux-mêmes. Elle était dressée simplement. Une robe mi-longue d'une couleur pourpre, au col blanc et aux manches retroussés soigneusement. Son regard était percent mais elle semblait bloquer dans ses yeux. Elle n'arrive pas à me lire par les yeux, pensa-t-il car lui voyait ce qu'elle essayait de faire. Il comprit rapidement qu'elle a été brisée très jeune mais n'allait pas faire d'histoire devant tout le monde. Ce ne fût que quelques secondes, deux tout aux plus.

- Bienvenues Kurio, sa vas ? Tu m'amène un volontaire ou un orphelin perdu de nouveau, demanda-t-elle avec un visage qui portait un sourire semblant réel.

- Eh bien un volontaire perdu, répondît le grand homme. Je ne peux pas tout te dire car sa serait une longue histoire et tu n'y croirais sûrement pas.

- Alors tant mieux, on va aller dans la salle des enregistrements où tu pourras tout m'expliquer, dit-elle avec un air de défi.

Elle se leva et marcha en faisant signe de la suivre à gauche du bâtiment. Des escaliers de marbre bien entretenus et à l'étage se trouvait un long couloir sur la droite avec un nombre important de portes menant tous à un bureau d'une nation, comme laisse penser les différents blasons sur les portes dédiées. Au fond se trouvait la salle des enregistrements, sans drapeau. Ils entrèrent un par un, le faisant faire face une curieuse salle. Une table magnifique, deux chaises face à face, une plaque avec une matière qu'il n'avait vu que dans le sac de Kurio lorsqu'il était dans la forêt avec lui mais en moindre quantités et un tapis d'une laine plus douce qu'il n'existe sur terre. Ilîa, comme elle s'est présentée, partie s'asseoir sur la chaise derrière le bureau et invita Aaron à s'asseoir en face. Elle expliqua tout ce qu'il y avait à faire et donna le papier avant d'écouter l'explication de l'homme.

Tandis qu'il expliquait à Ilîa tous les événements récents, Aaron, lui, commença par mettre sa main sur l'étrange plaque et comme indiqué par la femme un chiffre s'affichât au-dessus de la main :

6758

C'est beaucoup ou pas ? On verra. Par la suite, il se leva et mis le coup de poing le plus fort qu'il a pu, comme demander, sur le matériau qui ne l'a pas fait mal et qui n'a pas endommager le compteur.

9241

Encore plus élever. Il espère simplement que ça ne sera pas des chiffres exagéré – Sa pourrais repousser les lecteurs – car sinon, il attirerait l'attention plus que nécessairement. Sur la feuille donner, les questions son basiques : nom, prénom, age, origine, puissance de contrôle et puissance. Il comprit vite que le premier chiffre va dans puissance de contrôle et le second dans puissance, donc il s'exécuta et sans remarquer, il écrivait dans la langue nécessaire. Il s'adaptait vite !

Ainsi, il laissa une seule case blanche : Origine. Il ne savait pas quoi mettre dedans alors il passa et lorsqu'Aaron avait finit, Kurio avait, lui, finit d'expliquer à la réceptionniste. Le garçon regarda si elle le croyait et en regardant dans ses yeux, il vît de la suspicion mais aussi une curiosité importante.

- Bon, tu as visiblement fini, dit-elle. Comme je fais confiance à monsieur, je vais croire ce qu'il m'a dit même si c'est assez difficile.

Elle lui tendit une carte qu'elle prit de sous le bureau et lui montra l'arbre que Kurio lui avait demander de montrer à Aaron. Le garçon sût de suite où aller et demanda s'il pouvait y aller. Elle lui tendit une carte avec ses informations et comme « Origine » Usay puis lui répondît qu'il pouvait. Il prit la carte qu'elle lui a donner et partis en direction de l'arbre. Après être sortis de la ville, il marcha quelques heures de plus avant d'arriver à l'arbre. Il était là mais… c'était tout. Le portail avait disparu. Il commença à sentir le stress monter puis tenta de se calmer. Il regardait son téléphone pour voir qu'en une journée, seulement une heure était passée sur terre. Sa mère avait répondu « OK », ce qui l'aida à se calmer. Elle n'allait pas à s'inquiéter avant deux jours. Ainsi, il décida de retourner dans la grande ville d'Usay et de prendre autant d'informations que possible. Il marcha quelques dizaines de minutes avant de voir un être verts translucide et visiblement gluant se trouvant à environ trois-cents mètres, promenant en lui un noyau rougeâtre. L'on aurait dit une cellule eucaryote de la taille d'un berger allemand. Il ramassa une pierre grosse comme un couteau, se mis en position et la lança en direction du noyau.

Il a fallu deux secondes à la pierre pour atteindre et évaporer le noyau, transperçant la créature comme un obus de cent-vingt millimètre le ferait et projeter un liquide bleu foncé.

