Après avoir parlé à Ritshy, elle prit un taxi et se rendit chez elle.
"Il fait chaud, je dois prendre un bain et je dois aussi nettoyer la maison... Oh, je suis vraiment fatiguée là... Bah allez, Divya ! T'es la plus forte. Relève-toi et fais ce que tu as à faire ! Un petit effort et tout ira bien ! Un peu de musique pour mettre un peu d'ambiance, c'est tout ce qu'il faut."
Elle mit de la musique, chanta et dansa pendant qu'elle passait la serpillière.
"Ouf ! J'ai enfin terminé ! Ma douche m'appelle !"
Lorsqu'elle se rendit dans la douche, au moment où elle ouvrit le robinet et que l'eau se déversa sur elle, elle dit :
"Oh mon Dieu ! Quel soulagement ! Mon eau chérie, je t'ai manqué ?" Elle continua : "Oui, pas besoin de crier, cher petit eau, je sais que je t'ai trop manqué, toi aussi tu m'as beaucoup manqué !"
Après son bain, elle se dépêcha d'aller au lit, car il faisait déjà nuit. Après plusieurs dizaines de minutes de tentatives pour s'endormir, échouées, elle se leva et s'assit.
"Je n'arrive toujours pas à comprendre le regard de Nadège. Aujourd'hui, elle était si bizarre. Lorsque Ritshy avait proposé de m'accompagner, elle était si nerveuse, j'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi. Qu'est-ce qui pourrait la mettre dans cette situation ?" "Je peux vraiment pas m'empêcher de penser à la façon dont elle m'avait regardée. Bah, peu importe, je dois dormir, allez, cesse de penser et couche-toi."
Le lendemain, elle se leva tôt, prépara son petit déjeuner, puis se rendit à un service à l'église auquel elle persévérait. À la fin du service, elle se dépêcha de rentrer chez elle, car elle avait beaucoup à faire à la maison. Arrivée chez elle, elle prit un bain, prépara le dîner, se relaxa, puis fit ses valises et choisit quelle tenue porter pour chaque occasion. Le lendemain, très tôt, elle prit son petit déjeuner, s'habilla et se rendit à la station pour ne pas rater le bus. Heureusement, elle ne le rata pas. À l'arrivée du bus, elle se dépêcha de monter puis s'assit confortablement, mit un casque pour écouter de la musique. Le long du trajet, elle ne cessait de repenser à la manière dont Nadège la regardait, se posant la même question.
"Qu'est-ce qui se cache derrière ce regard ? Que mijote-t-elle ?"
Arrivée à la prochaine station . Un chauffeur courut vers elle.
"Bonsoir, madame, voulez-vous prendre un taxi ?"
"Bonsoir, monsieur." Lorsqu'elle regarda autour d'elle, elle remarqua que le chauffeur était le seul taxi à proximité, et, un peu méfiante, elle lui demanda :
"Pourquoi est-ce seulement toi présent comme taxi ?"
"Je viens de déposer un client, je passais par là et j'ai vu que le bus dont tu venais de descendre allait se garer. J'en ai profité pour m'arrêter et t'attendre."
"M'attendre ?! Savais-tu que je viendrais ici et à ce moment précis ?"
"Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je voulais simplement prendre des passagers, c'est tout. Ne réfléchissez pas trop, madame."
Divya ne réfléchit pas trop et monta dans la voiture.
En cours de route, Divya remit ses écouteurs pour entendre de la musique et se détendre un peu, mais il y avait du vent qui ne cessait de faire flotter son foulard.
"Ce foulard ne peut-il pas rester en place ?" répéta Divya. "Il va vraiment m'énerver celui-là, il ne cesse de flotter au visage."
Voulant l'arranger autrement, le vent emporta le foulard. Divya, un peu paniquée, dit au chauffeur :
"Monsieur, arrêtez-vous un moment, s'il vous plaît, le vent a emporté mon foulard, je dois le retrouver."
