Tang Soyeol avait toujours été différente des autres ; cette différence était particulièrement flagrante lorsqu’on observait sa jeunesse.
Alors que les autres enfants couraient après les chiens et les chatons mignons, elle, cherchait des reptiles comme les serpents et les lézards.
En grandissant, elle était passée des serpents et lézards aux bêtes comme les tigres.
Son visage acéré, qui rappelait celui d’un animal féroce, la faisait apparaître comme une prédatrice naturelle aux yeux des animaux plus faibles.
C’est pourquoi, autrefois, lorsqu’une union entre les clans Namgung et Tang avait été envisagée, elle s’y était violemment opposée.
Tang Soyeol n’avait jamais vraiment aimé Namgung Cheonjun.
Tout le monde disait qu’il était beau, mais—
On dirait un coureur de jupons.
Elle ressentait un dégoût chaque fois qu’elle le regardait.
Elle n’était jamais tombée sous le charme de Namgung Cheonjun, et l’aura qu’il dégageait la mettait même mal à l’aise.
Elle l’avait toujours trouvé… étrange.
Pour elle, sa gentillesse semblait toujours dissimuler des intentions cachées.
Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde perdait la tête en voyant le visage de Namgung Cheonjun.
En comparaison, Namgung Bi-ah était bien meilleure.
Bien qu’elle soit silencieuse et peu expressive, Tang Soyeol la trouvait sincère. Namgung Bi-ah l’avait toujours acceptée, même lorsqu’elle avait été dure avec elle.
Tang Soyeol appréciait Namgung Bi-ah, qui l’acceptait malgré son caractère difficile.
Elle avait été touchée lorsque Namgung Bi-ah avait tenu sa promesse de venir à la prochaine Exposition Militaire du clan Tang.
Mais elle se demandait pourquoi Namgung Cheonjun était venu aussi.
Où que Namgung Bi-ah aille, Namgung Cheonjun n’était jamais loin.
Pourquoi ?
Chaque fois qu’elle les regardait, Tang Soyeol avait l’impression que Namgung Bi-ah n’appréciait pas tant que ça Namgung Cheonjun.
Cependant, son expression impassible rendait ses sentiments difficiles à lire, et Tang Soyeol ne se sentait pas en position de lui poser la question.
« Pas vrai, Tangrang ? »
– Grrr.
Un énorme loup au pelage noir, l’un des animaux de compagnie de Tang Soyeol.
Tang Soyeol soupira doucement en caressant son animal.
« Tu es tellement adorable… J’aimerais que tous les hommes du monde soient comme toi. »
Même si elle le souhaitait, Tang Soyeol savait que c’était impossible.
Namgung Cheonjun, le gars du clan Moyong, et Peng Woojin du clan Peng avaient tous des visages doux et avenants.
Pourquoi ont-ils tous l’air de coureurs de jupons ?
En plus, les gars des clans Namgung et Moyong la mettaient mal à l’aise dès qu’elle était près d’eux. Quant au dernier…
Peng Woojin est juste un cinglé.
Tang Soyeol sentit une migraine lui monter en repensant à Tang Jooyeok et Peng Woojin en train de semer le chaos ensemble.
C’est pas étonnant que Peng Ah-hee et moi soyons devenues amies dès notre première rencontre—on a toutes les deux des grands frères bizarres…
Je crois que la dernière fois que je l’ai vue, c’était quand ses fiançailles ont été annulées.
J’ai oublié avec quel clan elle allait se marier ; enfin, je crois qu’elle ne me l’avait même pas dit.
Tout ce dont Tang Soyeol se souvenait, c’était que Peng Ah-hee avait dit que c’était un connard, et qu’elle était heureuse que les fiançailles aient été rompues.
« …Y a-t-il des hommes cool quelque part ? »
Tang Soyeol, en pleine puberté, aspirait à une rencontre romantique.
Le soir de l’arrivée de Namgung Bi-ah, Tang Soyeol l’avait invitée à voir leur lac.
