Deux nuits qu'il a dormi sans réveil. Il ne peut être plus en forme. Il était temps de se préparer. Il pris les vêtements qui lui ont étés posé par il ne sait qui, malgré une quantité limité de possible personnes, et vérifia leurs tailles. Parfait. La bonne taille. Il avait un pantalon simple, bleu, ceinture rouge, un pull en laine mais à l'air moderne, rouge, se ferme avec des boutons, avec des boutons bleues. Portée, elle est douce, pas rigide et légère. Il est prêt !
En descente, il suivit celui qui l'a inscrit, et partirent pour l'académie.
Le Héros l'emmena à l'académie, en calèche lambda mais plus luxueuse. Le trajet a duré un quart d'heure. Les secousses elles étaient pas réduite malgré tout...
L'académie était visiblement à bonne distance, au centre d'Ursay, le château quelques kilomètres plus loin, visible et imposant.
L'entrée de l'établissement était luxueux et grand, en marbre et décoré de fils d'or. Le grillage assez haut, la base également en marbre et les barres en argent, visiblement solidifié, le sommet avec des plaques d'or en forme d'un suite de couronnes. L'alliage est harmonieux, lisse, sans écarts dans les matériaux. Même sur terre, un telle finesse serait difficile. Ici, elle semble être la norme, la perfection.
À l'entrée, Aaron et Endras étaient devant l'entrée, le président faisant face au nouvel élève. Il a une bonne carrure, grand, autant que le nouveau, les cheveux en pétard mais bien gardés, de couleurs grise allant au brun, les yeux jaunes comme un fauve, mais bien habillé, le regard droit et confiant. Il entama la discutions.
– Bienvenue dans la grande académie de la capitale, jeune homme, je suis le directeur de cet établissement, Grep Millium. Tu m'as été proposé par notre héro retraité, dit-il avec un grand rire. J'espère que tu seras aussi incroyable qu'il m'a laissé croire !
– Je ferais de mon mieux pour sure, mais je ne m'y connais pas en grand-chose, ici. J'espère apprendre beaucoup.
– Tu apprendras tout ce que tu aura besoin de connaître, ne t'inquiète pas pour sa, mon grand. Allons donc dans mon bureaux pour finaliser tout cela, puis tu pourra aller en classe.
– Très bien, monsieur.
Les nouveau arrivés suivirent le directeur jusqu'au bureau. Des regards d'étudiants qui n'ont pas cours passèrent sur les deux personnes derrière le chef d'établissement et des murmures fusèrent. L'intérieure est aussi imposant et magnifique que l'extérieur, digne d'un établissement royale se trouvant dans la capitale. Des piliers superbement taillés, des murs jonché de portes menant aux salles, et leurs numéros portés à coté. Les yeux du jeune homme était autant écarquillés par le luxe que les yeux des étudiants par la présence du héros retraité. Trois étages, de larges escaliers et une grande porte, avec inscrit en doré : Directeur. À l'ouverture de la porte, aucun grincement ne retentis, elle avait pourtant toutes les raisons pour faire une bruit de souffrance. Mais rien. Une simple ouverture.
Une fois dedans, installés, ils reprirent la discutions laissée en pause plus tôt.
– Bien, maintenant que nous sommes dans mon bureau avec personne pour nous déranger, reprenons. Tu es donc Aaron, le jeune homme qui m'a été recommandé par notre anciens héros, c'est bien cela ?
– Parfaitement monsieur, répondit-il simplement.
– Je ne vois aucune raison de refuser, mais je vois toutes les raisons pour accepter. Sinon, tu ne m'aurais sans aucun doute pas été proposé par le grand Endras. Je vais donc te donner les papiers à remplir. Ce sera simple et rapide, ne t'en fait pas, on ne se tracasse pas avec ce qui est inutile à faire.
