Deux heures avant l’incident.
Je venais d’arriver dans la salle à manger en compagnie du duo de fous de Namgung, et un simple coup d’œil m’avait suffi pour remarquer que seuls les jeunes prodiges étaient présents — la seule personne dans la pièce qui semblait avoir plus de vingt ans était Tang Jooyeok.
Le Sichuan était connu pour sa nourriture au goût particulièrement fort, et ses plats épicés étaient les plus célèbres de tous.
Il y avait une montagne de plats sur la table, mais l’odeur piquante me montait au nez avec une telle intensité que cela en devenait presque insupportable.
J’ai l’impression que je vais avoir mal au ventre rien qu’en les sentant.
Heureusement, il y avait aussi des plats doux préparés pour ceux qui ne supportaient pas bien l’épice.
Manger des raviolis encore une fois, même au Sichuan… Peut-être que ce n’est pas si mal ?
Tang Jooyeok observait les invités avec un sourire, puis appela ses proches pour goûter les plats un à un.
C’était pour prouver que les plats étaient sans danger, étant donné que leur clan était réputé pour sa maîtrise du poison.
Bien sûr, je doutais que cela suffise vraiment à instaurer la confiance chez leurs invités.
« Ce n’est peut-être pas le meilleur, mais j’espère que vous apprécierez le repas. »
Peu après que Tang Jooyeok ait parlé, tout le monde commença à manger doucement.
Je réalisai alors que j’étais venu ici sans prévenir Wi Seol-ah. J’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas…
Hm…
Je n’en étais pas certain, mais je pensais qu’elle s’occupait bien d’elle-même.
Hm……
Je tentais à plusieurs reprises de tendre mes baguettes vers la nourriture, mais je devais sans cesse m’arrêter.
C’était à cause de Tang Soyeol, assise à côté de son frère, qui au lieu de manger, me fixait intensément…
…Je vais tomber malade à ce rythme.
Qu’est-ce qu’elle avait encore, elle ?
Je n’arrêtais pas de prendre des raviolis pour ensuite les reposer, tant le regard brûlant de Tang Soyeol me clouait sur place.
Le plus agaçant, c’est que cette scène était exactement la même que dans ma vie précédente à chaque fois que je la croisais.
Elle se contentait de me fixer, sans rien dire.
Une fois, j’avais été tellement exaspéré que je l’avais engueulée.
Et ce qui était encore plus absurde, c’est qu’elle s’était mise à pleurer juste après, devant moi.
Je l’avais simplement réprimandée pour m’avoir regardé, et elle s’était mise à pleurer…
Pff… Je suppose que je dois encore endurer son regard dans cette vie aussi…
Avait-elle une rancune contre moi ou quoi ? Je ne pensais pas avoir fait quoi que ce soit contre le clan Tang, pourtant.
Peut-être qu’elle n’aimait pas que je mange des raviolis ?
.
..Ou peut-être que c’est juste ma tête ?
J’étais habitué à entendre que j’avais une sale expression, donc ce genre de remarque ne m’atteignait plus.
Je décidai finalement de l’ignorer, et je mangeai un ravioli.
Tousse !
Merde !
J’ai failli recracher le ravioli dès la première bouchée.
Pourquoi c’est aussi épicé !?
Je m’étais relâché, et si je recrachais la nourriture ici, tout le monde me fixerait.
Tandis que je luttais intérieurement, quelqu’un me tendit un verre d’eau.
C’était Namgung Bi-ah.
Surpris, je pris vite le verre et bus l’eau d’une traite.
Qu’est-ce qu’ils avaient mis dans ces raviolis pour qu’ils soient aussi violents ?
Après avoir fini mon verre, je poussai un soupir de soulagement et me tournai vers Namgung Bi-ah.
« Merci. »
Namgung Bi-ah hocha la tête et posa doucement quelque chose dans mon assiette.
Curieux, je regardai, et vis un morceau de poisson grillé, déjà séparé de ses arêtes.
