Chapitre 22

Chapitre 22

Le trajet du retour se fit dans un silence pesant. Alejandro, légèrement alcoolisé mais encore lucide, sentit immédiatement qu'Elena était troublée.

Dans la voiture, il lui prit doucement la main, cherchant son regard.

— Qu'est-ce qui se passe, ma puce ? demanda-t-il d'une voix tendre mais inquiète. Tu es silencieuse depuis que tu es revenue des toilettes.

Elle détourna les yeux vers la fenêtre, fixant les lumières de Madrid qui défilaient à toute vitesse.

— On en parle à la maison.

Alejandro fronça légèrement les sourcils mais n'insista pas. Si elle voulait attendre d'être à la maison, c'était que la discussion s'annonçait sérieuse.

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Une fois arrivés à la villa, Alejandro verrouilla la porte derrière eux et se débarrassa de sa veste. L'alcool et l'ambiance de la soirée faisaient encore vibrer son corps. Il s'approcha d'Elena et l'attira doucement contre lui.

— On peut parler après... viens là, murmura-t-il en effleurant son cou de ses lèvres.

Mais au lieu de céder comme d'habitude, Elena le repoussa doucement, posant ses mains sur son torse pour mettre de la distance entre eux.

Alejandro recula, surpris.

— Bon, qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il, cette fois avec plus de sérieux.

Elena soupira et passa une main dans ses cheveux, visiblement nerveuse.

— La fille du scandale, commença-t-elle en relevant enfin les yeux vers lui. Elle était là, au club. Elle m'a accostée.

Le visage d'Alejandro se ferma instantanément.

— Quoi ?

— Elle m'a parlé et… Elle hésita une seconde avant de reprendre. Elle m'a insinué que l'affaire du viol n'avait pas été complètement élucidée.

Les traits d'Alejandro se durcirent. Son regard s'assombrit d'une colère contenue.

— Et tu l'as crue ? demanda-t-il d'une voix froide.

— Non ! Enfin… Elle détourna le regard, mal à l'aise. Je ne sais pas… Elle avait l'air… convaincue.

— Putain, Elena ! s'exclama-t-il en frappant violemment le mur avec son poing. Donc il suffit qu'une folle te dise n'importe quoi pour que tu commences à douter de moi ?

— Je n'ai pas dit que je te crois coupable, Alejandro !

— Mais tu doutes.

Elle ne répondit pas immédiatement, et ce silence fut plus douloureux que n'importe quelle insulte.

Alejandro la fixa, ses mâchoires crispées sous l'effet de la rage et de la blessure qu'il ressentait.

— Je vois, dit-il d'un ton glacial.

Il se détourna brusquement, attrapant les clés de sa voiture sur la table d'entrée.

— Alejandro… où tu vas ? demanda Elena, un peu paniquée.

— Je vais prendre l'air avant d'exploser.

— Alejandro, attends ! Elle attrapa son bras, mais il se dégagea violemment.

— Non, Elena. Il la fixa droit dans les yeux. Tu veux croire une inconnue plutôt que moi ? Alors réfléchis bien à ce que tu ressens vraiment, parce que si tu me vois comme un monstre, je préfère ne pas être là.

Sur ces mots, il ouvrit la porte et la referma violemment derrière lui.

Elena resta figée, le cœur battant à tout rompre, alors que le bruit du moteur de sa voiture s'éloignait dans la nuit.

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Les jours s'étaient enchaînés, et Alejandro restait introuvable.

La nuit suivant leur dispute, Elena n'avait pratiquement pas dormi. Elle avait attendu un message, un signe, un bruit de moteur devant la villa. Mais rien.

Le lendemain, elle avait essayé de l'appeler. Plusieurs fois. Les appels sonnaient, mais il ne répondait pas. Elle lui avait envoyé des messages, lui demandant où il était, s'il allait bien, lui disant qu'ils devaient parler. Toujours aucune réponse.