"D'accord, madame, un moment." Le chauffeur, essayant de s'arrêter, constata qu'il ne pouvait pas s'arrêter et, malgré toutes ses manœuvres, le frein n'obéissait plus.
"Dépêchez-vous, monsieur, sinon vous devrez faire demi-tour, la distance ne pourrait plus se faire à pied. Ce sera trop loin."
"Je suis désolé, madame, j'essaie de faire de mon mieux."
"Qu'est-ce qui se passe maintenant ? Tu ne peux plus freiner ?"
"Je suis désolé, madame, le frein n'obéit plus."
"Quoi ?!"
"Il semble que le frein se soit lâché."
"Comment ça lâché ? Pourquoi n'as-tu pas vérifié si tout allait bien avant de prendre la rue ?"
"J'avais tout vérifié, madame, il n'y avait rien d'anormal."
"Comment se fait-il que tu ne puisses plus freiner ? Est-ce ça qu'on appelle vérification ?"
"Essayez de vous calmer, madame, pourquoi devrais-je mettre ma vie en danger ?"
"Bien, nous devrions penser à trouver une solution. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? Devrait-on appeler la police ?"
"Même si nous appelons la police, ça ne pourra pas changer notre sort."
"On fait quoi alors ?" Le conducteur essayait à chaque fois de tenir la conversation un peu plus longtemps. Divya, d'un air très nerveuse et effrayée, dit au chauffeur :
"Nous devons trouver une solution efficace le plus rapidement possible, nous n'avons plus beaucoup de temps pour parler. C'est une affaire très sérieuse."
"J'essaie de faire de mon mieux, madame, restez calme."
Le chauffeur essaya de contrôler la voiture, mais son attention se détourna, il ne vit pas qu'un camion arrivait en face de lui, il sursauta au son du klaxon du camion, perdit le contrôle du volant, et se rendit compte que la voiture prenait la direction d'un arbre. Il tenta d'éviter le pire, il compromis la sécurité du siège passager. La voiture entra dans l'arbre, elle fut écrasée. Mais heureusement que Divya était assise à l'arrière du siège du chauffeur, sans qu'il ne s'en rende compte, et elle avait mis son sac à main à sa droite. Lorsque la voiture s'arrêta avec une grande difficulté, ils se dépêchèrent de descendre.
"Vous allez bien, madame ?"
"Oui, je vais bien, merci, et vous ? Vous allez bien ?"
"Je vais bien, merci."
"Dieu merci."
"Mais madame, vous saignez du bras !"
"Je ne l'ai pas ressenti."
"Allez, viens, je t'emmène à l'hôpital."
"Ce n'est pas nécessaire, c'est juste une petite blessure."
"La plaie doit être soignée, quelle que soit sa taille, sinon ne serait-il pas trop tard si elle s'infecte ?"
"Merci, je t'ai attiré des ennuis."
"Non, c'est plutôt de ma faute, mes excuses, madame."
Après les soins, Divya se rendit dans un hôtel pour un court séjour.
De son côté, Nadège, n'ayant plus de nouvelles, se demanda :
"Je me demande quelle est la situation là-bas."
Elle fit les cent pas nerveusement et son téléphone sonna.
"Allô !"
"Allô !"
"Comment ça va ?"
"Désolé, madame, c'est échoué."
"Comment ça échoué ?"
"Désolé, madame."
"Bien, je me rends sur les lieux pour plus de détails, nous devons passer au plan B."
Parfois, les événements les plus ordinaires peuvent basculer en quelques secondes. Une voiture, un regard étrange, un détail troublant... et soudain, tout prend un autre sens. Ce chapitre se termine, mais certaines réponses restent suspendues, comme si le destin lui-même hésitait à parler. Restez attentifs aux signes, car ce qui semble anodin pourrait bien être la clé de ce qui vient...