Le Lac de la Fleur de Lotus était un joyau du clan Tang et était interdit aux étrangers – nul n’y entrait sans autorisation.
La fleur de lotus flottant à la surface était, après tout, une précieuse herbe sacrée.
Outre la fleur elle-même, le lac et les poissons qui y vivaient étaient de vrais luxes.
Selon Tang Jooyeok, le lac avait été conçu de façon trop extravagante par les professionnels.
Tang Soyeol était franchement d’accord avec cette remarque.
C’était très joli… mais à part ça, il n’avait rien de spécial.
Alors qu’elles marchaient lentement dans la nuit, Tang Soyeol demanda à Namgung Bi-ah :
« Bi-ah, ton voyage s’est bien passé ? »
« …Oui, même si je me suis perdue… »
« …Encore perdue. »
Namgung Bi-ah avait un talent anormal pour se perdre.
Un moment elle allait dans la bonne direction, et l’instant d’après, elle partait seule à l’opposé.
Peut-être que c’est à cause de son manque d’émotions, pensa Tang Soyeol.
« Bon, au moins tu es arrivée… J’étais inquiète. »
« J’avais un compagnon. »
« Un compagnon ? »
« Oui. »
Parlait-elle des gens d’un autre clan venus avec eux ?
Tang Soyeol avait entendu qu’ils venaient du clan Gu ou quelque chose dans ce genre. Franchement, elle ne les connaissait pas.
Tout ce qu’elle savait du clan Gu, c’était qu’il abritait le célèbre Guerrier Tigre, que le Phénix de l’Épée venait de ce clan, et qu’ils étaient les plus puissants du Shanxi.
Un clan peu impliqué à l’extérieur, donc elle ne savait pas grand-chose à leur sujet, hormis ces trois faits.
Qu’un descendant du clan Gu assiste cette année à l’Exposition Militaire du clan Tang, c’était inédit.
Peut-être que Tang Jooyeok en sait plus, vu qu’il est le jeune maître ?
« Tu parles de ce clan Gu ? »
« Oui… »
Hein ?
Pendant une seconde, Tang Soyeol crut voir un sourire sur le visage de Namgung Bi-ah.
Elle ne l’avait jamais vue sourire, jamais.
Elles continuèrent à marcher sous la brise nocturne.
On aurait dit que Namgung Bi-ah ne voulait pas vraiment repartir.
Puis elles s’arrêtèrent.
Elles sentirent une présence devant elles.
« …Ce n’est pas mon frère. »
C’était en fait deux personnes.
Leurs visages étaient dissimulés par les ombres, mais ils ne faisaient pas partie du clan Tang.
« Qui êtes-vous ? »
Demanda Tang Soyeol.
Ils semblaient surpris par la voix.
Ils ne paraissaient pas hostiles, donc probablement des invités ignorants que l’accès au lac était interdit.
« Cet endroit est interdit aux étrangers. »
La lumière de la lune révéla lentement leurs visages.
Tang Soyeol s’arrêta net en apercevant le visage du garçon—plus précisément, c’est comme si le temps s’était arrêté pour elle.
Boumboumboum !
Elle sentit son cœur battre à toute allure, comme s’il allait exploser.
Le garçon avait des cheveux noirs de jais, des yeux perçants, et une expression légèrement agacée. Il avait l’apparence d’un animal féroce.
« S-Si vous ne répondez pas, j’appellerai— »
Ma voix tremble… J’ai bégayé, est-ce qu’il l’a remarqué ? Tang Soyeol ne comprenait pas pourquoi elle était soudainement si nerveuse.
Namgung Bi-ah, qui se tenait calmement à côté d’elle, lui murmura l’identité du garçon.
Il venait du clan Gu.
– Je suis Gu Jeolyub.
Dit le garçon.
Gu Jeolyub… Même son nom est stylé…
Attends, qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que j’étais en train de dire !?
Ce qu’il avait dit et sa réponse à elle—
Elle ne s’en souvenait déjà plus.