Puis les jours étaient passés. Une semaine entière. Il n'était pas rentré à la villa. Et son absence commençait sérieusement à la hanter.

Au cabinet, elle faisait de son mieux pour rester concentrée, mais ses pensées revenaient toujours vers lui. Ses collègues avaient remarqué qu'elle était moins bavarde que d'habitude, plus distraite.

— Tout va bien, Elena ? avait demandé l'une de ses collègues en la voyant fixer son téléphone, encore une fois.

— Oui, oui… juste un peu fatiguée, avait-elle menti.

Mais la vérité, c'était qu'elle n'arrivait pas à fonctionner normalement sans savoir où était Alejandro.

Finalement, ce soir-là, à la sortie du cabinet, elle prit une décision. Si Alejandro ne lui répondait pas, elle allait chercher quelqu'un qui savait où il était.

Sa voiture étant en révision, elle prit un taxi en direction de la maison de Jude Bellingham, espérant qu'il aurait des nouvelles.

Lorsqu'elle arriva devant la luxueuse propriété du joueur anglais, elle sonna à l'interphone.

— Oui ?

— Jude, c'est Elena…

Il y eut un court silence, puis la porte s'ouvrit.

Quand elle entra, Jude l'attendait devant la porte, les bras croisés, un air intrigué sur le visage.

— Qu'est-ce qui se passe, Elena ? demanda-t-il en la laissant entrer.

Elle inspira profondément.

— On s'est disputé, avoua-t-elle enfin. Il n'est pas rentré à la maison depuis des jours. Il ne répond pas à mes appels, ni à mes messages…

Jude fronça légèrement les sourcils et soupira.

— Ouais… il est dans un hôtel.

Elena sentit un pincement au cœur.

— Un hôtel ? répéta-t-elle, abasourdie.

— Oui, mais il ne nous a pas dit ce qui s'était passé.

— Personne ne sait ?

— Non. Il est venu après un entraînement, il nous a dit qu'il avait besoin d'un break et qu'il resterait à l'hôtel quelques jours. Il avait l'air… franchement mal.

Elena baissa les yeux, se mordant la lèvre.

— Tu crois qu'il m'en veut au point de ne pas revenir ? demanda-t-elle d'une voix incertaine.

Jude haussa les épaules.

— Écoute, Elena… Il est têtu, mais il tient à toi. S'il a pris ses distances, c'est qu'il était vraiment blessé.

Elle hocha doucement la tête, un poids lui écrasant la poitrine.

— Tu sais où est cet hôtel ?

Jude hésita une seconde avant de répondre.

— Oui… mais je pense que tu devrais attendre qu'il revienne de lui-même.

Elena releva la tête et planta son regard dans celui de Jude.

— J'ai besoin de lui parler.

Jude soupira, puis finit par céder.

— D'accord… Il attrapa son téléphone et chercha une adresse. Il est au Rosewood Villa Magna.

Elena sentit son cœur rater un battement. Un des hôtels les plus luxueux de Madrid.

— Merci, Jude.

— Sois douce avec lui, dit-il en la regardant partir. Il en a besoin.

Elena hocha la tête et quitta la maison avec un objectif clair : retrouver Alejandro.

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Elena descendit du taxi devant l'entrée du Rosewood Villa Magna, le cœur battant à tout rompre. Elle avait répété mille fois dans sa tête ce qu'elle voulait lui dire, mais maintenant qu'elle était là, tout lui semblait confus.

Elle inspira profondément et se dirigea vers la réception.

— Bonsoir, j'aimerais parler à Alejandro Vasquez.

L'hôtesse releva les yeux vers elle avec un sourire poli.

— Monsieur Vasquez a demandé à ne pas être dérangé…

Elena serra les poings. Bien sûr qu'il avait fait ça.

— Je suis sa… Elle hésita une seconde avant de finir. Sa femme.

L'hôtesse haussa un sourcil, puis consulta son ordinateur.

