6- des rires, un parfum de mystère

Parfait, Salya ! Donc dans ce chapitre 6 :

Eden invite Lina quelque part (on pourrait choisir un lieu doux ou romantique, comme un parc, un café caché ou un lieu symbolique).

Ils passent un bon moment ensemble, ce qui renforce leur lien.

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Chapitre 6 – Des rires, un parfum de mystère

Le samedi matin, alors que Lina était encore en pyjama, les cheveux en bataille et les yeux mi-clos, un message inattendu s'afficha sur son téléphone.

> Eden : Tu fais quelque chose aujourd’hui ? Je veux te montrer un endroit.

Un sourire naquit sur ses lèvres. Il n'avait pas dit où, ni pourquoi, mais rien que le fait qu’il l’invite suffisait à faire battre son cœur un peu plus fort.

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Quelques heures plus tard, elle le retrouvait à l'entrée d’un vieux quartier charmant de la ville, où les rues pavées semblaient raconter des histoires oubliées.

— Où est-ce qu’on va ? demanda-t-elle en tentant de cacher son excitation.

Eden sourit, ce sourire doux mais toujours un peu énigmatique.

— Tu verras. Fais-moi confiance.

Il l'emmena dans un petit café caché derrière une librairie ancienne. À l’intérieur, l’ambiance était feutrée, presque magique : des plantes suspendues au plafond, des guirlandes lumineuses qui brillaient doucement, et l’odeur apaisante du bois et du café fraîchement moulu.

— C’est mon endroit préféré, murmura-t-il.

— C’est magnifique… souffla Lina, les yeux pétillants.

Ils s’installèrent dans un coin discret. Ils parlèrent de tout et de rien. Eden la faisait rire sans effort, comme s’il connaissait le secret pour chasser ses inquiétudes. À cet instant, tout semblait parfait… jusqu’à ce que son regard se perde par la fenêtre, son sourire s’efface une seconde.

Lina l’observa discrètement. Il était là, en face d’elle, et pourtant si lointain… Comme s’il portait un poids invisible.

— Tu vas bien ? demanda-t-elle doucement.

Eden sursauta, puis reprit son expression habituelle, trop vite.

— Oui, désolé. J’ai juste pensé à un truc idiot.

Elle ne répondit pas. Ce n’était pas la première fois qu’il se perdait ainsi dans ses pensées. Il souriait, il plaisantait, mais parfois… c’était comme s’il se cachait derrière un masque.

Plus tard, alors qu’ils marchaient côte à côte dans le parc, Lina hésita.

— Tu sais, tu peux me parler, si quelque chose te tracasse.

Il s’arrêta un instant, les mains dans les poches, fixant un arbre au loin.

— Peut-être… un jour, souffla-t-il. Mais pas maintenant.

Son regard croisa le sien, intense, presque triste.

— Lina… merci d’être là.

Elle ne comprit pas pourquoi, mais ces mots la touchèrent au plus profond. Il y avait de la tendresse, mais aussi une ombre qu’elle n’arrivait pas à saisir.

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Ce soir-là, dans son lit, Lina repensait à leur journée. C’était doux, précieux. Et pourtant, elle sentait que plus elle s’approchait d’Eden, plus un mur invisible semblait surgir entre eux.

Un mur fait de secrets… et peut-être de douleurs qu’il refusait encore de partager.

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