Je fronçai les sourcils.
« Celui-ci n’est pas épicé… »
« …Hein ? »
« Tu avais l’air de mal supporter l’épice… »
Ils me regardaient tous ?
« Je te remercie, mais pourquoi tu me parles soudainement de façon aussi familière… ? »
« …Jeune maître. »
« … »
Elle cherche la bagarre ?
Je me demandais si elle voulait provoquer un conflit, mais son expression ne montrait aucune mauvaise intention.
Mais alors pourquoi agissait-elle ainsi ?
Je n’aimais pas être traité comme un enfant, mais vu qu’elle n’avait pas l’air malveillante, je ne pouvais rien dire.
– Crac.
Je tournai la tête vers l’origine du bruit : les baguettes de Namgung Cheonjun venaient de se briser dans ses mains.
Tang Jooyeok prit la parole, surpris.
« Ah, on dirait qu’on t’a donné une mauvaise paire de baguettes. »
« Non, c’est juste que j’ai tendance à les utiliser un peu violemment. »
« Je m’excuse, Cheonjun. Je vais t’en chercher une nouvelle paire tout de suite. »
« Ce n’est pas nécessaire, Frère Tang. Je m’excuse aussi pour avoir cassé un objet qui ne m’appartient pas. Je ferai attention la prochaine fois. »
Après s’être excusé, il me jeta un regard.
Je fis exprès de manger à ce moment-là le poisson que Namgung Bi-ah m’avait offert.
Ses yeux tremblèrent de rage.
Pourquoi tout cela l’énervait-il autant ? J’avais du mal à comprendre.
Je l’ignorai et ne choisis que des plats doux. Le repas se termina rapidement.
Je voulais partir immédiatement après avoir mangé, mais Tang Jooyeok ne nous avait probablement pas réunis juste pour dîner.
Il y avait des membres du clan Namgung, du clan Gu, ainsi que d’autres invités de la région du Sichuan.
Ce n’était sûrement pas une grande réunion officielle, mais j’imaginais qu’il espérait former une petite alliance entre nous.
Après le repas, la majorité des questions furent adressées à Namgung Cheonjun.
Il était issu de l’un des Quatre Grands Clans, donc ce n’était pas étonnant qu’il capte autant l’attention.
Au début, on s’était aussi tourné vers Namgung Bi-ah, mais cela avait rapidement cessé à cause de ses réponses brèves et impassibles.
Oui…
Ah… ?
Hm…
C’étaient les seules réponses qu’elle donnait, ce qui avait vite refroidi les tentatives de conversation.
Le clan Gu étant aussi réputé que les Grands Clans, certaines personnes étaient venues me parler. Je leur avais répondu brièvement, avec un sourire subtil.
En voyant le nombre de personnes qui discutaient avec Namgung Cheonjun, je ressentis une sorte d’admiration.
Je me serais épuisé si j’avais dû parler à autant de gens, mais ce gars semblait y prendre plaisir.
C’est vraiment sa spécialité.
Alors que je patientais, quelqu’un s’assit à côté de moi.
Je me tournai, curieux… c’était Tang Soyeol.
« … ? »
Tang Soyeol toussota faussement et but une gorgée de thé comme si de rien n’était, mais ses oreilles étaient légèrement rouges.
Elle agissait bizarrement, comme pendant le repas.
« Dame Tang. »
« Eh ? Oui ? »
« Avez-vous quelque chose à me dire ? »
« Non… !? N-Non. »
Hm, ça se voit que si…
Je la fixai, les sourcils froncés, et ses oreilles rougirent encore plus.
Puis elle baissa soudainement les yeux, comme si elle ne supportait plus mon regard.
Ai-je vraiment l’air aussi effrayant ? Elle n’a pas besoin de s’asseoir à côté de moi si je lui fais peur.
Pourquoi agit-elle ainsi ?
« Tousse… Tousse… »
Tang Soyeol se mit soudainement à tousser, comme si elle s’étouffait.