— Je vais l'appeler pour vérifier…

— Non ! l'interrompit Elena. C'est une surprise, s'il vous plaît.

L'hôtesse hésita, puis finit par hocher la tête.

— D'accord, son étage est le huitième, chambre 807.

Elena murmura un merci et se dirigea vers l'ascenseur.

Arrivée devant la porte, elle prit une grande inspiration avant de frapper. Une fois. Deux fois.

Aucune réponse.

Elle frappa plus fort.

Finalement, la porte s'ouvrit brusquement, révélant un Alejandro aux traits fatigués, vêtu simplement d'un jogging du Real Madrid et d'un t-shirt ample.

Son regard s'assombrit immédiatement en la voyant.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? demanda-t-il froidement.

— Je voulais te voir.

Il soupira, passant une main dans ses cheveux décoiffés.

— Tu m'as vu. Maintenant, tu peux partir.

Elena sentit son cœur se tordre à ces mots, mais elle refusa de reculer.

— Non, Alejandro.

Il esquissa un sourire amer et croisa les bras.

— Vraiment ? Et pourquoi ? Pour que tu puisses encore me regarder comme si j'étais coupable de quelque chose que je n'ai pas fait ?

— Ce n'est pas ça…

Il secoua la tête, un rire sans joie s'échappant de ses lèvres.

— Je m'attendais à tout, de la part de n'importe qui… mais pas de toi, Elena.

Ces mots lui firent l'effet d'un coup de poignard.

— Alejandro…

— Tu me crois capable d'un truc pareil ? Après tout ce qu'on a vécu ?

Elena baissa les yeux, incapable de répondre immédiatement.

— Je ne sais pas… murmura-t-elle.

Alejandro serra la mâchoire et fit un pas en arrière, comme si ces mots l'avaient frappé de plein fouet.

— Tu ne sais pas. Il secoua la tête en riant amèrement. Wow.

Il se détourna et marcha jusqu'à la baie vitrée de sa chambre, observant la ville illuminée.

— Tu es venue ici pour quoi, Elena ? Pour me dire que tu ne sais pas si je suis un violeur ?

— Non ! s'exclama-t-elle en avançant vers lui. Je suis venue m'excuser !

Alejandro se retourna lentement, le regard brûlant d'émotions contradictoires.

— Tu t'excuses ?

— Oui ! J'aurais dû te défendre immédiatement au lieu de laisser le doute s'insinuer en moi.

Il la fixa un long moment sans rien dire.

— Je t'ai fait du mal, je le sais, reprit-elle, la voix tremblante. Mais je t'en prie, ne me repousse pas…

Alejandro ferma brièvement les yeux avant de soupirer.

— Elena… Tu as été la seule personne en qui j'avais une confiance absolue. Il rouvrit les yeux et plongea son regard dans le sien. Et tu viens de me prouver que j'avais tort.

Elena sentit une larme rouler sur sa joue.

— Alejandro, je…

Il leva une main pour l'arrêter.

— Je suis fatigué, Elena. Fatigué de me battre pour prouver que je suis quelqu'un de bien.

— Je n'ai jamais douté que tu sois quelqu'un de bien… souffla-t-elle.

— Et pourtant, une seule phrase de cette fille a suffi pour que tu recules.

Elena déglutit difficilement.

— Tu veux que je parte ? demanda-t-elle, la voix à peine audible.

Alejandro la fixa encore un instant, puis détourna le regard.

— Je ne sais pas.

Un silence pesant s'installa entre eux.

Elena recula lentement vers la porte, le cœur en miettes.

— Quand tu sauras… appelle-moi.

Elle ouvrit la porte et sortit, la laissant se refermer derrière elle avec un bruit sourd qui résonna dans son âme.

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Le Santiago Bernabéu était en ébullition. Les supporters du Real Madrid chantaient à pleins poumons, les écharpes blanches virevoltaient dans les tribunes, et l'atmosphère était électrisante.