Elle souhaitait juste que ce cœur affolé se calme.
Tang Soyeol comprit à ce moment-là qu’elle avait de gros ennuis.
C’est pas bon ; faut que je parte d’ici tout de suite !
Le garçon s’en alla avant qu’elle ne puisse reprendre ses esprits, et Tang Soyeol fit semblant d’être calme pour le reste de la soirée,
Mais en vérité, elle ne ferma pas l’œil de la nuit.
Le lendemain, Tang Jooyeok annonça qu’il avait invité tous les jeunes conviés à l’événement pour un repas matinal.
Tang Soyeol se sentit immédiatement revigorée en entendant cela, malgré sa nuit blanche.
Calme-toi, s’il te plaît…
Elle demanda à son cœur de se calmer, mais les battements ne faiblissaient pas.
Et s’il vient ?
Et s’il ne vient pas ?
Et alors s’il ne vient pas !?
Tang Soyeol ne comprenait pas ses propres pensées, et alors qu’elle débattait intérieurement, assise à côté de son frère—
Le garçon arriva.
Pour une raison inconnue, il avait la main posée sur l’épaule de Namgung Cheonjun.
Étaient-ils amis ? L’atmosphère entre eux disait tout le contraire…
Le repas avait déjà commencé, mais Tang Soyeol ne savait même plus si la nourriture entrait par son nez ou sa bouche.
Ses yeux ne quittaient pas le garçon.
Ces yeux perçants… Trop beaux…
Aww, il supporte pas l’épicé.
Ah, il tousse, trop mignon.
Perdue dans ses pensées, elle se retrouva soudain assise à côté du garçon.
Je suis folle… ? Qu’est-ce que je fais et pourquoi j’ai l’air aussi expérimentée dans ce domaine !?
S’asseoir à côté de lui—qu’elle l’ait fait consciemment ou non—était une bonne idée, mais le problème vint ensuite, avec sa voix toute faible.
Tang Soyeol devenait folle en regardant le garçon, qui fronçait légèrement les sourcils, ne comprenant pas son intention.
Des servantes lui avaient un jour dit que, lorsqu’on se sentait trop bien, on commençait à s’agiter, et en ce moment, Tang Soyeol comprenait enfin ce que cela signifiait.
Il faut que je dise quelque chose. Mais quoi lui demander… ?
Un poison préféré ? J’suis douée en dagues, un duel peut-être ?
…Non, mauvaise idée.
Plat préféré ? Oui, posons une question normale.
« J-Jeune maître Gu, est-ce que vous… avez peut-être quelqu’un que vous aimez— »
– Frère Tang, c’est la zone d’entraînement, là-bas ?
Les mots qui venaient enfin de sortir de la bouche de Tang Soyeol furent engloutis par la voix de Namgung Cheonjun.
« Lady Tang, que disiez-vous ? »
Le garçon lui avait demandé gentiment, mais Tang Soyeol ne pouvait pas répéter la question une deuxième fois.
Elle se contenta de se promettre de mettre du poison un jour dans le thé de Namgung Cheonjun.
Ce type est même intervenu dans la zone d'entraînement.
Tout à coup, il a voulu se mesurer au garçon.
Tang Soyeol s'est mise à crier sans s'en rendre compte, s'opposant à l'idée.
« Non ! »
Que voulait-elle dire par « non » ?
Eh bien, il y avait l’écart d’expérience, et il y aurait forcément une différence de niveau.
Le visage… Et s’il se blessait au visage !?
C’était la principale pensée de Tang Soyeol.
Et si ce précieux visage était marqué, ou qu’un truc du genre arrivait ?
Si ce visage de bête qui dominait tout se retrouvait abîmé…
Tang Soyeol avait l’impression qu’elle ferait n’importe quoi pour ruiner Namgung Cheonjun.
Malgré l’opposition de Tang Soyeol, le garçon accepta le défi de Namgung Cheonjun.
Namgung Cheonjun avait dit qu’il n’utiliserait ni son qi ni un de ses pieds,
Mais cela restait l’Épée Foudroyante.
