Elle n’a pas copié un livre elle a écrit le sien et une Déesse y a trouvé refuge.
Après la visite le silence la salle du trône était restée figée dans un calme étrange
le cristal ne brillait plus il respirait un battement lent, profond, comme un écho d’univers endormi les déesses, réunies en cercle autour de Saphira, gardaient le silence toutes avaient vu toutes avaient compris quelque chose Amaterasu plissa les yeux.
« Il y a quelque chose ici quelque chose qui nous regarde sans yeux. » La Mère de l’Ouest se redressa lentement.
« Ce n’est pas une prison c’est une conscience.» Hera, grave, s’avança d’un pas ses yeux fixèrent Saphira. « C’est toi, n’est-ce pas ? tu lui as donné vie. » la petite reine bleue baissa le regard un instant puis elle acquiesça « Je lui ai donné vie Je les créé mais elle était là bien avant moi en moi elle attendait quelqu’un pour l’écouter, quelqu’un pour rêver à sa place » la tour tremble ce ne fut pas un grondement, pas un cri plutôt un soupir les murs vibrèrent le sol se contracta une fois, comme un cœur de pierre reprenant vie et puis, lentement, une lumière rouge et noire s’éleva du sol une forme immense naquit flottante, féminine ses cheveux ondulaient comme des filaments d’ombre sa peau était faite de lumière ternie, comme si chaque étoile l’avait abandonnée pour la suivre sa voix était un murmure étouffé dans un tonnerre oublié. « Je suis ARCANAA déesse de la sentence équilibrée la Tour est mon corps et cette enfant bleue est ma créatrice. »
la vérité révélée Saphira s’approcha du pilier central elle posa sa main dessus le cristal chanta un son pur, impossible à décrire une note d’origine, une promesse «Un j’ai lu un livre La Tour Noire mais ce n’était pas un piège c’était comme un appel j’ai rêvé d’une tour ma une tour douce une tour forte et puissante et dans ce rêve, il y avait une voix elle n’était pas mienne mais elle m’attendait un jour mon frère m'a demander de faire une tour prison pour enfermer des êtres puissant et divinité et ainsi naquit Arcaana elle ma appelé depuis le monde onirique et je lui ait donné vie ».
ARCANAA, immense, abaissa ses genoux sur le sol de marbre le sol ne trembla pas elle s’inclina.«Petite reine tu n’es pas un fragment de rêve tu es la porte onirique, par toi, même les dieux peuvent être réécrits et exister par toi, je suis née. » Hera s’avança ses mains tremblaient elle posa une paume sur l’épaule de Saphira.
« Je t’ai appelée ma fille sans savoir que tu étais déja mère pas d’enfants mais d'une déesse qui s'étend a l'infini jusqu'au vide onirique, pas de chair , mais de rêve je suis fière, si fière… »
Saphira ferma les yeux « Elle protège l’équilibre mais moi je la protège, elle, elle n’est pas une arme elle n’est pas un avertissement elle est mon amie mon enfant et cette tout est son cœur et son corps » dernière parole d ’Arcana
Avant de s’effacer, la déesse parla une dernière fois « Si tu tombes je me refermerai sur tout ce qui t’a fait mal et j’attendrai même si l’éternité passe même si tout brûle je t’attendrai, jusqu’à ce que tu renaisses »
elle disparut mais sa voix resta dans les murs sortie des déesses elles quittèrent la salle, lentement.
Chang’é posa sa main sur la pierre
« Tu n’as pas bâti une prison tu as offert un sanctuaire à une divinité que personne n’aurait jamais entendue si tu n’avais pas rêvé » Amaterasu, en sortant, murmura «Cette tour n’est pas un monument c’est une berceuse de cristal. »
Et enfin, Hera, avant de franchir la porte, prit Saphira dans ses bras elle la serra contre son cœur.
« Ma fille, ma reine, je t’aime »
Et cette fois, Saphira répondit pas par un mot mais par une larme chaude, tombée sur l’épaule de celle qui l’avait tenue et qui venait de comprendre.
Fin du Chapitre 33 — La Reine et sa Tour