Chapitre 6

Le jour se lève et les rayons du soleil passent par la petite fente de la fenêtre. Aaron se leva comme s'il était chez lui, tranquillement, puis regarda combien de temps est passé. Cinq jours dans son monde. Combien de temps a-t-il dormit ? Il se précipita en bas et demanda combien de jours il a dormi. La réponse du vieil homme fut double : de la surprise sur son visage puis une réponse inattendue.

– Tu n'as dormi qu'une seule nuit. Ce fût la réponse.

– Quoi ? Mais alors comment se fait-il que dans mon monde, cinq jours soient passés ?

– Sans vouloir te décourager, je ne sais pas. Ce que je peux dire est que tous ceux qui ont eu la même situation que toi n'ont jamais pu quitter ce monde.

Soudain, un vieille voie féminine apparu du côté de la porte et qui fît sursauter Aaron :

– Et personne ne sais comment rouvrir la porte. Seul des entrée, aucune sortie.

– Voyons mamie ! Ne fait pas peur à notre invité ! Il est déjà sous le choc.

– Je sais bien. Mais vexer un moment, c'est mieux que de blesser à vie. Il pourrait nous en vouloir toute sa vie si nous cachions cette réalité, expliqua la vieille dame.

Endras baissa la tête en signe d'une triste approbation. Aaron comprit que les chances qu'il rentre soient infimes. Il décidât donc d'informer sa mère de sa situation surnaturel, alla à la « porte » et envoya donc une photo de l'arbre en espérant que cela soit un peu suffisant, même si sa sera impossible de digérer la perte probable de son fils. Il était arrivé en un temps record sans s'en rendre compte. Il avait gagner en vitesse ? Grâce au montre qu'il avait tuer ? C'est en tout cas ce qu'il pensait. Au retour, il chercha donc un autre monstre identique durant toute la journée, sans penser à manger. Soudain, alors qu'il se tourna à direction de l'auberge, un bruit le fît se retourner. Le sanglier, identique à celui qui l'avait pousser par derrière lors de sa chute le premier jour qu'il est arrivé. Seulement à ce moment Aaron réalisa que la bête était énorme, faisant deux tiers de sa hauteur. Cependant, la peau de la bête ne semblait pas solide. Il prît donc la pierre la plus pointue qu'il trouva. Au moment où il se redressa, le sanglier commença sa cours vers le jeune homme à pleine vitesse. Aaron le laissa arriver puis, au dernier moment, feinta pour passer à côté du monstre. Un fois le premier passage réaliser, cet être surnaturel s'arrêta, montrant son flanc gauche au garçon qui en profita pour lancer la pierre de toute ses forces au plus proche de son cœur.

La cible resta figée quelques secondes avant de s'écrouler. Aaron en était certain, il n'avait pas toucher le cœur mais son cristal. Il se précipita à sa victime afin de la ramener à la guilde pour vendre son trophée. Très lourd… il décide donc de le tirer. Il arrive à Usay, passe la porte ouest, atteint la guilde, entre, fait 5 mètres de plus avant de s'écrouler sur le comptoir de la jeune fille qui se lève d'un bond, et lui demande si sa vas. Il avait, en effet, subît plus de dégât à ramener le pauvre corps que de combattre. Malgré sa, toutes les personnes présentes dans la guilde à cette instant ne firent un bruit si ce n'est des chuchotements de stupéfaction. « Presque personne n'a réussi à tuer un de ces Vixe seul. », « Et il n'a qu'un seul trou ! Il a détruit son ole d'un coup ! ». Aucun des mots des gens de la guilde n'avaient atteints Aaron, il est tombé dans les pommes. Et un peu avant qu'il arrive.

*

Une lumière intense brûle les paupières fermées du jeune homme. Il est ouvert difficilement, le bras gauche utilisé comme parasol. Il a bien essayé d'utiliser son bras doit pour limiter la douleur de ses yeux, mais impossible de le bouger, son épaule le faisait bien trop mal. Ilîa à son chevet, éveillée, l'air en colère lui demanda s'il était enfin réveillé.

En réponse, il posa son bras sur ses yeux.

– Tu sais bien que si quelque chose est trop lourd il faut que tu demandes de l'aide, cria doucement Ilîa. Plus jamais tu fais ça ! On ne fait pas de l'abus dans la guilde. Mais je dois aussi te dire bravo, car pour ramener un Vixe aussi peu endommagé, il faut savoir s'y faire. Tu à ta récompense sur la table à côté. Et n'oublie pas : ne refais plus jamais ça !

– Attend, demanda Aaron. Je me suis arrêter après avoir passé la porte ouest, comment j'ai pu être à la guilde ? Et je suis où maintenant ?

– Tu ne vas quand même pas me dire que tu es tombé dans les pommes depuis la porte Ouest ! T'a une corde invisible à la guilde ?

– Une corde invisible à toi peut-être, répliqua le chasseur avec une insincérité flagrante, ce qui lui value un coup de poing sur son foie. Il a regretté instantanément. Cependant, la jeune avait rougi, ce qui amusa encore plus Aaron malgré la douleur.