Après avoir repris son souffle, elle murmura timidement.
« Jeune maître Gu, est-ce que… par hasard… vous aimez quelqu’un— »
« Frère Tang, c’est la zone d’entraînement là-bas ? »
Alors qu’elle essayait de me poser une question en bégayant, sa voix fut couverte par celle de Namgung Cheonjun.
Je regardai par la fenêtre : il désignait un grand bâtiment à l’extérieur.
Tang Soyeol essayait de me dire quelque chose, alors je me tournai vers elle.
« Dame Tang, que disiez-vous ? »
« …Rien. »
Tu dis ça, mais tu lances un regard noir à Namgung Cheonjun…
Bon, elle me le redira si c’est vraiment important.
Tang Jooyeok répondit à la question de Namgung Cheonjun.
« Ah, c’est la zone d’entraînement réservée à notre clan Tang. Je ne vous l’ai pas montrée lors de votre dernière visite ? »
« Elle est plutôt grande pour être réservée uniquement au clan Tang. »
« Oui, on veille à bien l’entretenir… mais en réalité, personne ne l’utilise vraiment, chacun ayant son propre espace d’entraînement. »
Namgung Cheonjun contempla la zone d’entraînement avec un regard étrange, puis s’adressa à Tang Jooyeok.
« Puis-je la visiter ? J’aimerais y jeter un œil. »
« Hm… Eh bien, puisque tout le monde semble avoir fini de parler, cela vous dirait de visiter les lieux ? »
Enfin, le dessert.
Si j’avais su que ça tournerait comme ça, j’aurais probablement dû venir en cachette, sans rien dire à personne.
Cela aurait été bien plus malin.
Je n’aurais jamais pensé associer le mot "malin" au second ancien de ma famille.
Je ne l’aurais jamais cru…
__________
L’intérieur de l’aire d’entraînement était plus propre que je ne l’aurais imaginé.
Ils disaient ne pas l’utiliser souvent, mais il semblait qu’elle était nettoyée régulièrement.
Comparée à l’aire d’entraînement que j’avais utilisée lorsque j’avais tabassé Gu Jeolyub, celle-ci était au moins quatre fois plus grande.
Était-ce vraiment nécessaire de la faire aussi grande ?
…Oh, c’est peut-être pour ça qu’ils ne l’utilisent pas.
Trop grande, elle rendrait les entraînements moins efficaces après tout.
Cet endroit n’avait rien d’autre pour lui à part sa taille, mais tout le monde semblait très intéressé, étant tous des artistes martiaux.
Le sol était fait de matériaux durs.
Ce n’était pas de la pierre commune, et il semblait qu’il ne marquerait pas, même sous les entailles d’une lame.
Était-ce si grand parce qu’ils y utilisaient des armes empoisonnées à distance ? Mais dans ce cas, n’auraient-ils pas dû rendre les murs plus faciles à percer ?
« C’est très impressionnant. »
Namgung Cheonjun prit la parole en regardant autour de lui.
« C’est nos ancêtres qui l’ont construite aussi grande, pensant que “plus grand, c’est mieux”... mais personnellement, je ne vois pas l’intérêt. »
« Une si belle aire d’entraînement… C’est dommage qu’elle ne soit pas utilisée. »
« Il est généralement plus efficace que chacun s’entraîne dans son propre espace, donc cet endroit est surtout utilisé pour les compétitions plutôt que pour l’entraînement. »
« Des compétitions, hein. »
« À l’époque, Soyeol et moi utilisions beaucoup cette aire car elle voulait toujours me battre… Mais maintenant qu’elle a grandi, elle ne veut plus. »
« Frère ! »
Tang Soyeol cria sur son frère tout en se tenant à côté de moi.
Puis elle me lança un regard en coin.
Namgung Cheonjun attrapa une épée en bois accrochée au mur et la fit tournoyer quelques fois.
Malgré son attitude, il ne portait pas le nom d’Épée Fulgurante pour rien : ses mouvements étaient impeccables, même sans réel effort.