Ce que Grep dit est ce qu'il fît. Il pris un papier et une plume, les donna à Aaron pour les remplir. La forme était presque la même que pour la guilde, Nom, prénom, age, spécialité mais il y avait une case pour les « préférences magique » et « préférences Combats ». Il se demandait évidement ce qu'il préférait réellement puis se décidât. Il allait mettre Archer en combat, et Mix en magique. Les puissance magiques et physique n'était eux, pas demandé, ni le rang d'ailleurs.
Une fois le papier terminé, il rendit le document remplit.
– Voilà pour moi.
– Merci mon garçon. Désormais tu peux aller en classe. Salle 56, deuxième étage. Sans compter le rez de chausser. On commence par 1 ici ! Bonne chance à toi.
– Merci, répondit le garçon avec joie, sans qu'il ne sache lui-même pourquoi.
L'aubergiste partis, Aaron suivit, et le chef les saluas.
En allant, il trouva la salle, toqua deux bon coups et attendit.
Un instant plus tard, la porte s'ouvra, sans que personne ne la touche de l'autre côté. Il savait très bien que c'était la magie, il se contenu de réagir. Il avança simplement au signe du professeur et se place au tableau, devant la classe. L'enseignant commença donc.
– Comme promis, un nouvel élève vient d'arrivé. Il sera à partir d'aujourd'hui votre camarade.
Il se tourna vers Aaron et lui demanda d'inscrire son nom puis prénom au tableau, ce qu'il fît, et de se présenter.
– Bonjour, je suis Aaron Von Lausanne, un nouvel élève dans cet établissement. J'ai dix-sept ans et vient d'arrivé à la capitale. Je vous remercie de m'accueillir ici.
Les murmures débutèrent rapidement avec intensité mais au simple claquement des mains du prof, le bruit s'estompa tout aussi vite.
– Bien, maintenant, tu peux t'asseoir à la deuxième rangée, troisième place depuis la droite.
Il s'exécuta et alla à sa place. Il était côté fenêtre, dans la place à côté du couloir. Il y avait deux personnes qui lui faisaient barrage pour voir dehors, ce qui ne l'accommodait pas tout à fait. Il se concentra donc sur le cours.
– Maintenant que c'est fait, reprenons le cour. Je vais faire une explication simple pour notre nouveau. Nous nous trouvons dans l'Académie Royale d'Ursay, dans le pays communément appelé « l'Empire », quoique faux, car ce n'est désormais qu'une simple principauté puissante de son histoire et de ses ressources stratégiques. Les bêtes démoniques, tel que les dragons, les orcs, ou même les hydres, sont de grands dangers, ce qui donne un besoin d'appeler les aventuriers, ce pour quoi, en partie, cette académie a été créée. Pas loin d'une centaine d'autres royaumes, empires, et autre gouvernement existent partout sur terre. Voilà pour la présentation. Maintenant, nous parlons stratégies militaires. C'est de la théorie pour aujourd'hui, puis demain, vous aurez des pions à contrôler pour tester, essayer et créer des stratégies militaires.
Une heure, puis le cours pris fin. C'est captivant, donc l'heure et demi passe assez vite.
Aaron sortie de la salle, et alla dans la cour. Il avait de quoi tester beaucoup, ce qu'il fît. Il pris contrôle d'un morceau de terre, puis le travailla jusqu'à en faire une épée en fer magnifique. C'était une épée à double tranchant, moyennement longue. Il pris un autre morceau de terre et en fit un parfait fourreau. La lame était vide au milieu, laissant une bonne souplesse avec une capacité à trancher, même si l'épée restait médiocre. Il fît ensuite une dague courbe, noire à la tranche violette. Des cercles creux dans le haut de la lame, partie non tranchante. Elle était de bien meilleure qualité. Il a fait sa en cachette, assit à l'ombre d'un des quatre grand arbres de la place. Rapidement, il su qu'il ne pourrais pas tout cacher. Il laissa tomber la grande lame, et mis sa nouvelle dague sous sa veste. La fatigue lui venait clairement, il a trop travailler la variation de chaleur, ce qui a drainer un peu plus que prévus. Mais faut aller en cours, donc debout, direction la classe. C'est l'heure. Seulement deux heures.