Tang Soyeol se demandait même si elle aurait pu toucher les vêtements de Namgung Cheonjun s’ils s’étaient affrontés sans utiliser leur qi.
Telle était sa réputation en tant qu’artiste martial.
Peut-être que la seule personne capable de rivaliser avec lui était le Phénix de l’Épée.
À ce moment-là, Tang Soyeol ne pouvait que regarder, nerveuse.
Devrais-je intervenir s’il est sur le point d’être blessé ? Mais sur quelle base ?
Hein, oui, de quel droit, en fait… ?
Tandis qu’elle se débattait dans ses pensées, Tang Soyeol regarda Namgung Bi-ah…
« Bi-ah… ? »
L’expression de Namgung Bi-ah restait la même que toujours, mais sa main tenait la garde de son épée.
Son visage semblait un peu différent de d’habitude, et sa respiration un peu plus rapide aussi.
Était-ce à cause du duel de son petit frère ?
Mais on aurait dit qu’elle ne le regardait même pas.
« … ! »
Soudain, les yeux de Namgung Bi-ah s’écarquillèrent. Tang Soyeol se demanda ce qu’il se passait, alors elle tourna immédiatement la tête pour regarder.
« …Hein ? »
Tang Soyeol ne comprenait pas ce qu’elle voyait.
L’épée en bois roulait au sol, et Namgung Cheonjun était à genoux,
Et il y avait ce garçon qui le regardait de haut.
Elle ne savait pas ce que c’était,
Mais elle ressentit un frisson.
Elle laissa échapper un souffle chaud sans s’en rendre compte, frémissante.
La bête dont elle avait rêvé.
Qu’importe s’il est faible, ce visage est parfait.
C’était ce que pensait Tang Soyeol au départ, mais à présent ses pensées avaient changé.
Le garçon demanda à Namgung Cheonjun en le regardant :
« Tu ne comptes pas le ramasser ? »
À ces mots, le garçon fit un pas vers Namgung Cheonjun.
Et Tang Soyeol tomba immédiatement à genoux.
__________
Je ne comprends pas.
C’était la seule pensée qui traversait l’esprit de Namgung Cheonjun.
Pourquoi j’ai lâché mon épée… ?
Après avoir attaqué son épaule, j’allais viser sa jambe.
Il avait prévu de le malmener, et s’amusait déjà rien qu’à y penser, alors…
Pourquoi… Pourquoi j’ai lâché l’épée ?
Son bras le faisait souffrir.
Son poignet devenait rouge.
J’ai lâché l’épée en une fraction de seconde ? Mais alors… pourquoi je ne l’ai même pas remarqué ?
« Incroyable. »
Namgung Cheonjun leva la tête à cette voix.
Le type s’était rapproché de lui et le regardait de haut.
« Les génies ont toujours mille pensées durant un duel. Si ça avait été un vrai combat, tu serais probablement mort trois fois déjà, tu le sais ? »
Namgung Cheonjun allait répondre, mais recula précipitamment.
C’était à cause du poing qui arrivait.
Il réussit à l’éviter, mais sa posture brisée ne lui permit pas d’esquiver la prochaine attaque.
Le coup de pied frappa la poitrine de Namgung Cheonjun et le fit rouler au sol dans un gémissement.
« Ughhh… »
Tandis qu’il peinait à respirer, l’épée en bois lui fut jetée dans les mains.
« Ramasse. Tu disais que ce serait une expérience d’apprentissage pour moi, non ? »
Le garçon frappa ensuite dans ses mains, aussitôt après.
« Oh, ou alors c’est moi qui t’apprends des choses ? Pour ça, je suis plutôt confiant. »
– Crac
La provocation sur le visage souriant du garçon fit haleter Namgung Cheonjun.
Puis Namgung Cheonjun se redressa en ramassant son épée.
