À l’ombre des flammes, l’amour écrit en sang.
Pris entre deux feux, j’écris en l’encre d’amour
Dans l’étreinte ardente de deux flammes, je me trouve,
Un cœur partagé, une âme qui vacille,
Sous le poids d’un amour qui consume et qui sauve,
Je trace mes mots, écrits d’une encre fragile.
Les flammes à gauche, brûlantes de désir,
Les flammes à droite, glacées de renoncements,
Et moi, captif de ce duel de feu et de givre,
Je m’élance, tremblant, dans l’étreinte du vent.
Chaque mot que je couche sur le papier,
Est un souffle de mon âme, un cri silencieux,
L’amour enchaîné à mes poignets,
Je le libère dans l’encre, qui porte mes vœux.
Les flammes me forgent, me façonnent,
Dans un tourbillon de passion et de douleur,
Mais au milieu de cet enfer où je m’abandonne,
Je trouve ma paix, dans l’écrit, dans l'ardeur.
Pris entre les feux de la vie et du cœur,
Je m’élève, entre la vie et la mort,
Écrivant en encre d’amour, au-delà des heures,
Dans l’espoir que mes mots me sauveront encore.
Et moi, meurtri d’avoir tourné le destin,
Je saigne en silence, d’un regret éclatant.
Que ma nostalgie s’apaise, que mon manque s’endorme,
Me déchirer chaque jour… tu aurais pu m’épargner.
Tu m’as laissé tomber amoureux pour ensuite t’effacer,
Sans un adieu, sans un regard en arrière.
Les souvenirs, lourds comme des chaînes invisibles,
Écrasent ma poitrine et volent mes nuits.
Je revis nos instants pour apaiser l’absence,
Mais la douleur me serre plus fort à chaque page tournée.
Suis-je si facile à oublier, à abandonner ?
Mon cœur saigne dans le silence de ton départ.
Je crie sans voix, j’espère sans réponse,
Prisonnier d’un amour qui ne m’écoute plus.
Et pourtant…
Je t’écris encore, entre les larmes et l’espoir,
En espérant que quelque part,
Ces mots te touchent, te rappellent,
Qu’un jour, j’ai été ton tout, ton abri dans l’orage.
Son absence me mord, comme une lame oubliée,
Et chaque battement de mon cœur endeuillé
Réécrit l’histoire que j’ai laissé s’effondrer,
Une histoire d’amour que j’ai moi-même trahi.
Dans les cendres de nous, je cherche encore ton nom,
Un souffle, un regard, un soupir qui pardonne,
Mais le vent ne répond que par son abandon,
Et mes larmes brûlent, comme un feu qu’on embaume.
Je suis celui qui reste, marqué d’un adieu,
Ayant laissé l’amour mourir sous mes yeux,
Et maintenant que je sais… je n’ai plus de “nous”,
Seulement l’encre d’un amour perdu pour toujours.