– Bon ! Vas payer ta nuit d'auberge au vieux. Tu as assez pour, dit-elle presque en criant. Je ne vais pas te le payer après avoir aidé à t'amener ici.

– C'est vrai que ce ne serait pas sympa de ma part. Bon, je vais aller payer. Et voir si il y a une quête pour moi.

– Fais ça, je t'attendrais. Et aussi, le chef veux te voir pour une augmentation de rang. Regarde ta carte, tu comprendras. Suite à ces paroles, elle partit en marche rapide, laissant le jeune homme avec des questions qu'il n'a pu poser.

Habillé, étiré et nourris, il paya sa nuit et son repas puis regarda sa carte.

Lv:47

46 niveaux ? Il en a gagné 46 en tuant uniquement un sanglier. Seul moyen, sinon il les aurait gagnées sans rien faire, impossible. Il regarde son rang :

E( ^ )

Aaron se dit que le signe à droite signifie un besoin de montée en rang. Et s'il montait au niveau cinquante ? Simplement voir si sa affecterait son rang. Il fonce donc dehors afin trouver une autre bête à tuer. Un « Vixe » qu'elle avait dit. C'était peut-être l'espèce de sanglier qu'il avait tué. Il se dirige vers la forêt. Il y en a sûrement en masse.

Suite à une bonne heure de recherche, il tomba sur un d'entre eux. Petit souci, il est deux fois plus gros que celui qu'il a tué, ce qui le mettait à une taille plus élevée que celle d'Aaron. Intimidé, mais pas stressé, il décide de… l'éviter ? Peut-être bonne idée. Ou bien allait-il pour trouver une pierre aussi pointue que celle qu'il avait utiliser pour sa précédente victime. La deuxième était la bonne raison. Il s'éloigne, cherche pour la pierre la plus pointue possible puis, une idée lui traversa la tête. Il ramassa une pierre à portée de main, pris un autre deux fois plus grosse, puis tenta de rendre la plus petite le plus pointu possible. Il lui fallut un quart d'heure pour avoir la pointe qu'il souhaitait. Ainsi terminer, il retourne vers sa proie à bonne distance avec la pierre dans la main droite, prêt à la lancer comme une fléchette. Il attendit le bon moment. Régula sa respiration, et prépara les muscles de tout son corps. Le moment où l'animal montra son flanc, il lança le caillou à pleine vitesse. Il lança tellement fort que la pierre atteignit le monstre en quelques millièmes de secondes puis sortie de l'autre côté pour se planter dans l'arbre quatre mètres au-delà du corps. Aaron était figé par l'absurdité. Il avait peut-être mis toute sa force dans le lancer, mais il n'était aucunement possible de pouvoir avoir une tel force. Presque bouche bée, il regarde sa carte. Ce qu'il vît le choqua.

Lv:73.

À la vue de ce chiffre, et surtout du fait que la valeur a augmenté autant, il sentit son cœur battre plus fort. Étais-ce normale une tel montée en niveau ?

Il fît sortir toutes les questions et suspicion de sa tête pour se reconcentré sur sa victime. Elle était écroulée sur le côté gauche, la langue pendante dans la même direction, la gueule grande ouverte comme s'il voulait crier le dernier instant de sa vie. Sans se soucier de ces détails, le jeune-homme pris le Vixe, comme l'appelait Ilîa, par les pattes, le souleva sur son dos puis se dirigea vers la guilde. « Il ne tombera plus dans le pommes ». C'est ce qu'il se promet à ce moment-là.

Suite à un trajet au détour plus long que prévu, il arriva à destination, où il fit entrer sa prise avec difficulté. Il était plein du sang de la bête qui s'en était vider sur le garçon lors de sa promenade. Une fois dedans, il alla chez Ilîa pour sa récompense d'une part, et pour sa montée en rang.

La surprise de cette dernière était attendus, comme pour tous les curieux présents dans la guilde. Tout le bâtiment était tombé dans un néant sonore, où tout le monde regardait le chasseur comme des tournesols dirigés en masse vers le soleil. Il se gratta nerveusement la tête puis demanda combien il recevrait pour celui qu'il a ramené. La seule réponse qu'il a eu était « Ah ! Euh… oui, tu vas recevoir vingt pièces d'or, quinze d'argent et deux de bronze », le tout dit avec des yeux aussi gros qu'une pizza.

– Et du coup pour ma montée de rang, demande Aaron afin d'essayer de détendre l'atmosphère.

– Eh bien pour sa sa sera à l'étage à gauche. Il n'y a qu'une porte, tu toc et dis ton prénom.

– D'accord, je reviens après pour récupérer l'argent.

– très bien, on fera comme ça, dit-elle avec un sourire alors que les autres personnes reprirent tranquillement leurs discutions, pour presque tous à propos du jeune homme qui monte à l'étage, toc puis reçois la confirmation pour rentrer.