« J’étais juste inattentif– »
« Tu ne vas pas dire que tu as baissé ta garde, hein ? Il n’y a pas d’excuse plus pathétique pour un artiste martial. »
Namgung Cheonjun ferma la bouche aux paroles du garçon.
Même lui savait que c’était une excuse misérable.
Il se contenta alors de corriger calmement sa posture.
…Il a quand même du talent.
Il l’avait trop sous-estimé.
Il aurait dû se douter qu’il avait quelque chose, vu qu’il était le petit frère du Phénix de l’Épée.
Namgung Cheonjun fit un petit pas en avant et pointa son épée vers son adversaire.
Il devenait sérieux.
Il traça un demi-cercle, fit une estocade, ramena l’épée, et répéta le processus.
C’était un mouvement qu’il avait pratiqué pendant des années.
Grâce à cet entraînement, ses gestes étaient sans faille tout en restant solides.
Il savait qu’un jour, il représenterait l’art de l’épée rapide de la famille Namgung.
Le Zénith.
C’était le nom que portait actuellement l’Empereur de l’Épée, mais Namgung Cheonjun était sûr qu’un jour, il hériterait de ce titre.
On m’a dit que j’ai plus de talent à l’épée que même le Seigneur du clan.
Il en était donc certain.
Parce que je suis un génie.
Mais alors, pourquoi…
Pourquoi je ne peux pas le toucher !?
Combien de coups avait-il portés ? Combien d’attaques avait-il lancées ?
L’épée de Namgung Cheonjun était indéniablement rapide.
Ses mouvements étaient sans faille, et ses assauts constants n’avaient aucun point faible.
Alors que sa respiration s’accélérait sous la colère, Namgung Cheonjun retira son épée.
Il n’y avait aucune raison pour qu’il perde face à ce gars.
Mais alors, pourquoi ?
Comment peut-il savoir, à chaque fois, où je vais frapper ?
Le garçon esquivait ses attaques de justesse.
L’épée frôlait ses vêtements, ses cheveux.
Mais elle ne le touchait jamais directement.
Il utilisait le minimum de mouvement nécessaire pour esquiver, ce qui signifiait qu’il ne se fatiguait pas non plus.
C’était impossible… à moins qu’il soit réellement meilleur que Namgung Cheonjun.
Alors, quelle était la réponse ?
Ce connard… est plus fort que moi ?
Les pensées de Namgung Cheonjun s’assombrissaient, son orgueil se désintégrait.
…Je veux le tuer.
Ce sale type qui attirait l’attention de sa sœur parfaite.
Ce sale type qui esquivait son épée comme si de rien n’était.
Je veux le tuer.
Alors que Namgung Cheonjun perdait le contrôle de son envie de tuer, il inséra un peu de qi dans son épée.
Juste assez pour que personne ne le remarque.
Namgung Cheonjun mit alors toute sa force dans sa prochaine attaque, visant la tête du garçon.
– Paf !
« Urghhhhhh ! »
Namgung Cheonjun chancela et tomba à genoux.
Puis le garçon lui donna une gifle en plein visage.
Avec un claquement sec, Namgung Cheonjun s’effondra.
« Espèce d’enfoiré. »
Le garçon, Gu Yangcheon, s’approcha de Namgung Cheonjun et cria.
Sa voix était emplie de colère.
« J’allais te laisser tranquille, mais toi, espèce de merde, t’as osé utiliser ton qi dans une attaque ? Pourquoi ? Tu voulais me tuer ? »
Namgung Cheonjun n’arrivait pas à se concentrer alors que le sang coulait de sa tête.
« Putain, c’est quoi ce sale sentiment. Franchement, j’ai déjà retenu ma colère plus de trois fois, non ? »
Alors que Gu Yangcheon parlait à ce qui semblait être une présence invisible,
Il donna un coup de pied dans l’entrejambe de Namgung Cheonjun, qui tentait de s’éloigner à quatre pattes.
« Aghhhhhhh- !!! »
« Haa… ! »
Tang Jooyeok, qui observait la scène depuis le début, sursauta sans s’en rendre compte.