Honoria se tenait à la proue de son navire, regardant la côte de Trieste. Cela avait été un voyage relativement bref d'environ deux semaines ; pendant ce temps, elle avait regagné sa maison sans incident. Le seul inconvénient était que son mari, le Roi d'Autriche, était resté derrière dans le nouveau monde.
Cela la rendait profondément préoccupée pour sa sécurité ; après tout, quel genre de femme serait-elle si elle ne s'inquiétait pas pour son mari, isolé et seul, séparé par des milliers de miles de mer ? Elle ne faisait pas confiance aux indigènes du Vinland. À ses yeux estimés, ils n'étaient rien de plus que des sauvages arriérés, et il était impossible qu'elle puisse faire confiance à de tels monstres incivilisés.