« Maintenant que nous avons mangé, que diriez-vous d’un petit duel pour digérer ? »
Les yeux de tout le monde s’illuminèrent à l’entente des paroles de l’Épée Fulgurante.
Ils semblaient excités à l’idée de pouvoir l’affronter, c’était une occasion rare.
Mais soudain, sans prévenir…
« Qu’en dites-vous ? Jeune Maître Gu. »
« …Hm ? »
Avais-je mal entendu ?
Namgung Cheonjun confirma que non, me fixant avec une épée en bois à la main.
« Jeune Maître Gu, aimeriez-vous croiser le fer avec moi ? »
« Moi ? »
Je pensais avoir mal compris, mais non. Et en plus, il m’avait expressément choisi comme adversaire.
Je voyais très bien où il voulait en venir.
Ce fils de…
Il cherchait juste un prétexte pour relâcher sa frustration.
Bien sûr, je n’allais pas accepter un défi aussi absurde.
« Je ne vais pa— »
Juste au moment où j’allais refuser son défi :
« Non ! »
« !? »
Tout le monde se tourna vers la voix qui m’avait interrompu.
C’était Tang Soyeol.
Son visage vira rapidement au rouge, ne comprenant même pas pourquoi elle avait parlé.
Mais elle poursuivit :
« Le Jeune Maître Cheonjun et le Jeune Maître Gu ont une différence d’âge, donc aussi d’expérience. Ce ne serait pas juste qu’ils se battent, et s’il se b-blesse au visage… »
« Ce n’est rien. Nous n’utiliserons pas notre Qi, et ce sera une expérience d’apprentissage mutuelle. »
Namgung Cheonjun parlait avec un sourire, jouant les bienfaiteurs.
Ce qui me fit sourire à mon tour.
Une expérience d’apprentissage ?
Sans Qi ?
Il voulait juste une excuse pour me passer à tabac.
Je ne sais pas pourquoi il est si obsédé par moi.
Je demandai à Namgung Cheonjun :
« Est-ce possible ? »
Je parlais avec une légère teinte d’émotion dans la voix.
« Quoi donc ? »
« Tu parles d’expérience d’apprentissage, donc tu veux m’enseigner quelque chose. Mais est-ce seulement possible sans utiliser ton Qi ? »
Tout le monde poussa un cri de surprise.
Moi, qui étais à peine connu, venais de remettre en question les capacités de Namgung Cheonjun, classé parmi les Cinq Dragons et Trois Phénix, tout en défiant le fils du Seigneur du Clan Namgung, Épée Céleste Bleue, Namgung Jin.
À cet instant, Tang Jooyeok s’interposa rapidement, sentant que la conversation prenait une mauvaise tournure.
« Jeune Maître Gu, Cheonjun est votre aîné, vos mots ne sont-ils pas un peu durs… »
« Bien sûr que j’en suis capable. Si tu veux, je peux me battre sur un seul pied. »
Namgung Cheonjun souriait, mais je voyais les veines sur son cou gonfler sous l’effet de la colère contenue.
« Alors faisons-le. »
Il y a longtemps, quelqu’un m’avait dit qu’il fallait retenir sa colère trois fois.
On m’avait dit que j’avais un tempérament trop explosif dans un monde où seuls ceux qui savaient rester à leur place survivaient longtemps.
Ma réponse avait toujours été la même.
Ce type est un vrai con.
Mais si tu réagis pareil, vous serez juste deux cons.
Alors je serai un con ! Comment peut-on toujours ravaler sa colère ?
C’est quoi ces propos débiles — pourquoi on parle comme ça ?!
N’est-ce pas, au fond, un compliment de dire que j’ai un tempérament de feu, vu que j’utilise des arts martiaux flamboyants ?
S’il ne s’agit de rien de grave, retiens ta colère trois fois. Alors tu survivras.