Il senti de l'énergie affluer dans tout son corps durant quelques secondes avant que cette sensation ne s'estompe. Il pris sa carte toute faite afin de vérifier si il y a du nouveau et vis un nouveau nombre qui est apparu :

Lv. : 1

Il est arrivé au niveau 1 ? C'est ce qu'il comprend en tout cas.

Il se dirigea vers sa cible tuée et pris la créature de manière à garder un maximum du liquide restant à l'intérieure. Il prit sa décision finale à cet instant : il gagnera en puissance jusqu'à pouvoir rentrer chez lui, mais avant sa, il doit se préparer en prenant des informations et en s'équipant. Il reprit donc sa marche avec le monstre d'une dizaine de kilos qu'il transportait sans problème en direction de la grande capitale.

À l'arrivée de l'entrée ouest, où le crépuscule saluait la porte, il montra lui-même sa carte, et fût admit, malgré le monstre à son poignet. Il allait directement vers le bâtiment de guilde et le même événement s'était produit : deux secondes de silence, des regards discrets – ou pas – et reprise du brouhaha, quoique moins fort car le nombre de personnes présentes avait diminué du triple. Ilîa remarqua Aaron et le faisait signe de la main pour venir, ce qu'il fît.

– Bonsoir. Je me demandais ce que je pouvais faire de sa, tendant le monstre dont le liquide bleu clair coulait encore.

– Eh bien on peut le prendre et te donner de l'argent en échange, expliqua-t-elle. C'est un monstre assez rare et prisé pour son liquide donc il devrait valoir une petite fortune malgré qu'il soir l'un des plus faibles donc je regarde sa de suite !

– Ok répondît-il simplement.

– Juste, une question : comment tu l'a tuer, demanda-t-elle.

– Ah ! Eh bien… en lançant une pierre.

– Quoi ? Juste avec une pierre lancée tu a toucher son noyau ? C'est bien la première fois que j'entends sa… mais maintenant que je regarde, il n'y a que la moitié… Bon, je regarde sa !

Trois minutes passèrent avant que la jeune femme ne se remontre avec la récompense.

– Voici une pièce d'or, cinq d'argent et deux de bronze dit-elle, lui tendant un sac assez lourd pour si peu.

– Merci fît Aaron sur le point d'ouvrir le sac pour voir ce qui pesait si lourd avant de se faire arrêter par Ilîa qui lui pria de l'ouvrir une fois seul par sécurité. Cette touchette lui valut un regard jaloux de plusieurs des quelques hommes restants.

Il commençait à faire nuit et donc Aaron, lorsqu'il sorti, se mis à chercher une auberge. Il tourna à peu près en rond durant un quart d'heure avant de trouver une sorte d'hôtel. L'ensemble est assez sombre mais il devait bien dormir quelque part ! Donc franchissement de la porte puis face à face avec un vieil homme derrière son comptoir, somnolant debout, sans chaise. Cela étonna le jeune-homme qui, après un bonsoir, demanda s'il allait bien. Le vieil homme n'avait pas répondu mais après que Aaron se soit approcher, à deux mètres environs, il dit :

– Tu n'es pas d'ici mon garçon, ni des environs. Comment t'es-tu retrouver là ?

Aaron répondit brièvement qu'il ne sait pas tellement lui-même mais que c'est en passant au travers d'un arbre.

– Je vois, repris le vieux. J'ai entendu quelques trucs à propos d'histoires semblables et je crains que, vu que tu sois là, ce ne sois avéré. Je suis Endras et je serais ravie de t'aider.

Avec ces paroles, Aaron compris que le vieillard n'était tout à fait sénile, loin de là. Il sentait son regard sur lui malgré des cils longs lui tombant sur les yeux quasiment fermer par les paupières. Il avait un habit simple, brun et un pantalon visiblement très vieux de couleur noir se fondant parfaitement dans cet endroit sombre. Aaron demanda à Endras s'il pouvait dormir ici aujourd'hui, ce qui fût vite accepté. La nuit coûtait deux pièces de bronze dont la valeur, et de toutes les pièces, fût expliquée au garçon, en échange de donner toute les informations qu'il avait avant son arrivée. Aaron avait accepté car il savait qu'il pouvait faire confiance à l'aubergiste, cependant il fût déçu sur une seule chose : Il ne pouvait pas lui apprendre la magie mais lui donna des informations sur quelqu'un qui pouvait. Le jeune-homme pris donc la décision de dormir pour le moment et de voir tout cela demain. Il monta dans la chambre donnée et y entra. Aaron cru qu'il aurait une chambre en piteuse état mais découvrit à l'ouverture de la porte en vieux bois des Magnifique murs bleuté, un sol de marbre, un lit presque Luxueux pour une personne et une fenêtre opposée à ce que l'on voyait au dehors mais la taille de la pièce était cohérente. Il sauta dans le lit et le senti sur tout son corps : aussi moelleux qu'un chamallow. Il se laissa engloutir dedans et s'endormit avant qu'il s'en rende compte.