Mais sur le terrain, Alejandro Vasquez était ailleurs.

Dès le coup d'envoi, quelque chose clochait. Ses passes manquaient de précision, ses dribbles semblaient hésitants, et ses appels de balle étaient en retard.

Le Real affrontait le Séville FC, une équipe solide et agressive. Très vite, le match prit une mauvaise tournure.

À la 12e minute, Alejandro eut une première occasion. Servi par Jude Bellingham, il tenta de contrôler dans la surface… mais son toucher de balle fut trop lourd, et le défenseur adverse intercepta facilement.

Dans les tribunes, les murmures commencèrent.

À la 27e minute, il récupéra un ballon au milieu de terrain, tenta un une-deux avec Vinícius Jr, mais perdit la balle sous la pression. Séville amorça une contre-attaque rapide, et une minute plus tard, ils ouvraient le score.

— Mierda… jura Alejandro en passant une main sur son visage.

Il entendit Carlo Ancelotti hurler son nom depuis la ligne de touche.

— Alejandro, réveille-toi !

Mais rien n'y faisait.

À la 38e minute, il obtint une belle opportunité. Lancé en profondeur par Modrić, il se retrouva face au gardien. Tout le stade retint son souffle.

Mais au lieu de frapper en finesse, il força son tir… et la balle s'envola dans les gradins.

Des sifflets commencèrent à descendre des tribunes.

— Putain ! pesta-t-il en serrant les dents.

Il savait qu'il était en train de passer à côté de son match, mais il n'arrivait pas à se concentrer. L'image d'Elena le hantait, son regard blessé, son hésitation, ses excuses… et surtout cette douleur qu'il ressentait depuis leur dispute.

Le Real Madrid rentra au vestiaire mené 1-0 à la mi-temps.

Dès qu'ils entrèrent dans le vestiaire, le silence régna. L'ambiance était lourde.

Ancelotti marcha droit vers Alejandro, son regard perçant.

— Qu'est-ce qui ne va pas avec toi aujourd'hui ? demanda-t-il d'un ton calme mais ferme.

Alejandro baissa la tête, essuyant son visage en sueur avec sa serviette.

— Je… Je suis juste pas dedans.

— Tu crois que ça suffit comme excuse ?

Alejandro serra les mâchoires.

Jude, assis à côté de lui, posa une main sur son épaule.

— Mec, ça se voit que t'as la tête ailleurs. Si c'est un problème personnel, règle-le après. Là, on a besoin de toi.

Alejandro hocha la tête sans grande conviction.

De retour sur le terrain, il essaya de se recentrer. Il tenta de faire circuler la balle plus rapidement, de se rendre disponible… mais à la 53e minute, il perdit encore un duel important, offrant à Séville un contre meurtrier.

Bam. 2-0.

Les sifflets s'amplifièrent dans le stade.

Ancelotti se tourna vers son banc, fit un signe de la main et un joueur s'échauffa immédiatement.

À la 60e minute, le changement tomba.

— Alejandro, dehors. Rodrygo, tu rentres.

Alejandro sentit une vague de honte l'envahir. Sortir aussi tôt d'un match aussi important, c'était humiliant.

Il traversa le terrain, tête basse, évitant de croiser le regard des supporters. Quand il passa devant le banc, Ancelotti l'arrêta d'un regard.

— On parlera après.

Alejandro hocha la tête, s'assit sur le banc, enfouissant son visage dans ses mains.

Il n'avait jamais ressenti une telle détresse sur un terrain. Et il savait parfaitement pourquoi. Elena.

Et maintenant, il n'était plus sûr de savoir comment réparer les choses.

Le coup de sifflet final retentit dans un Bernabéu partagé entre soulagement et frustration. Le Real Madrid avait réussi à égaliser en toute fin de match, évitant la défaite, mais la performance globale laissait un goût amer.

