Arc 1 : l'immeuble ? - Chap 1 : Monde Rouge

Il ne voit rien, dans l'obscurité totale, il entend seulement ce bruit constant et déprimant qui lui perce la poitrine à chaque fois qu'il retentit.

Il sent une odeur métallique et insupportable et sous ses mains quelque chose de froid et collant.

Étonné, il essaye de se redresser mais n'y arrive pas, il glisse en arrière et s'imprègne dans cette chose collante, il est à bout de souffle et se demande quoi faire, une voix lui répond comme si elle avait lu dans ses pensées :

??? — Lève toi petit, tu dois sortir d'ici au plus vite pour qu'on survive.

Effrayé, il écoute cette voix et réussit à se lever tant bien que mal.

Il se frotte les mains à son pantalon et commence à marcher avant d'entendre ce bruit se rapprocher de lui.

Avec peur, il recule en cherchant de quoi pouvoir voir et finit par marcher sur quelque chose de solide.

Il le ramasse et essaie de reconnaître l'objet et à force de le toucher il sent un bouton et clique dessus.

Une lumière jaillit de l'objet, c'était une lampe.

Sur le coup, il tombe en arrière, ébloui.

Le sol est toujours collant.

Il pointe donc la lumière sur le sol, ce dernier est tapissé d'un liquide rouge...

et là, de nouveau, il entend cette voix lui dire :

??? — Je t'ai pourtant dit de sortir de là au plus vite, sinon il va revenir et nous n'aurons plus d'échappatoire.

Il se relève donc, prend son courage à deux mains et se met à chercher une sortie en braquant la lampe tout autour de lui.

Il observe chaque recoin de la pièce.

Il y voit un lit, une armoire et quelques posters.

Il se rend compte que c'est une chambre, mais ce n'est pas la sienne et il en est persuadé.

Il s'approche donc avec difficulté de ce qui ressemble à une porte.

??? — Dès que tu ouvres cette porte, cours de toutes tes forces.... On a besoin de toi....

Garçon ? — Mais qui es-tu ? Qui suis-je ? Et qu'est-ce que je fais ici ? Se demande-t-il enfin.

??? — Ce n'est pas le plus important actuellement. lui répond la voix.

Pas très sûr de lui et de la réponse qu'il a reçue, il ouvre tout de même la porte et se met à courir, courir encore et toujours plus.

Sur son chemin, il ouvre deux ou trois portes qu'il claque derrière lui dans de grands fracas.

Au fur et à mesure, il voit toujours ce liquide rougeâtre, tout ce qui est autour de lui est sombre, terne.

Il finit par trouver une fenêtre et regarde à travers, et à cet instant il ressent un grand désarroi.

Il ne voit qu'un ciel assombri, une lune rouge et quelques nuages un peu plus bas.

Il se rend compte qu'il est dans un immeuble mais n'en voit pas les extrémités basses.

Garçon ? — Mais que s'est-il passé ici ? Demanda-t-il.

??? — Hmm, ce paysage est à glacer le sang, je ne sais pas non plus ce qu'il s'est passé ici mais tu ferais mieux de sortir d'ici le plus vite possible...

Garçon ? — Oui, je vais essayer de faire cela...

??? — Enfin non, tu ferais mieux de trouver de quoi survivre car tu, enfin plutôt on va devoir rester longtemps ici.

Et comme tu l'as bien vu dans ta course, il n'y a plus d'électricité et on a l'air trop haut pour sauter, il ne reste donc que les escaliers, mais avec ce liquide bizarre ça n'a pas l'air sûr de descendre trop rapidement.

Garçon ? — Oui je vois, merci, je vais essayer de faire ça... Au fait, maintenant tu peux répondre à mes questions et me donner plus d'informations, n'est-ce pas ?

Il se remit à marcher un peu plus sûr de lui.

Voix ? — Oui en effet, pour faire simple je suis toi, et inversement tu es moi.

Tu t'appelles Mike et je ne sais pas non plus ce que tu fais ici.

Les seules infos que j'ai, c'est que je ne suis pas le seul avec toi, et que les autres doivent avoir plus d'informations.

Mike — Je vois... Je ne suis pas seul...

En continuant à marcher, Mike trouve une porte d'appartement ouverte.

Une fois rentré, il se dirige vers la cuisine, ouvre un placard et trouve quelques gâteaux qu'il engloutit sans réfléchir.

Il va ensuite dans la chambre et s'y effondre sur le lit et s'endort profondément.

Voix — C'est dommage qu'il s'endorme maintenant, mais je ne peux rien y faire....

Il s'en rendra bien compte de son erreur à son réveil.

Son corps se mit à bouger dans la pénombre.