La première vision qu'il a à son entré et instantanée. Les murs sont aussi soignés qu'en bas, la table tout aussi propre, le bureau assez dense avec bien des documents et des canapés presque luxueux. Un homme dans la trentaine se tenait assis sur une chaise au bout de la salle, les cheveux rouges, la peaux presque châtain, des bras bien développés et un visage imposant. Mais ce qui étonnant Aaron était qu'il avait des oreilles en haut de la tête et non pas sur les côtés, et il étaient liés à ses cheveux avec la même couleur. À la vue de la surprise du garçon, le chef de la guilde bougea ses oreilles en demandant si sa l'étonnait autant que ça. La réponse était insonore mais clair : oui.

– Ha ! Ha ! Tu dois vraiment être un isolé depuis la naissance pour connaître si peu.

– Euh… On peut dire ça.

– Bon, je comprends pourquoi Ilîa se posait autant de questions à ton sujet. Tu es bien unique. Bref, tu es venu pour mètre ton rang à jour si j'ai bien compris. Passe-moi ta carte un moment s'il te plaît.

Les yeux toujours exorbités, il s'exécute. Le maître de guilde a un caractère unique, sa c'est sûr. Il voyait ce caractère amicale dans une capacité destructrice maîtrisée sans pour autant savoir comment y faire face. Il ne flanchait pas car figé. L'homme hybride l'avait sentie, alors garda un grand sourire sans moquerie.

Suite a un brève instant, cinq minutes tout au plus, l'homme retourna au près d'Aaron et lui tendis sa carte.

– Voilà pour toi. Un sacré bond, c'est sûr. Mais mérité. Te voilà au rang C !

– Merci, fît Aaron qui pris la carte. Bon, j'y vais du coup.

– Oui. Au revoir !

Le jeune garçon partis, presque tremblotant.

En passant direction la sortie, il entendit des chuchotements : « le pauvre gars ne s'attendait pas à voir un maître aussi intimidant. Je le pleins presque. » « Effectivement, et on est tous passé par là. Il verra qu'il n'est pas si dangereux. »

Aaron passa la porte, sa peur le quitta au même instant. Il se dit qu'il allait se mettre en pause pour y penser avant de retourner s'entraîner, et à fond !

De retour à son hôtel paranormal, il prit un long sommeil.

Lorsqu'il se réveilla, il paya de suite.

Puis sortit prendre l'air une demi-heure avant de partir à la chasse. Il avait décidé de chasser à des endroit de plus en plus reculée afin de devenir plus fort, s'habituer au combats dangereux et supprimer sa peur des monstres trop puissants. Il chercha d'abord ces sangliers d'acier qu'il a déjà combattu deux fois. Il en trouva deux sur le chemin qu'il élimina de nouveau un avec une sorte de silex, bien tranchant, et l'autre avec une pierre qu'il a cassé afin d'en faire un tranchant. Les deux ont été transpercés en plein cœur. Il a pris l'habitude.

Il se dirigea ensuite quelques kilomètres plus loin, dans la forêt avant de tomber sur une vaste plaine presque aride. Une chaleur élevée, un sol plein d'herbe, mais d'un jaune éclatant, et un ciel plus que clair, le soleil brûlant avec toute sa capacité sur la zone qui s'étendait à perte de vue, sur plusieurs centaines voire milliers d'hectares.

À la vue de ce terrain, visiblement bien plus hostile et donc potentiellement plus dangereux, Aaron choisit de rebrousser chemin et de ramener les deux Vixes à l'hôtel. Le tractage le ralenti que faiblement, il était là au soir de nouveau, il passait ses journées à chasser.

Lorsqu'il franchit la porte, juste assez large pour accueillir les deux bêtes en même temps, il les déposa devant les yeux plus que traumatisée du vieil homme.

– Je vous ai apporter quelque chose pour vous remercier, s'exclama-t-il avec un grand sourire.

– Mais c'est beaucoup trop mon garçon, criât, si l'on peut dire, Endras.

– Et bien sa me fait encore plus plaisir !

– Je vois, fît le propriétaire de l'hôtel, sourire au visage. Je vais en compensation du surplus te donner des infos que tu ne pourra refuser. La magie dans ce monde est d'une facilité à en mourir. On peut soigner même les cancers les plus atroces. Et je peux t'apprendre quelques bases. Tandis que madame peut t'apprendre les bases des épéist-.

– Parles pas pour moi, petit mage sénile, coupât-elle. Mais il est vrai que je le ferait volontiers.

– Mais…, bloqua Aaron. Vous n'êtes que des aubergistes, non ?

– Tu ne nous connaît pas car tu n'es de ce monde mais tu as les vieux les plus puissants du Royaume d'Astrasie, expliquât l'aubergiste. Le Mage des Mondes et la Déesse des Lames. Enfin, avant que nous ne soyons plus officiellement apte à combattre. Nous te devançons cependant par tout ce que tu peux imaginer malgré notre age. Expérience, force, tactique et stratégie, coopération. Mais un jeune d'une tel bonté ne doit qu'êtres remercier. Nous avons donc décidé de t'offrir un entraînement personnel.

– Et je vais y survivre au moins ? Demanda Le concerné.

La réponse fût positive par un sourire en face. Pour cause pointée, ses statistique inscrites dans sa carte et ses preuves par les monstre tués.

En ce cas, il accepta. Mais pour demain. L'heure est actuellement au repos.