Alejandro, toujours sur le banc après sa sortie, observait ses coéquipiers saluer les supporters. Il ne bougea pas, le regard vide.

— Vasquez, dans mon bureau. Tout de suite.

La voix de Carlo Ancelotti était calme, mais ferme. Alejandro ferma les yeux une seconde, puis se leva en silence et suivit son entraîneur.

Le vestiaire était déjà en effervescence, les joueurs discutant du match, certains encore en colère contre la prestation médiocre de l'équipe. Mais Alejandro ne prêta aucune attention à l'agitation. Il traversa la pièce sans un mot et entra dans le bureau de l'entraîneur, la porte se refermant derrière lui.

Carlo s'assit derrière son bureau, croisa les bras et observa son joueur étoile avec un regard perçant. Alejandro resta debout, les bras croisés, attendant la tempête.

— Assieds-toi.

Alejandro obéit, s'enfonçant dans le fauteuil en cuir.

— Explique-moi.

Le silence tomba dans la pièce. Alejandro hésita.

— C'était un mauvais match. Ça arrive.

Ancelotti arqua un sourcil, pas dupe une seule seconde.

— Ne me fais pas ce coup-là, Alejandro. Je ne suis pas né de la dernière pluie. J'ai vu des milliers de joueurs passer sous mes ordres, et je sais reconnaître quand l'un d'eux est en train de se noyer sous ses problèmes personnels.

Alejandro détourna le regard.

— Ce n'est rien, coach. Juste… des trucs en dehors du terrain.

— Des trucs en dehors du terrain qui t'empêchent de jouer au football ?

Alejandro serra la mâchoire.

— C'est compliqué.

— Non, ce n'est pas compliqué. Ce qui est compliqué, c'est de voir l'un de mes meilleurs joueurs passer complètement à côté d'un match et abandonner ses coéquipiers sur le terrain.

Alejandro releva les yeux.

— Je ne les ai pas abandonnés.

— Tu es sûr ? Parce que de l'extérieur, c'est exactement ce que j'ai vu. Un joueur fantomatique, perdu, incapable de faire une passe correcte, qui se fait sortir à la 60e minute devant 80 000 personnes. Ce n'est pas l'Alejandro Vasquez que je connais.

Alejandro se passa une main sur le visage, sentant la frustration monter.

— J'ai juste… la tête ailleurs, OK ?

— C'est ta femme ? demanda Ancelotti directement.

Alejandro tressaillit. Le coach avait visé en plein cœur.

— C'est toujours une femme, soupira Carlo. Un jour, vous, les joueurs, comprendrez que votre cerveau est votre meilleure arme sur le terrain. Pas vos jambes. Pas votre technique. Votre tête. Si elle n'est pas là, vous n'êtes rien sur le terrain.

Alejandro ne répondit pas.

— Je ne vais pas te faire un discours moralisateur, reprit Ancelotti. Mais ce club te paie pour jouer à ton meilleur niveau. Si tu n'arrives pas à séparer ta vie privée du football, alors tu as un problème bien plus grand que ce match raté.

— Je sais.

— Alors règle ça. Parce que si tu refais un match comme celui-là, je te mets sur le banc. Indéfiniment.

Alejandro releva brusquement la tête.

— Vous ne pouvez pas faire ça.

— Oh que si, je peux. Ancelotti le fixa droit dans les yeux. Tu es l'un de mes meilleurs joueurs, Alejandro. Mais personne n'est au-dessus de l'équipe. Ni toi, ni Jude, ni Vinícius, ni Rodrygo, ni personne. Si tu veux jouer, fais ce qu'il faut pour être à 100 % sur le terrain.

Alejandro se leva lentement, son regard brûlant de frustration… mais aussi de honte.

— Je vais régler ça, coach.

Ancelotti hocha la tête.

— Je l'espère. Parce que si tu continues comme ça, tu n'auras bientôt plus rien à perdre.

Alejandro sortit du bureau, refermant la porte derrière lui.