Parfois, les plus puissants ne sont pas ceux que l’on acclame mais ceux qui, dans l’ombre, veillent ceux que le monde a oubliés...mais que l’amour, lui, n’a jamais lâchés.
Royaume Hope – rive des arc-en-cieux.
Le ciel semblait vouloir fondre il dessinait un immense arc-en-ciel inversé, descendant vers la mer comme une bénédiction renversée, tremblant de lumière sucrée les vagues, elles, chantaient des berceuses des échos d’enfance douce et de sieste éternelle mais le vent tourna et avec lui, un son étrange se fit entendre un rythme de tambourins interstellaires des grelots cosmiques, comme si un cirque galactique approchait puis, à l’horizon, les silhouettes apparurent des navires en pain d’épices géants des voiles tissées de sucre filé des runes elfes tracées à la cannelle brûlante et surtout une armée des créatures aux oreilles pointues hurlaient déjà, leurs voix chargées d’excitation sucrée « À l’abordage moelleux ! on veut les recettes du royaume Hope ! » mais Hope n'était jamais sans défense car dans les confins du royaume existait un équipage discret, caché, loyal des cœurs silencieux des éclairs discrets des enfants de l’ombre revenus en lumière le nouveau navire la couronne perdue fendit le ciel il n’était pas fait de guerre il était fait de mémoire à sa proue, Kaela, l’entité blanche, la voix douce du cosmos silencieuse, elle guidait le vaisseau par résonance cosmique, sans gouvernail, sans vent son épée, forgée par Rose, irradiait d’une lumière lunaire faite pour purifier les rêves blessés à ses côtés, Élya, poupée vivante devenue guerrière douce elle tenait deux parapluies glaives, tournoyants comme des fleurs étoilées elle murmura simplement, en sautant depuis la rambarde « Personne ne touche aux doudous sans permission » puis vinrent les autres Zorya, la chevalière de bleu, toute d’armure transparente et de regards profonds. Elle chantait pour guider son épée sucrée, qui vibrait au rythme des vagues Izel, le disciple de Rose, portait son marteau comme un sourire il l’avait transformé en canon à guimauves explosives « Pour Rose ! et pour l’élégance ! » Léo, le léopard de vitesse, bondissait déjà d’un navire à l’autre ses pattes effleuraient les voiles ennemies, et derrière lui chaque pas devenait onde de choc sucrée Mei Lin, apprentie de Dante, était partout à la fois son rire fendait le vent, et sa brigade de slimes armés de pinces licornes faisait frissonner même les plus aguerris des elfes sucriers la bataille commence les elfes attaquèrent des flèches en réglisse brûlante, des projectiles à la gelée explosive mais Kaela déploya sa lame et ouvrit un portail de lumière les flèches rentrèrent dans le rêve d’où elles venaient Élya tourna sur elle-même chaque flèche se transforma en ruban dansant Zorya chanta et l’éclair de Saphira, encore suspendu dans les cieux, descendit dans sa lame elle le guida, doucement jusqu’à la coque d’un navire et le fit fondre comme une glace oubliée au soleil Léo courut sur la mer ses pattes laissaient des traînées de gelée framboise il bondit, neutralisa les archers un à un, sans haine juste avec grâce Izel bâtit une tour de biscuit à la vanille puis souffla dessus elle explosa en pluie de paillettes acides Mei Lin sauta Atterrit sur le dos du dragon en sucre contrôlé par l’ennemi elle planta une sucette enchantée entre ses écailles et murmura « T'es à moi maintenant, doudou à écailles. » les elfes battirent en retraite leurs flèches, fondues leurs bonbonniers, vidés leur navire amiral capturé par les slimes au sommet de la plus haute tour de meringue, Hope vola dans ses mains, un drapeau en barbe à papa, brandi comme un soleil rose « ON EST COMPLET MAINTENANT ! »
tous les éclairs étaient là tous les amis
même Morphée, encore ensommeillé, s’étira et murmura « Pas mal vous avez mérité un rêve sucré. »
Fin du Chapitre 16 — Partie 7 : L'Assaut des Pirates Elfes et Bonbonnières