Je n’avais jamais vraiment écouté ce conseil…
Mais peu de temps après, quand ces mots furent les derniers de cette personne, j’ai tenté de les suivre autant que possible.
Il était en effet important de connaître sa place dans un monde comme celui-ci.
« Je crois que je l’ai déjà retenue trois fois. »
Au centre de l’aire d’entraînement, je me tenais face à Namgung Cheonjun.
Je pense qu’il a dépassé la limite trois fois déjà.
Ou peut-être plus ? J’ai l’impression que c’est plus.
Tant mieux si c’est le cas.
Ce connard souriait encore.
Il était convaincu de ne pas perdre.
Ou alors, il était juste content d’enfin pouvoir me cogner.
« Je te laisse attaquer en premier. »
« Merci, Jeune Maître. »
Je n’allais pas refuser cette offre.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas battu sans utiliser mon Qi.
Il ramassa lentement l’épée posée au sol.
Il bougeait lentement exprès, pour me faire baisser ma garde.
Je m’approchai et décochai un coup de poing. Un direct simple.
– Résultat attendu.
C’est ce que disait l’expression de Namgung Cheonjun en esquivant d’un simple mouvement de tête.
Je balançais mes poings sans réfléchir. Aucun mouvement technique.
De toute façon, je ne pourrais pas faire mieux dans l’état actuel.
Seul le bruit de mes poings fendant l’air se faisait entendre.
Namgung Cheonjun parla après avoir esquivé sans effort mon poing, suivi d’un petit coup de pied discret.
« C’est à moi. Il semble que j’ai tout vu de toi, Jeune Maître Gu. »
Je ne répondis pas.
Namgung Cheonjun attaqua peu après avec son épée.
Comme prévu, ses mouvements étaient rapides et précis.
« Woah… »
« Une telle vitesse sans utiliser son Qi… »
Les éloges fusaient depuis la zone des spectateurs.
La technique de l’épée de Namgung Cheonjun méritait les louanges.
Il n’avait aucune faille et frappait avec vitesse et précision.
Une attaque après l’autre, je parvenais à peine à esquiver.
Mais il n’était pas surpris.
Il s’attendait à ce résultat avec le rythme qu’il imposait.
Soudain, il appuya sur ses jambes.
Je remarquai un léger mouvement d’épaule.
Puis il lança sa troisième attaque, sans me laisser le temps de réfléchir.
Bien sûr, les premières étaient des feintes. Celle-ci était réelle.
L’épée visait mon épaule, pas ma tête.
Je tendis les mains.
– Pow !
– Thump-tok !
« …Hein ? »
Le mot sortit de la bouche de Namgung Cheonjun.
Il regarda ses mains, puis l’épée en bois qui roulait au sol.
« …C’est quoi ça ? »
Je le regardai avec un air blasé.
Il n’y avait plus rien d’impressionnant dans ses mouvements.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Les yeux de Namgung Cheonjun tremblaient en entendant ma question.
J’osais affirmer que je connaissais mieux l’escrime des Namgung que lui-même à cet instant.
Le nombre incalculable de fois où j’avais dû arrêter l’Épée Démoniaque lorsqu’elle devenait folle.
Et toutes ces fois où j’avais vu Namgung Bi-ah manier son épée en pleine nuit.
Son escrime à cette époque surpassait déjà largement celle des Namgung, qui présentait des faiblesses évidentes.
Évidemment, la Namgung Bi-ah de cette époque n’était qu’une spectatrice, l’air ahuri.
Mais la maîtresse ultime du clan Namgung, celle qui surpassa le chef actuel et anéantit tout leur clan, ce n’était autre qu’elle.
Et face à la technique de l’Épée Démoniaque…
Namgung Cheonjun ne faisait qu’exhiber les failles de l’école Namgung par sa prestation bancale.
Il n’y avait aucune chance que je perde sans l’usage du Qi.
Je lui parlai alors qu’il restait pétrifié.
« Tu ne vas pas ramasser ça ? »
Sinon, je suppose que c’est à moi de jouer.