Une fois en classe, le nouvel élève entra, se mis à sa place précédemment désignée, puis tenta de suivre le cours.
– Tu vas bien, lui chuchote son voisin, t'as pas l'air au top.
Sans prendre la peine de bouger, réfléchir ou même faire attention à la voix, il répondit à l'affirmatif.
– Sa vas. J'ai juste un peu exagérer sur ma magie.
– Sa n'a pas l'air d'un « peu » par contre, fît remarquer la personne à côté. J'ai l'impression que tu es prêt à t'évanouir.
– Pas grave.
– Si.
Aaron le regarde de côté, et vît une jeune fille au cheveux long, touchant presque le sol, assise, bruns. Les yeux de la couleurs des cheveux, se tenant comme une reine sur un trône. Une bouffé de rire moqueurs lui montèrent au visage mais se retînt et rapidement, il repris un visage neutre – Son visage d'assassin – et retourna son regard vers le tableau où était inscrit des explications.
– Qu'y a-t-il d'amusant ?
– Rien, juste que je n'ai pas l'habitude d'être sermonné par une inconnue comme toi.
– Je ne suis pas une inconnue… Je te remettrais à ta place à la fin du cours. Tiens-toi prêt.
– Très bien, princesse, répliquât Aaron avec amusement.
Elle répondit par un simple « Hmph ».
Vingts minutes plus tard, la dernière heure était finie et alors que l'adolescent sortait, il est rattrapé par celle qui comptait le « remettre à sa place ».
– Alors tu y comptait vraiment, demanda la cible.
– Je n'ai qu'une parole, affirma-t-elle.
– Fort bien, fît Aaron, s'inclinant légèrement en face d'elle avec sa main droite sur son épaule gauche et la regardant d'un œil demandant le défi.
– Tu veux vraiment te faire sermonner ?
– Qui le voudrais ? Personne. Je veux voir simplement si vous oseriez. Ou si vous vouliez autre chose, et là, vous voulez des informations… Sur quoi puis-je donc vous aider ?
À cette réponse, elle défaille le temps d'une seconde, puis se reprends. Ce petit laps de temps, elle avait l'air étonnée et effrayée, comme si il avait dis quelque chose de mal.
– Rien, je ne voulais rien. Simplement t'embêter vu que tu es nouveau.
À cette écoute, il se dit que ne pas sortir mot de sa bouche serait le mieux. De toute façon, elle s'était déjà volatilisée. Il décide donc de s'en aller à son tour pour le dortoir. Il allait peut-être pouvoir voir avec qui il sera.
Le chemin était relativement long, et il lui fallu monter quatre étages pour arriver à sa chambre. Il en fallait, de l'endurance.
Il toqua, attendit deux secondes, puis ouvrît la porte et rentra. La salle était bien meilleure que ce qu'il pensait. Les lits n'étaient pas grands mais suffisaient pour qu'une personne dorme dessus. Il y en avait trois au total, fait avec du bois de chêne noir, avec de beaux motifs sur le pied de lit avec des fleurs et des feuille dessinés. Le draps eux étaient simplement blancs, mais doux, avec un coussin tout de même épais.
Il sauta sur l'un d'eux après avoir mis un pyjama bicolore rouge et noir. Deux couleurs qu'il adore. Il n'aime globalement pas beaucoup les autres couleurs, malgré une petite appréciation pour le rose.
Une fois qu'il eut fini de scruter le reste de la chambre, qui était au final très simple, il se demanda ce qu'Obsidienne lui montrerais cette fois, lorsqu'il dormira. Il s'allongea, ferma lentement ses yeux, puis replongea dans un sommeil profond.
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