Ils croyaient encore contrôler l’histoire, même après la chute du premier héros, même après l’effacement, même après le tremblement des récits ils avaient vu un nom disparaître du tissu de la réalité, et, au lieu de reculer, ils avaient frappé plus fort.
Les Manga avaient invoqué leurs arcs ultimes ces pouvoirs scellés dans des tomes anciens, trop puissants pour être dessinés sans conséquences.
Les Novels avaient ouvert leurs narrations interdites, entassées dans les sous-sols oubliés des grandes bibliothèques.
Et les Cartoons, plus fous que jamais, avaient brisé les dernières lois physiques restantes, tordant le temps, les couleurs, les contours de la cohérence elle-même mais ensemble... ils avaient ouvert la cage et ce qui sortit n’était pas une chose c’était l'inexistence en forme .
Il n’avait pas de nom il n’avait jamais été dessiné, écrit, animé ni ême esquissé il n’était pas une idée il était l’absence de toutes on ne le vit pas arriver on le sentit d’abord, une lassitude puis une grisaille dans les marges.
enfin, un silence qui avalait même les exclamations les pages devinrent ternes.
les bulles de dialogue se vidaient de leurs mots, ne laissant que le contour tremblant du discours les personnages cessaient de parler, non par peur, mais parce que leur pensée ne trouvait plus de forme et au centre de ce vide mouvant se tenait l’ombre : l’Anti-Toute Chose.
Né dans une faille entre les styles forgé dans les chutes d’inspiration Éveillé par l’excès.
Alors, les dieux frappèrent.
Zeus fut le premier à crier un cri de commencement, de souveraineté ancienne il leva les bras, invoquant une pluie d’éclairs mais pas de lumière chaque foudre portait un concept pur : l’amour, la guerre, la foi, la folie, le deuil, la promesse. ett l’Anti-Toute-Chose les absorba tous comme s’il avalait les raisons d’exister.
Odin, visage sombre, tendit sa lance. Gungnir, dans sa version anti-narrative : une arme faite pour briser non le corps, mais la structure. Il la lança elle fila, hurlante, et se perdit sans bruit dans la masse obscure.
Le vide entre les fictions trembla mais ne répondit pas.
Alors Ra, brûlant d’une rage solaire, se leva au sommet du panthéon et projeta sur l’abîme la lumière de trillions de soleils une chaleur qui aurait dû réveiller les mythes eux-mêmes.
Mais la bête bâilla un bâillement noir un rejet du feu, de la lumière, du mouvement.
et elle grandit.
Les armées chutèrent pas sous les coups.
sous l’absence de récit les shōnens, à genoux, les poings encore serrés, se regardaient sans souvenir de pourquoi ils s’étaient battus.
Les narrateurs perdirent la voix certains oublièrent même leur syntaxe.
Les cartoons, les plus anciens, les plus résistants cessèrent de rire leurs traits devinrent lisses, leurs yeux ternes.
un vide plus vaste que la mort plus silencieux que la page blanche plus ancien que l’envie de raconter puis vint un pas puis un autre.
Et l’histoire, elle-même, se mit à retenir son souffle.
Toi L’Auteur et La Mère Primordiale.
Vous n’entrâtes pas comme des conquérants.
vous marchiez comme on remonte un rêve.
calmement loin de la colère chargés d’un seul mot tu le dis tu le prononças.
— Stop.
Un mot minuscule mais il portait la masse de toutes les langues et l’ombre s’arrêta tu ne cria pas tu ne frappas pas tu regardas simplement et tu dis.
— J’ai écrit vos mondes pour qu’ils vivent.
— Pour qu’ils brillent.
— Pas pour qu’ils s’effacent dans l'inexistence.
Tu dis cela sans théâtre juste comme on dit une vérité oubliée et La Mère Primordiale, douce et infinie, posa la voix sur ce silence :
— Vous vous êtes crus plus vastes que vos histoires.
— Mais vous n’êtes que des enfants vous avez pas bien géré ce que vous avez déclenché et réveillé une entité bestial.
Personne n’osa répondre même l’ombre hésita et alors tu le désignas.
L’Anti-Toute-Chose, qui n’avait jamais reçu de nom.
— Tu t'es réveiller de ta cage a cause d'eux retourne dormir .
— Tu es une page vide celui qui m'aide a restaurer un équilibre dans se chao.
— Et moi, je suis la plume qui régule et place les idées c'est pas leur pour toi.
Et là, tu l'endormi sans lumière sans besoin de forcé juste avec des mots
Fin.
Fin du Chapitre 66 — L'Envers du Mot : Intervention Divine.